L'Ombre Noire

Chapitre 24

Salut tout le monde :)

Je voulais d'abord m'excuser car cela fait un petit moment que je n'ai pas publié de nouveaux chapitres.

Comme vous allez le constater : Ça y est, c'est ici que débute la partie BUCKY !!!!!

J'espère que ce premier chapitre vous plaira. S'il vous plait, commentez moi un max, donnez moi vos avis, vos idées, vos envies.

Et enfin un  GRAND  merci à montagescouvertures pour cette nouvelle cover qui est juste magnifique !!!

Bonne lecture à vous ! 😘
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Mes oreilles bourdonnaient. Je percevais la chaleur du sang qui coulait sur mon visage. Cette chaleur contrastait avec l'air glacé qui pénétrait difficilement mes poumons. Je ne sentais, à la place de  mon bras gauche, qu'une sorte de vide. Des sons de métal et de coup de poing résonnaient non loin de moi. Cela permis de me ressituer subitement.

La Sibérie, Zémo,Steve, Tony, la vidéo.

Ma vision s'éclaircit et je pus reprendre le contrôle de mon corp. Je relevais légèrement la tête de façon à analyser la situation : Steve debout, en garde, comme lorsque nous n'étions que des gamins qui passaient leur temps à se chamailler, et Stark, bras tendu, paume dressée.

Lorsque j'appercu le bouclier de Captain au sol, je compris que Steve avait besoin de moi. Puis, alors qu'il disait "Je pourrais faire ça toute la journée", je compris que c'était le moment propice pour détourner l'attention de Tony. Alors que ce dernier s'apprêtait à fondre sur mon ami, je lui empoignai la cheville, ce qui le destabilisa.
Il fît volte-face et m'asséna un coup de pied dans le thorax.

Malgré la douleur, cette distraction permis à Steve de reprendre l'avantage. Je pu entendre que le combat avait repris entre eux. Puis soudain le silence s'abattit. Enfin, mon ami d'enfance s'approcha de moi, et m'aida à me relever, passant un bras sous mes épaules, de façon à ce que je puisse prendre appuie sur les siennes avec mon bras droit.

Nous parcourâmes plusieurs salles en nous dirigeant vers la sortie. Lorsque nous traverçâmes la salle de cryogénisation, quelque chose attira mon attention. Plus particulièrement un des caissons.

_Steve...attends, murmurait-je

_Quoi Buck ? On doit partir d'ici et vite.

_Le caisson, dis-je. Le caisson là, il..il, il n'est pas perforé.

Nous nous approchâmes et constatâmes, qu'en effet il ne l'était pas.

_Steve, qu'est ce qu'il y a marqué sur le caisson, le matricule ?

_ "Agent Y-628.S502.Arkady"

Arkady, c'est pas possible . Il est en vie !

_Bucky, il faut qu'on sorte de là. On rejoint le quinjet et on s'en va.

***
_1 jours plus tard_Wakanda

_Je vous remercie T'challa.

_Votre ami est comme mon père. Lui aussi est une  victime.

Puis il se retourna vers moi.

_Si je peux vous aider à retrouver une certaine paix, je m'en réjouis.

Je lui adressai un signe de tête en guise de remerciement, puis il quitta la pièce.

_Steve, tant que tous ce qu'Hydra ma fourré dans le crâne est toujours là, je reste leur arme.

_Je sais Buck. Tu as une idée de comment t'en débarrasser ?

_Elisabeth peux m'aider. Il faut que je la voie, mais...

_Mais pas comme ça. Pas dans ton état, avec un bras en moins. Et puis on ne sait pas où elle est. On ne sait pas si le colonel la retient ou pas. Elle n'était pas dans la prison avec les autres.

_Je sais Steve. Je n'arrive même pas à rentrer en contact avec elle, ni même a la..ressentir.

_Comment ça ?

Je relevais mes yeux vers lui, et croisai une lueure d'incompréhension qui habittait son regard.

_Elle ne t'a rien dit ? Voyant qu'il ne remua pas, je continuais : bah on est comme connectés. Je connais certains de ses souvenirs, et elle certains des miens. On peut communiquer par l'esprit lorsque nous somme assez proche, on se rend fort l'un l'autre.

_Comment est-ce possible ?

J'haussais les épaules et répondis :

_Hydra.

_Et tu penses qu'elle peut t'aider ? Je veux dire...Je sais qu'elle forte mais, Wanda qui, elle, maîtrise les esprits n'a pas réussi. Pourquoi Elisabeth y arriverait ?

_C'est justement à cause d'Elisabeth que Wanda n'a pas réussi. Durant les nombreuses missions que l'on a eu ensemble, elle voulait protéger mon esprit, mes souvenirs, pour que, malgré les lavages de cerveaux, ils restent encrés dans ma mémoire. Elle a verrouillé mon esprit. Seule elle peut y entrer.

_C'est comme si elle avait éjecté Wanda de ta tête.

_Exactement.

_Eh bien, même si ça a ses avantages, là pour le coup ça ne nous aide pas.

_Il faut que je la retrouve Steve.

_Il faut d'abord que tu retrouves ton bras. Écoute, reste entre les mains des docteurs ici, je vais essayer de contacter Lizzie.

_Merci.

Je regardais mon ami s'éloigner, puis je regagnai la chambre prêtée par T'challa. Elle était assez grande, simple et confortable, dans les tons gris. Tout un pan de mur offrait un panorama sur la forêt wakandienne. Je m'allongeai sur le lit, fermai les yeux et respirai profondément, tentant de faire le vide en moi après ces derniers jours.

Ma vie n'est pas de tout repos. D'abord un jeune soldat se battant pour le bien et la justice, puis un glaçon dans un congélo, puis une machine à tuer, torturée à plusieurs reprises, puis un homme en marge de la société sans aucun souvenir. Et enfin moi, un homme brisé, tentant de redevenir le soldat du bien alors que ses mains sont couvertes de sang.

Et puis il y a les cauchemars, les souvenirs de l'horreurs, de la douleur. Je ne cherche que la paix et le silence. Le calme et ...l'amour ?

Soudain l'image d'yeux bleus-verts apparaît. Ses yeux à elle. C'est elle ma paix. Mais pourquoi ?

_Monsieur Barnes ?

Je fus sorti de mes pensés par un médecin qui se tenait dans l'encadrement de la porte.

_Monsieur Barnes, les scientifiques ont enfin apporté votre nouvelle prothèse. On peut débuter la procédure dès que vous le souhaitez.

_Bien, merci. J'arrive.

Je me levai et suivai l'homme jusqu'à la salle d'opération. Je retirai mon T-shirt, et m'allongeait sur la table.

_Ne me touchez pas le bras, pas tant que je suis éveillé.

_Bien monsieur, nous allons vous placer le masque anesthésiant. Si vous voulez bien relevez légèrement la tête.

Lorsque que l'infirmière m'installa le masque, je sentis les gaz s'introduire dans mes poumons alors que je prenais une grande inspiration. Puis, petit à petit, tous se brouilla, les bruits, les voix, les lumières et, après avoir fermé les yeux, je sombrai.