Aime-moi si tu peux. T2

» Chapitre 15.

Point de vue d'Abigail.

Au bout de dix minutes, j'ai enfin reprit mes esprits. Je sors des toilettes, l'air de rien. Je vais m'enfermer dans mon bureau pour travailler sur ma thèse, j'ai mon PowerPoint à commencer. J'allume mon ordinateur et tape mon mot de passe. J'entame mon PowerPoint grâce aux fiches que je me suis préparée.

Je reçois un Mail, j'ouvre ma boite mail.

« De : Rayan Parker. P-DG de Park & Co, Newcastle.
À : Abigail Burton

Objet : Excuse

Mademoiselle Burton,
Je viens prendre de vos nouvelles. Depuis ce matin que vous vous êtes enfermés dans votre bureau, on ne vous a plus vu. Et si vous vous demandez pourquoi je ne bouges pas mon postérieur, c'est parce que j'ai peur de me prendre un coup de pieds dans le cul.

Pardon bébé. »

Je souris en secouant la tête. Je me mordille la lèvre, je ne sais pas trop si je dois lui répondre ou pas. Je reprends mon PowerPoint. La porte de mon bureau s'ouvre et je sursaute.

_ Tu viens pas manger ? C'est Coopney.
_ Déjà ?! Mais quel heure est-il ? Je regarde ma montre. Ah, oui, effectivement !
_ Allez, dépêche-toi ! J'ai faaaaim ! Elle frappe des mains et je me léve, je pousse un rire.
_ Alors je te jure !

On sort de mon bureau puis on descend manger. Je n'ai pas envie de voir Rayan, mais je ne peux pas rester sans me nourrir. Je vais l'éviter, puis si je le croise, je l'écouterai parler et répondrai seulement s'il sagit de boulot.

_ T'es sûre que ça va toi ? Demande Coopney.
_ Oui, oui. Pourquoi ?
_ Je ne sais pas, tu es bizarre. Elle hausse les épaules.
_ Je vais te le dire... En fait, Brad et moi... Ça s'est terminé hier soir.
_ Quoi ?! Elle s'écrit à moitié alors qu'on pénétrait dans la cafétéria.

Je roules des yeux. J'aurrai du me douter qu'elle réagirait comme ça. Quel idiote j'ai été en ne réfléchissant pas avant d'ouvrir ma bouche.

_ Non mais Abby, pourquoi ? Brad est l'homme parfait.

Peut-être pour toi, mais pour moi, ce n'est pas lui l'homme parfait. Qu'est-ce que tu racontes Abby ? Rayan est loin d'être parfait, il a tout les défauts du monde. L'homme parfait n'existe pas.
Je me contente d'hausser les épaules en grimaçant. On se prend un repas puis on va s'asseoir à notre table habituelle. On commence à manger dans le silence. Je ne vois pas Rayan -non pas que je le cherches du regard- et c'est tant mieux. Mon télèphone vibre sur mon plateau. C'est Brad, je décroche en m'excusant auprès de Coopney.

_ Allô, oui ?
_ Hey, c'est moi. Il semble gêner, je ris.
_ Je sais, j'ai gardé ton numéro, ne t'en fait pas.
_  Je ne te dérange pas.
_ Non, Brad. Que veux-tu ?
_ J'aurai besoin de savoir ce que je peux prendre dans l'appartement ?
_ Attends deux minutes s'il te plaît, je sors dehors.

Je repose mon télèphone sur le plateau, je m'excuse à nouveau, auprès de Coopney.

_ T'en fait pas, c'est rien, vas-y ! Elle me sourit.
_ T'es un chou.

Je me lève et me penche en avant pour lui embrasser la joue. Je prends mon plateau et me dirige vers la sortie. Je pose mon plateau et ratrappe mon télèphone.

_ Allô ? Je sors dehors, côté parking. Il n'y a jamais personne à cet heure-là.
_ Oui ?
_ Je suis là. Alors dit-moi ?
_ Je.. Je peux prends la table du salon ?
_ La petite ? Je souffle en poussant la porte qui mène au parking avec mes fesses.
_ Oui. Dit-le moi si ça te dérange.
_ Non, non, prend-la. Je reste face au voiture et les regarde tour à tour.
_ Euh... Et la télé ?

