Chapitre 10: Lui

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C'est ma voisine de chambre, la femme qui se trouvait en face de ma cellule... Comment l'ai-je reconnue ? Je ne sais pas trop, elle a un visage marquant. Les traits de son visages sont sans doute à l'origine de ce sentiment de tristesse qui m'a envahi lorsque je l'ai aperçue. C'est donc ici qu'elle était pendant tout ce temps... Allongée sur mes autres camarades de cellule, ceux qui étaient au même étage que moi, ceux qui se sont enfuit le jour d'où remontent mes plus vieux souvenirs pour l'instant. Ils sont tous morts.

J'enterre la femme avec Arwen et nous rebouchons la tombe avant de nous retourner et de nous apercevoir en même temps que la princesse a disparu.

Arwen me regarde avec étonnement et tend sa main vers le mur derrière moi. Je me retourne et je vois le boulet courir le long du mur vers la forêt. Arwen prend son pistolet et me le montre. 

- Prends ton arme et tourne le canon deux fois à droite puis l'inverse si tu veux le ranger.


- Ça sert à quoi ? Je demande tout en faisant ce qu'il demande.


Le pistolet change de forme, il prend l'apparence d'un jouet en plastique blanc avec un néon bleu, le canon s'est agrandit aussi. Mais c'est beaucoup trop lourd pour que ce soit du plastique. La transformation n'est pas encore terminée, maintenant, l'arme remonte sur mon bras. Un peu en panique, je recule, mais Arwen me fais signe qu'il n'y a aucun danger.

                                                                                (Référence à Portal)

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                                                                                (Référence à Portal)


Une fois cela terminé, Arwen m'explique que c'est un téléporteur, et me dit de pointer le canon sur le mur, derrière miss Bécasse, puis d'appuyer sur la gâchette afin d'y parvenir le plus rapidement possible et sans qu'elle ne nous voit.

- Tu peux me dire pourquoi on en a besoin de cette pimbêche, c'est un boulet, elle ne nous sert à rien !

- S'il te plait Arwen, elle est primordiale pour la réussite de la mission, il faut la mettre en sécurité tant qu'elle ne se rappelle de rien.

Je fais donc ce qu'il me demande, non sans rechigner et en moins d'une nanoseconde après avoir appuyé sur la détente, je me retrouve près du mur à environ une cinquantaine de mètres de ma position précédente.

Tout d'abord surpris, je reste sans bouger, puis, lorsque je vois Arwen disparaître à son tour, je tourne à nouveau le canon, mais cette fois-ci vers la gauche, le range, et me met à la poursuite du Petit Chaperon Bleu.


Arrivé à sa hauteur, au coin du mur, je l'attrape par la taille et immobilise l'un de ses bras. Elle tente de se dégager par tous les moyens en gesticulant dans tous les sens mais c'est inutile. Au même moment, Arwen est arrivé devant elle pour la surprendre et arrêter sa course folle.

- Où vas-tu comme ça princesse, on a encore besoin de toi. Murmure Arwen avant de me demander de le suivre dans la forêt avec la cruche .

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