Again

8

Je me lève, et me prépare. J'avais la tête vide ce matin, je ne pensais à rien et c'est surement les journées que je préfère. Ca m'arrive rarement alors j'en profite à fond la plupart du temps. C'est en regardant par la fenêtre que je vois qu'il fait beau, cette journée risque d'être vraiment agréable.

Je prend un jean noir taille haute coupé aux ciseaux en bas par Mila pendant une après-midi et me voilà tout sourire en repensant à ce moment. Je prend ensuite un simple pull blanc crop top et une paire de air force blanche basse bien niqué. Je prend le pendentif de ma mère et le met, je l'aime énormément déjà parce que c'est à ma mère et que c'est mon style, mais aussi parce qu'il m'arrive au milieux de la poitrine et c'est vraiment l'endroit où j'aime que mes colliers s'arrête. C'est subtile comme détail mais c'est important pour moi. Ensuite je viens me maquiller, cet-à-dire mascara et un rouge à lèvre nude, et je finis par faire des ondulations avec mon fer à boucler.

- T'es jolie, me dit ma meilleure amie.

- Merci, dis-je en lui souriant.

Elle me fit un bisous sur le front, puis je pris mon sac et je suis partie à mon travail. Mon Uber m'attendait, sur le chemin je pris mes écouteurs et j'écoutais tranquillement ma musique. Je partais vraiment de bonne heure car j'aime prendre un café en fasse de mon travail le matin. Pour vous dire j'ai même sortis mes lunettes de soleil, tellement que le temps le permettait. Dans mes écouteurs passait Nelly furtado - Promiscuous, c'est vraiment ma musique préféré. Puis je finis par prendre enfin direction de mon travail.

Je posa mon sac à main et rangea mes lunettes de soleil. Je fis tout mon travail pour la matinée et au final carrément celui de la journée en 3 heures. Oui quand je suis de bonne humeur alors je fais très vite, puis c'est pas une grosse boite alors bon. Puis je reçus un message de Ken.

Ken : On mange ensemble ce midi ?

Moi : Oui si tu veux.

Puis alors que je commençais à rassembler mes affaires je sortis mes lunettes de soleil pour les posées sur ma tête.

- Albane, me demande mon patron.

- Oui monsieur, répondais-je.

- Vous avez fait tout votre travail pour aujourd'hui, je vous laisse votre après-midi, vous faites vraiment du bon travail, finit-il par me dire.

- Merci beaucoup, répondais-je.

Je lui fais un dernier sourire, et je pars en direction du restaurant thaïlandais. Ken était déjà posé à table en train de parler au serveur qu'on connaissait tous les deux, je lui dis bonjour et on commanda.

- Ça sent la bonne journée, dit Ken en voyant ma bonne humeur.

- Si tu savais à quel point, répondais-je.

- Tu reprends à quelle heure, demanda-t-il.

- Mon patron m'a laissé mon après-midi, finis-je par dire.

On parlait de tout et de rien, il m'a parlé de Mila, de ses parents et sa soeur, et tout plein de choses diverse. J'aimais vraiment ces moments avec Ken, c'était un échappatoire pour moi, j'en avais besoin comme j'ai besoin de lui.

J'étais sur la route pour rentrer chez moi, à pied profitant du soleil parisien. Je pensais, à mon travail à Ken et Mila puis les gars, je pensais à tout sauf à lui. J'avais pris l'habitude de plus y penser car pendant longtemps je me forçais. Je montais les escaliers puis je rentra dans l'appartement, mais mes yeux se posèrent directement sur Mila en train de parler avec Mekra. Ils se retournèrent et je me figea, c'était comme si je ne pouvais plus bouger. Mila passa à côté de moi et mis sa main sur mon épaule.

- Tu devrai l'écouter, me dit-elle avant de partir.

Cette journée n'est pas si parfaite que ca au final, j'aurai même du rester au boulot. J'enleva mes chaussures, puis posa mon sac à main sur la table basse. J'entendis la porte d'entrée claquer, Mila vient de partir rejoindre Ken il m'en a parler ce midi.

- Que-ce que tu fais ici, lui demandais-je.

Il planta son regard dans le mien, Dieu sait à quel point j'aime son regard. Je le détaillais, il portait un pantalon noir, un t-shirt blanc basic suivie de leurs fameux bomber noir, une paire de Air Max 95 puis une casquette Seine Zoo.

- Je suis venue te parler, dit-il.

- Qui t'as dit que j'en avais envie, lui répondais-je aussi vite qu'il avait finit sa phrase.

Il ricana, je déteste quand il fait ca.

- Yemma était malade, on est donc retourné dans le sud là où elle était. Tu sais très bien que comme c'est eux qui nous ont élevé et qu'elle était une partie de ma vie, voir ma vie entière. Elle est décédée quelques jours après. J'avais pas envie de te laisser, je te le jure mais j'étais obligé, je voulais pas que tu me vois faible.

Ça lui faisait mal d'en parler, je le voyais, je le sentais. J'avais jamais aimé le voir comme ça, ça me met dans un état de faiblesse.

- Au début je m'en remettais pas, Fram' il me montrait pas qu'il était faible mais je le savais. Je voulais te reparler mais...

- T'as pas le droit de revenir comme ça après quatre ans putain, dis-je en aillant les larmes aux yeux pour je ne sais quelle raison. T'as pas le droit, j'ai souffert à cause de toi, un message, un putain de message, c'était trop pour toi, lui dis-je alors qu'une larme roula sur ma joue. Est-ce que c'était en trop pour toi, répétais-je.

Il me regardait, je le regardais. Il se rapprocha de moi, je reculais jusqu'à toucher un mur, connard. Il a pas le droit putain, pas comme ça, il peut pas arriver comme si de rien était. Quelques larmes perlait encore au coin de mes yeux.

- T'as pas le droit Mekra, dis-je d'une toute petite voix.

- Je te mérite même pas tu sais, dit-il en enlevant une mèche de cheveux qui traînait sur mon visage pour la mettre derrière mon oreille. Mais je t'aime tellement encore Albane, j'ai essayé de te remplacer, mais à quoi bon je savais que c'était toi.

Quand j'ai entendus : " je t'aime tellement " mon coeur faisait des bons de plus en plus fort dans ma cage thoracique, j'ai même pas osé le regarder dans les yeux, sinon je l'aurai embrassé, ou même pire encore. Alors je me détacha de cette emprise et je partis dans ma chambre. Je sais même plus quoi penser, t'facon j'ai plus envie de penser la. Je me posa dans mon lit et j'envoya un message à Ken.

Moi : Je sais pourquoi il est partit.

Puis j'envoya un message à Framal.

Moi : Repasse moi le numéro de Mekra s'il te plaît.

Je l'ai reçu presque instantanément, en faite je l'ai pas dit à Mekra mais le décès de leur mère me touche. Je l'avais déjà rencontré énormément de fois auparavant. Et je vous avoue que c'était une très belle femme, puis en plus le courant passait très bien entre nous, grâce à elle j'avais appris beaucoup de choses sur les deux frères.

Moi : C'était une belle femme, elle serait fière de toi. Désolée ne pas avoir réagis sur ce point là.