Chapitre 4: Lui

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Alors que je me relève, je sens quelque chose dans mon cou, je n'ai pas le temps de me rendre compte de ce qu'il se passe, je ne peux plus retenir mes paupières qui se ferment alors que je tombe. C'est mauvais ça, très mauvais...

Et merde, je suis toujours dans cette chambre, ils m'ont laissé par terre.

- Bravo, même pas capable de me remettre sur le lit.

Je vois quelqu'un s'approcher de l'ouverture de la porte, il fait la même taille que moi, on dirait un des gars qui sont venus me... ils m'ont fait quoi d'ailleurs ? Ses cheveux clairs sont rasés, comme à l'armée et sa peau pâle, fait ressortir ses yeux foncés.

- T'es enfin réveillé, on avait pourtant pas mit toute la seringue !

Quoi, ils m'ont drogué ? Mais ils sont malades, ils avaient des armes et des protections et je ne pouvait même pas me défendre ! Ils sont si faibles que ça ?

- J'ai dormis combien de temps ? J'essaie de paraître le plus calme possible, je suis tellement en colère, je ne comprends pas pourquoi ils me font ça.

- Un peu plus d'une heure et demie, pourquoi y a quelqu'un qui t'attends ? Il se met à rigoler.

Je ai déjà marre de lui, alors quand il voit mon regard haineux il s'arrête.

- Ça va c'est juste une blague, t'es pas obligé de me regarder comme ça, c'est pas de ma faute si tu es ici, c'est pas moi qui décide.

- Tu dis ça juste pour déculpabiliser, mais t'es tout autant responsable que les lâches qui te servent d'amis ou de patrons!

Là, je l'ai bien énervé et j'en suis fier.

- Tu peux dire ce que tu veux je n'ouvrirai pas cette porte, tu va rester bien sagement dans cette pièce !

Son petit sourire en coin me confirme ses paroles, ce qui me donne encore plus envie de le frapper.

Rhaaaa, s'il n'y avait pas cette camisole, ainsi que la porte qui nous sépare, je l'aurai déjà tué.

- MAIS? QU'EST-CE QUE VOUS ME VOULEZ ? Si c'est une blague, je trouve ça vraiment très réussit, mais ça m'énerve plus que tout !

Je crois que j'ai peut-être parlé un peu trop fort, mais ma colère à prit le dessus.

- Hum, une blague ? Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question, je suis juste chargé de garder les salles pour éviter un nouvel incident.
Il rigole en prononçant le mot blague.
Ça n'en serait donc pas une ?

- Quand suis-je arrivé ici ?

- Comme je viens de te le dire, je n'en sais rien. Et même si je le savais, je ne te le dirais pas. J'adore te voir en colère et impuissant.

- Je te jure que dès que je serai sorti d'ici, tu sera le premier que je tuerai.

- Haha, je peux te dire une chose dont je suis certain, Tu... ne sortira... JAMAIS... de cet endroit !

- Comment ça JAMAIS ? Je ne suis pas fou, et une fois qu'ils s'en rendront compte, ils me relâcheront !

Il sourit et se retourne pour reprendre son poste, c'est-à-dire, au garde-à-vous à coté de la porte de ma chambre.

Après ça, je lui intime de me dire pourquoi, je lui gueule dessus, mais il ne répond pas.
Je crois qu'il n'a pas bien compris la partie où j'ai dis que j'allai le tuer.

Je lui demande d'un ton désespéré :

- Est-ce qu'on peut au moins m'enlever la camisole ? Ça me démange a un endroit où tu n'aimerais pas aventurer tes mains.

LIÉSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant