Chapitre 26 - 2ème partie

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Un serveur arriva vers les jeunes gens et leur demanda ce qu'ils souhaitaient boire. Ludmila commanda un thé citron et Matteo, un café. Dès que le garçon de café repartit, Matteo questionna un peu plus Ludmila.

- D'où viens-tu ? Que fais-tu ici ? Et quel métier occupes-tu ?

- Hey ! Ça en fait des questions, calme-toi. Donc pour la première, je suis de Buenos Aires mais je vis en ce moment en Espagne et je suis revenue ici pour soutenir une amie car son mari est à plusieurs kilomètres pour sa profession et ne voulait pas la laisser seule. Ils sont connectés tous les deux, c'est incompréhensible.

- Ah oui ? dit-il, étonné.

- Oui ! Je t'assure. Quand ils ont été séparés par des personnes malhonnêtes, à plusieurs reprises, ils ont réussi à composer une chanson sans se concerter, les mêmes paroles sur le même air.

- Oh ?

- Oui !

- Ok ! Et que font tes amis ?

- Ils chantent, dansent et font des tournées internationales.

- Ah oui ! Et toi alors ?

- Pareil ! Je chante mais pour l'instant, je fais une pause de quelques mois et je console mon amie que je ne vois pas souvent depuis que je vis en Europe. Et puis, vu que j'ai gagné pas mal d'argent, je profite de cette richesse et vis à mon aise. Je ne suis pas à plaindre pour l'instant. On arrête de parler de moi, et si on parlait de toi. Qui es-tu, Matteo ?

- Bon... ben... je vis ici aussi. Et je travaille au port, c'est pour cela que l'on s'est rencontré dans ce lieu. Etant propriétaire de mon bateau, j'emmène les touristes visiter les alentours. Et je viens de penser à quelque chose, si je t'emmenais faire un tour en mer demain ?

- Ben... euh... je ne sais pas... dit-elle en ménageant du suspense. Mais... pourquoi pas, ça serait une bonne idée ! J'ai hâte que tu me racontes les traversées que tu as faites, avec des anecdotes amusantes ou sérieuses, tu as le choix !

- Entendu ! Je te raconterai plein de choses qui me sont arrivées au cours des derniers mois car il y en a, on se demande si ça s'est bien produit ou non.

- Super ! s'exclama-t-elle, interrompue par le clocher proche du port. Mais quelle heure se fait-il ? demanda-t-elle en regardant son téléphone portable. Oh mon Dieu ! Déjà ?

- Et oui ! affirma le jeune garçon qui ne faisait que dévisager Ludmila. Il est déjà six heures du soir !

- Oh non ! Et Tini qui va m'attendre impatiemment.

- Qui est Tini ? chercha-t-il à savoir, intrigué par le prénom.

- C'est ma meilleure amie chez qui je réside actuellement. Celle qui est mariée dont je t'ai parlée tout à l'heure.

- Ah ! Et elle s'appelle Tini ? la questionna-t-il.

- Oui, mais depuis peu. Avant, elle s'appelait Violetta Castillo.

- Violetta, Violetta ? Celle de U-Mix ?

- Oui ! Donc tu dois me connaître car je participais aussi, affirma Ludmila, un peu fière.

- Euh... ben disons que... je n'ai pas de télévision et je n'ai écouté qu'une fois car il y avait une station de radio piratée qui diffusait illégalement quelques morceaux et surtout ceux de Violetta et du groupe masculin : León, Maxi, Broaduey, Andrès et Diego, me semble-t-il quand ils chantaient "Salta". Donc, désolé si je ne connais pas les tiennes. Je me rattraperai, tu les chanteras rien que pour moi ?

- Si tu veux. Et c'est exact ! Et donc, mais "chut", il ne faut pas que tout le monde le sache pour l'instant mais Violetta enfin Tini a épousé León Vargás, ça fait six mois environ. Personne ou plutôt très peu de personnes sont au courant qu'ils se sont mariés tous les deux. Par conséquent, je te demanderais de ne rien dire... pour l'instant. Les managers réciproques sont en train de réfléchir à quel meilleur moment ils vont le dire à la presse. Enfin ! C'est pas facile tous les jours pour mes deux amis. Ils sont obligés de... se cacher si on peut dire.