Je ferme les yeux en me tournant vers le mur en métal de la société. Je me rends réellement compte que je ne suis pas avec Brad et que, ce soir, à mon retour, il ne sera plus là. Une boule se forme dans ma gorge.

_ Prend ce que tu veux, Brad. Je dis la voix tremblante.

J'ouvre les yeux et je sursaute en voyant Rayan, adossé au mur, la cravate relâchée et une cigarette en main. Il la porte à sa bouche et recrache la fumée tout en me fixant. Je ferme les yeux, j'ai l'impression de retrouver celui du lycée. Mama, je craque.

_ Je vais devoir te laisser, je dois retourner bosser, j'informe Brad.
_ Pas de problème, bye Abby.
_ A plus !

Je racroche puis fourre mon télèphone dans la poche de ma veste. Je m'approche de Rayan de deux pas, je garde mes distances.

_ Je croyais que tu avais arrêté de fumer, je souris.
_ Je le croyais aussi, il exhale la fumér encore une fois en me regardant intensément. C'était ton fiancé ?
_ Ouais. Je recule vers la porte, je l'ouvre et pivote une dernière fois vers Rayan. Ex-fiancé.

Et sur ces mots, je rentre en laissant la porte se claquait derrière moi. Je n'ai pas vu la réaction qu'il a eu quand je lui ai dis, je ne veux pas savoir. Il est avec Rachelle et c'est très bien comme ça. Il a décidé de rester en contact avec elle et pas avec moi, c'est son choix.

_ Abigail ? Je frisonne au son de sa voix, mais je ne me retournes pas pour autant. S'il te plaît, attends-moi.

Il m'aggrive le bras alors que j'allais sortir du couloir obscure pour revenir dans la foule d'employés. Je suis propusée sur son torse. Sa respiration est rapide, ses cheveux ébouriffiés et il est tout débraillé.

_ Rayan, qu'est-ce que tu fais ? Je demande d'une voix brisée en m'écartant.
_ Comment ça ex-fiancé ?

Je soupire et jette des regards à droite, à gauche pour voir si personne n'est dans les parages pour nous voir. Je prends sa cravate et la lui resserre. Il me prend les coudes et me secoue.

_ Abigail !
_ Arrête, tu me fais mal.
_ Pardon. Il me lâche en levant les mains en signe d'approbation. Dit-moi...
_ Putain, c'est pas compliqué à comprendre ! Je cris dans mes chuchotements.
_ Pourquoi ?
_ Parce que c'est comme ça. Et ça ne te regarde pas, bordel.

Je lui mets un coup dans le torse avant de me retourner et de partir.

Point de vue de Rayan.

Cette fille me rend fou. Si elle savait tout, elle ne serait pas si en colère contre moi. Elle m'aimerait autant que moi, je l'aime. Bordel ! J'en suis fou. Je n'ai jamais cessé de l'aimer, jamais, depuis le lycée. Elle est mon monde, mon univers. Je la veux pour moi seul. Je mentirai en disant que je ne suis pas content que ce soit terminé avec ce Brad. J'ai l'impression qu'elle est trise. Je n'arrive pas trop à savoir si c'est pour lui ou si c'est parce qu'elle a découvert que "je" m'étais fiancée avec Rachelle, la pire des garces qu'elle détesté à l'époque du lycée.

Bordel, quel con !

Je dois lui dire toute la vérité, sinon, je ne la récupérerai jamais.

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De quel vérité nous parle Rayan ?

Yo, j'voulais m'arrêter sur la fin du point de vue d'Abigail mais j'avais oublié Rayan, mdrrrr so j'en n'ai quand-même mit un peu.

Bon, sinon, je ne sais pas s'il y aura d'autres chapitres dans le week-end. La semaine des CCF (Contrôle en Cours de Formation, donc ça compte pour le bac. Au cas où vous saviez pas) approche et je veux réviser. J'ai de la famille en plus alors voilà... Les études d'abord, alors je vous promets rien.

J'vous aimes quand même ahah,
Bisouuuuuus💕
Manon🦄