Chapitre 6

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Je crois que ma folie revenait. Je voulais tout casser, absolument tout. Luke m'exaspérait. Je ne comprenais pas comment ont pouvais être aussi joyeux, aimé autant la vie. Il était le seul à voir quelque chose en moi, que moi même je ne voyais pas, mais quand  cette colère surgissait, plus rien n'existait autour de moi. J'avais fait du mal à beaucoup de personnes dans mon entourage. J'ai vu des larmes sur les joues de ma mère, mes grands parents se lamantaient d'avoir un petit fils aussi pathétique. Toute ma famille avait souffert à un moment ou à un autre. Ma tante, la sœur de mon père, refuse de me voir depuis qu'elle a appris mon orientation sexuelle. Elle avait toujours était homophobe, et quand elle a appris pour moi, elle ne s'est pas gêné de nous le faire remarquer. Ce qui avait crée des tensions avec mes parents. Mes grands parents eux, avaient étaient surpris, mais ils m'ont accepté tel que je suis. Ma mère, à ma grande surprise, l'avait bien pris. Elle n'hésite pas à me taquiner sur ce sujet, mais ses plaisenteries restes correcte. Mon père lui...J'avais vu des tas de choses se dissoudrent à cause de moi. Que ce soit pour mon orientation sexuelle ou autre. Certains membres de ma famille refusaient de me voir. Je les répugnais sûrement.

Au fond de moi, je savais que j'avais des troubles de la personnalité et du comportement, mais sa m'était égal. J'avais toujours vécu avec cela. À treize ans, j'avais dépassé la barre des dizaines de psycologues. Je cumulais les antis-dépresseurs, et avait était interné en hôpital psychiatrique pendant deux semaines. Je savais que je n'étais pas comme les autres, que j'avais un sérieux problème. Les gens me voyaient comme un monstre, un psycopathe dont ont à pitié. Moi je me voyais comme un pauvre type qui vit avec un passé chargé en émotions. Comme un pauvre type seul, dépressif, et abruti. Bien sûr, c'est dur d'accepter qu'on ne vait rien dans ce bat monde, mais il faut voir la vérité en face pour la dissimuler. Personnes ne me demande comme je vais, et c'est mieux ainsi. Je n'aime pas mentir, mais depuis des années, j'étais obligé. J'avais appris à vivre, ou plutôt à survivre, avec ces démons qui me dégradent un peu plus chaques jours.

L'aube avait pointée le bout de son nez, et je n'avais pas fermé l'œil de la toute la nuit. Je n'avais pas envie de retourner au lycée, voir tous ces yeux rivés sur moi. Entendre des chuchotements et des rires quand je passe devant eux, me donnent vraiment pas envie de remettre les pieds dans l'etablissement. Je préfére jouer avec ma lame sur mon bras, et éventuellement casser deux ou trois objets à ma prochaine crise. Je n'avais pas envie de revoir les beaux yeux bleus de Luke, son regard qui me fait une sensation étrange dans mon ventre. Je ne voulais pas non plus revoir son sourire qui peut illuminer la journée de n'importe qui. Moi j'en avait envie, je voulais lui dire à quelle point il m'appaise, à quel point je me sent bien auprés de lui, mais quelque chose en moi me l'interdisait. Quelques chose, une sensation étrange me disait de rester seul. J'étais bon qu'à sa, à rester seul.

L'horloge du salon indiquait midi. Je n'avais pas faim. Je mangeais peu depuis quelque temps, et c'étais mieux ainsi. Agenouillé sur le parquet du salon, je frottais le sang que mon bras avait laissé s'échapper dû à mon passe temps favoris. Il étais à peine sec, donc assez facile à effacer. Si ma mère avait était là, j'aurais passer un sale quart d'heure. Elle détestait me voir souffrir, elle détestait et ne comprenait pas pourquoi je m'infligeais une telle souffrance. J'avais essayé de lui expliquer que c'était une sorte d'échappatoire, que sa me libérait de toute la souffrance qui me rongeait, mais elle ne comprenait pas. Personnes ne peut comprendre. En pensant à elle, une larme c'était échapper de mes yeux pour rouler le long de ma joue. Je m'empressais de l'essuyer avec le renvers de ma manche, et me laissait tomber sur une chaise près de la fenêtre. Penser à elle me rappeller à quel point j'avais pu la faire souffrir. Je savais que je l'avais fait pleurer plus d'une fois, que j'ai vraiment était dûr avec elle. Je crois que sous mes faux airs de garçon insensible, j'étais encore un petit garçon qui avait besoin de sa mère. J'avais besoin d'être rassuré en permanence. Avec Luke, j'avais cette sensation. Cette sensation que rien ne peut m'arriver. J'aimais bien ce sentiment, je crois que j'en devenais accro. Je devenais accro â cette sensation. Je devenais accro à Luke.

J'avais reçu plusieurs appels de Luke que j'avais ignoré. Je ne voulais pas lui parler. Je ne voulais pas gâcher notre amitié. J'avais assez fait de dégâts. Je ne comprend pas comment Luke pouvait toujours me parler, ou même s'inquièter pour moi alors que j'étais un démon ambulant. Il ne savait pas le tiers de ma vie, et si il le savait, il ne voudrait plus jamais entendre parler de moi. Ce que je peut comprendre. Calum était le seul à qui je me confiais. Il savait absolument tout de moi, et il ne ma jamais juger. Il me conseillait, et ne s'énervait jamais. Peu importe ce que je faisais. C'est ce que j'aimais chez lui. Il ne me jugeait jamais. Et je crois qu'au fond de moi, je voudrais que Luke, comme Calum, m'écoute et me conseille malgré mes démons. C'est ce que j'espère, même si je sais qu'il n'est pas Calum, qu'il ne me comprendrais sûrement jamais. Il s'en ira, comme tous les autres. Il fera semblant de s'intéresser à moi, il m'embrassera une ou deux fois, puis quand il se rendra compte que je suis raide dingue de lui, il me laissera, et ira raconter à tous le lycée que Ashton Irwin, le jeune imbécile de service est tombé amoureux de Luke Hemmings, le beau garçon aux yeux bleus. Je chassais ces idées de ma tête, avant de m'apperçevoir que j'étais assis depuis plus de trois heures. Je me relevais difficilement, essayant de chasser la crampe que j'avais aux jambes. Je rangeais à la chaise à sa place respective, avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte. Je n'avais vraiment pas envie de voir quelqu'un aujourd'hui. Je ne prêtais pas attention à la personne qui tambourinait sur la porte, mais au fur et à mesure ce bruit devenait perturbant. Je me dirigeais vers la porte avec mes jambes qui tremblaient. Je tournais la poignée, et restais bouche bée en ouvrant la porte. Je m'imaginais un tas de personnes qui pouvait venir me voir, un psycopathe, un pédophile, n'importe qui, mais pas lui...
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Je suis vraiment désolé de vous avoir fait attendre pour ce chapitre. Je l'ai fait un peu plus long vu que je n'avais pas posté depuis longtemps.

Je tiens également à vous remercier pour tous vos vues, c'est juste énorme. Merci également pour vos commentaires et vos votes. C'est juste dingue...💘

Merci d'avoir lu 😘

Psychose | lashton  [TERMINÉ] Where stories live. Discover now