- Ok ! Je te promets de ne rien dire à quiconque. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! dit-il en accompagnant les gestes à la parole.

- Je n'aimerai pas que tu ailles en enfer ! Tu es si adorable et si attentionné !

- Je t'avouerai que je ne suis pas comme ça en général mais j'ai voulu changer quand je t'ai vue. Je voudrais savoir si tu crois au coup de foudre ?

- Oui, j'y crois beaucoup. Mais pourquoi me poses-tu cette question ? voulut-elle savoir en feignant de ne pas comprendre où il voulait en venir.

- Parce que je suis fou amoureux de toi, Ludmila ! Tu es la fille que j'ai toujours voulu rencontrer et que ça ne s'était pas produit. Dans un sens, je désespérais.

- Pourtant tu dois avoir toutes les filles à tes pieds, non ? l'interrogea-t-elle, très curieuse de la réponse.

- Peut-être mais je n'avais pas trouvé LA fille qui me correspondant alors que toi, tu es mon égal mais au féminin. J'ai craqué sur toi, Ludmila...

Elle se mit à rougir mais avait du mal à se l'avouer aussi qu'il ne la laissait indifférente. Elle perdait beaucoup ses moyens, alors qu'elle est une fille sûre d'elle, qui a une confiance en sa beauté intérieure et extérieure. Ça s'était passé de la même manière quand elle rencontra Federico pour la toute première fois.

- Bon, Matteo, je te laisse et te dis à demain ?

- Oui, à demain. Donne-moi ton adresse pour que je vienne te chercher...

- Non ! hurla-t-elle en se levant d'un bond.

Tous les clients assis à la terrasse la regardèrent curieusement. Elle les avait dérangés dans leurs conversations et ça pourrait les avoir perturbés.

- Pourquoi tu hurles comme ça ?

- Désolée, je ne l'ai pas fait exprès mais pour le moment, j'aimerai cacher à mon amie notre rencontre parce que son mari n'est pas là et qu'elle ne soit pas plus attristée qu'elle ne l'est déjà.

- Ok ! Tu es une très bonne amie en agissant de la sorte !

- Ben, je fais ce que je peux mais vu qu'elle en a bavé les années précédentes, j'essaie de la protéger au maximum, elle est si gentille voire même trop et tout le monde en profite, l'informa-t-elle.

- Elle a vraiment de la chance d'avoir une amie comme toi, et pour moi, j'aimerai que toi et moi devenions plus que des amis !

- Le temps nous le dira et je dois t'avouer que pour l'instant, je ne me vois pas avoir une nouvelle relation amoureuse, lui annonça-t-elle, un peu rougissante.

- Ah ! s'étonna-t-il. Que s'est-il passé avec ton ancien petit copain ? voulut-il savoir.

- Tu es bien curieux, lui répondit-elle.

- Oui, je sais, c'est un de mes défauts ! Je ne t'oblige pas à me répondre, tu le feras quand tu le désireras.

- Merci, c'est gentil ! dit-elle. Bon, je dois absolument rentrer car mon amie m'attend pour dîner.

- Ok ! Je peux au moins te raccompagner jusqu'à chez ton amie ?

- Oui mais si on la croise, il faut juste lui dire que tu viens de me bousculer et pas que l'on ait passé l'après-midi ensemble. Je ne veux pas la perturber.

- Entendu, pour toi, je ferai n'importe quoi ! lui avoua-t-il, en la fixant droit dans les yeux.

Elle perdait légèrement ses moyens quand il lui disait ce genre de choses et quand il la regardait comme il le faisait. Elle soutint son regard et elle pouvait se noyer dans ses yeux tellement ils étaient beaux. C'était un garçon brun aux yeux noisette, comme pratiquement tous les italiens.

Il paya l'addition, ils se dirigèrent vers une voiture décapotable garée dans le parking situé sur la place de la ville. Le jeune homme ouvrit la portière, Ludmila fut très étonnée malgré tout de voir qu'il avait un tel véhicule car elle ne s'y attendait pas. Elle prit place à bord, il referma la porte puis fit le tour de la voiture pour se mettre derrière le volant.

A suivre...

Et voilà pour la seconde partie du 26. Comment l'avez-vous trouvé ? J'attends donc vos commentaires.

Tini, la nouvelle vie de Violetta *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant