Tini, la nouvelle vie de Violetta *Finie*

Chapitre 39 - 4ème partie

A la villa, chacun commençait à s'inquiéter de ne voir aucun des deux revenir et Enzo se proclama éclaireur au cas où il y aurait besoin de les séparer s'ils se disputaient encore. Il s'avança dans les petits chemins conduisant à la plage de sable fin et chaud et chercha le couple du regard. Il appréhendait de devoir se mettre entre eux et il marcha tout doucement et les vit en pleine embrassade. Il fut ravi de les voir comme ça car au moins la paix était revenue entre les amoureux et ça, c'était génial.

Il se demanda s'il devait rester ou s'il devait partir rejoindre ses amis. Il tenta de ne pas se faire voir de León et Violetta, les observa d'un coin ombragé et les vit avancer.

- Ma chérie, dit León tendrement. Ça te dirait d'aller marcher un peu sur la plage afin que l'on profite de chaque seconde que la vie nous donne une nouvelle fois ?

- Avec plaisir ! dit-elle rapidement en s'éloignant encore pour aller vomir dans un coin.

- Tu vas bien ? lui demanda-t-il quand elle revint auprès de lui.

- Oui, oui ! T'inquiète ! Ce n'est que passager... enfin je l'espère sinon je devrais aller voir un médecin pour qu'il me prescrive un médicament pour les nausées.

- Oui, ça serait mieux ! dit-il, un peu rassuré et se voulant rassurant aussi.

Ce fut sur ces dernières paroles que León décida de prendre son épouse par la taille et tous deux marchèrent dans une direction où Enzo ne pouvait plus vraiment les voir. Et les suivre serait laborieux car il n'y a pas vraiment de cachettes pour lui et le couple s'apercevrait qu'il est suivi. Le jeune garçon préféra rentrer et fut déterminé à ne rien dire, aussi bien que ce soit Isabella que ses copains.

Il préférait que ce soit eux qui annoncent à tous qu'ils s'étaient enfin réconciliés car ce n'était pas gagné vu la tournure que l'histoire avait prise. Toutefois Enzo, tout comme ses amis, était persuadé qu'ils allaient se remettre ensemble ; ça aurait pris le temps qu'il fallait mais si cette fois-ci n'avait pas fonctionné, il aurait tout fait pour les faire se réconcilier. Cependant, ce n'était plus d'actualité car les amoureux s'étaient pardonnés.

Quant au couple, toujours en train de se promener sur la plage, discutait de leur future vie ensemble à Buenos Aires.

- León ? l'appela Tini

- Oui ?

- J'ai peur de la réaction de nos amis et de notre famille. Crois-tu qu'ils vont être contents pour nous, que l'on se soit retrouvé et réconcilié ?

- Mais oui, ne t'inquiète pas et si un seul n'est pas ravi pour nous, dit-il en levant un doigt en l'air, je le défierais en duel et lui prouverais que je n'aime qu'une seule femme au monde... et c'est toi, uniquement toi ! lui avoua-t-il, chevaleresque.

- Arrête tes bêtises, lui dit-elle en riant à gorge déployée. Tu ne sais même pas te battre à l'épée... et puis... c'est trop dangereux ! Je ne saurais pas quoi faire s'il t'arrivait quelque chose alors que je viens de te retrouver après tous les malheurs que l'on a rencontrés.

- C'est vrai mais qui te dit que ça serait à l'épée ? Il y a plein de façons de défier quelqu'un en duel. Dans mon cas, ça serait la danse, la chanson ou même le motocross.

- Oh non ! Pas le motocross... c'est trop dangereux ! Tu pourrais te tuer et je devrais élever nos enfants toute seule !? Je m'en sens incapable !

- C'est vrai ! confirma-t-il en revenant sur terre.

- Que j'en sois incapable ? demanda-t-elle, surprise par sa réponse.

- Non ! Que tu devras élever nos enfants toute seule. Surtout que je te fais la promesse solennelle que je ne te quitterais plus du tout. Je ne peux pas vivre sans toi !