jusqu'aux étoiles // griezmann

46. Je m'en vais

Marco : oh, je comprends ne t'en fais pas. C'est vrai qu'avant les vacances j'aurais bien voulu qu'il se passe quelque chose mais j'ai rencontré quelqu'un en Italie.
Et je pense que je lui plais aussi en tout cas on a gardé contact.

Moi : oh c'est génial, j'espère que ça marchera alors ! Comment s'appelle-t-elle ?

Marco : Chiara.

Moi : elle vient de ta ville natale alors ?

Marco : oui, elle a un an en moins et elle était dans la même école primaire que moi.

Moi : oh c'est le destin ça.

Marco : je pense hahaha.

Moi : bon bah buvons en l'honneur de cette année qui commence et qui j'espère sera belle !

Marco : santé !

Toc toc toc.

Marco : tu attends quelqu'un ?

Moi : non, c'est bizarre.

Je me lève et vais ouvrir la porte.
Claque.
Antoine. Pourquoi ? Comment ? Lui ?
Il esquisse un sourire gêné.
Je suis littéralement sous le choc, je ne sais plus parler ni bouger.

J'entends Marco qui se lève et qui se dirige vers nous. Non s'il te plaît, arrête, reste dans le fauteuil.

Antoine : je..euh..désolé il faut que je te...

Marco : c'est qui ? Dit-il en arrivant près de la porte.

Il se met à côté de moi et je pense qu'il fut aussi choqué que moi.

Antoine : oh...dit-il en serrant la mâchoire. Je voulais pas déranger. Je m'en vais.

Je ne savais pas quoi dire, j'étais sous le choque. Il tourna le dos mais Marco lui retint le bras.

Marco : non reste, c'est moi qui part. On se voit demain au centre. Dit-il en ma direction.

Je hoche de la tête. Antoine me regarde, je n'arrive pas à déterminer ses émotions.

Marco sort de l'appartement et descend les escaliers.

Moi : je..euh..entre.

Antoine : ok.

Il avance et je ferme la porte avant de me retourner sur lui.
Je l'invite à s'assoir sur le canapé.

Moi : je t'écoute.

Antoine : je..hum. Tu sors avec Marco ? Dit-il neutre.

Moi : non pas du tout, c'est un ami. Et puis qu'est ce que ça peut te faire maintenant ?

Antoine : euh.. Je suis venu m'excuser Manon. Je t'aime et je veux que tout redevienne comme avant.

Moi : tu es culotté quand même. Tu crois que je vais te pardonner aussi facilement, Antoine, tu ne peux même imaginer le nombre de nuits où je pleurais à cause de toi. La journée, je travaillais ou je m'occupais du mieux que je pouvais pour ne pas penser à toi mais le soir quand je rentrais et que j'étais seule ici, que je voyais Rio, il n'y avait que toi dans ma tête et j'étais au plus mal.
Tu ne peux même pas imaginer le mal que tu m'as fait, le soir du Réveillon quand tu m'as appelé. Le pire c'est que quand je te voyais à la télé en match et que tu étais tout sourire, j'avais encore plus mal. Je me disais que tu avais trouvé enfin le bonheur que tu voulais.

Antoine : c'est pas vrai et tu le sais, c'est toi qui me rendait le plus heureux.

Moi : mais put*** alors pourquoi tu m'as laissée comme une grosse merde ??

Antoine : à vrai dire, je ne sais pas vraiment. J'avais peur, peur que tu me manques trop, peur de te voir partir pour un autre. J'avais peur que tu m'oublies. Et ce sourire que tu vois pendant les matchs sont pour ma famille mais surtout pour toi parce qu'à chaque fois que je marque, je te vois toi. Je te vois sourire, je te vois me regarder, me dire que tu m'aimes. Je ne pense qu'à toi, et ça tous les jours à toutes les heures.
Je suis profondément amoureux de toi et je sais que j'ai merdé ces 4 derniers mois. Je t'ai abandonné comme un lâche, j'ai agi comme un minable et je m'en veux.
Si j'avais été toi, je ne m'aurais même pas laissé entrer ici. Je sais que ça va être difficile à me pardonner mais sache que je ferai tout pour que ça remarche entre nous. Je sais que tu es la femme de ma vie, Manon. J'ai aussi pris peur de mon amour envers toi, je n'ai jamais aimé une personne aussi fort que toi et te savoir vivre à des centaines de kilomètres m'a effrayé. Je me pensais courageux et fort pour surmonter cette situation et finalement, j'ai agi comme un gamin.

Waw je ne m'attendais pas à un tel discours. J'ai envie de le pardonner mais je sais que ça sera trop facile et ça signifiera que ce que j'ai vécu ces derniers moi ne m'a pas affecté. Je veux qu'il sache que j'ai souffert et je pense que ça ne sera pas facile avant que je reprenne une totale confiance en lui.

Antoine : je comprendrai que tu veuilles plus me voir Manon, mais garde en tête, s'il te plaît, que je t'aime, plus que tout au monde. Je veux que tu saches que tout ce qu'on a vécu ensemble était les meilleurs souvenirs de ma vie.

Moi : Antoine...

Antoine : tu me déteste c'est ça ?

Moi : non bien sûr que non même si je t'avoue que le 24 oui, je veux moi aussi essayer pour nous deux mais ça va être difficile, déjà de te pardonner rapidement mais surtout de retrouver toute la confiance que j'avais en toi.

Antoine : alors tout n'est pas perdu ?

Moi : non...dis-je avec un léger sourire.

Antoine : je sais que ça va te paraître totalement ridicule...dit-il rigolant doucement.

Aww son rire m'avait tellement manqué. Ne craque pas Manon.

Antoine : mais est ce que je peux juste te tenir la main ?

Moi : euh oui..dis-je en rigolant un peu.

Antoine : tu m'as tellement manqué, Manon. Dit il en prenant ma main.

Wow le frisson instantané. Lui aussi m'avait terriblement manqué.

Moi : je suis sûre qu'on va y arriver. Dis-je en posant ma tête sur son épaule.

Il me caresse la paume de la main avec son pouce, ça m'apaise directement.
Rio vient se mettre sur les genoux d'Antoine.

Antoine : aww qu'il a grandi ! J'aurais tellement voulu le voir grandir...

Moi : tu lui as manqué aussi je pense. Dis-je en souriant à la vue du chaton se frottant à Antoine.

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💙Chapitre 46💙
Voilà un chapitre un plus réjouissant ahahah !
J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à voter et commenter ;)
La fiction a dépassé les 50k de vues ! Juste merci infiniment !
Si vous voulez faire quelque chose de spécial pour fêter ça, n'hésitez pas à me dire quoi en commentaire ;)
Gros bisous,
Manon.