» Chapitre 4.

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Point de vue de Rayan.

       Le déjeuner ne se termine pas, nous ne cessons plus de bavarder. Cinq années sans se voir, c'est long. Tellement long.

_ Excuse-moi, elle se lève. Je dois aller au toilette.
_ Je t'en prie !

Elle me sourit puis se dirige vers les toilettes, à l'autre bout du restaurant. Je regarde ma montre et grimace. On devrait déjà être retourner au bureau mais je m'en fou. Je voudrais que ce moment avec elle ne cesse jamais. Elle me rend fou. Sans réfléchir, je me lève et me dirige vers les toilettes, non pas pour les Hommes mais dans celles pour Dames. J'ouvre la porte et suit presque heureux de trouver Abigail seule devant le miroir. Je l'atrappe par la taille et la plaque contre le mur. Je l'embrasse pleinement en posant ses mains sur elle. Elle tente de me repousser mais je résiste. Sa bouche me supplie de continuer tandis que ses mains me rejettent.

_ Rayan... S'il te plaît...

Ma bouche quitte finalement la sienne et son regard s'imprègne du mien, je me lèche les lèvres en espèrant la faire craquer avec ceci.

_ Qu'est-ce qu'il y a bébé ?

Elle ferme les yeux et soupire discrètement. Je me souviens combien elle aimait ce surnom à l'époque. Ça l'exciter beaucoup et aujourd'hui, j'espère que ça l'excite encore. Sa manière d'y réagir me laisse le croire.

_ Je ne dois pas faire ça, je ne peux pas, j'ai...
_ Tu ne dois pas ou tu ne veux pas ?

Je la coupe et elle se mordille les lèvres. Elle baisse la tête et semble réfléchir à ma question. C'est vrai quoi ! Je vois dans ses yeux un profond désir. Un désir presque identique au mien.

_ Et puis merde !

Elle m'atrappe par la cravate et colle ses lèvres aux miennes. Elle défait ma cravate tandis que je passe ma main sous sa culotte pour tripoter son clitoris. Elle gémit et mes baisers aspirent ses soupirs. Je n'attends plus, j'ai déjà trop attendu. Je déboutonne mon pantalon et descend mon boxer, je fais de même pour elle et je ne tarde plus à rentrer mon pénis dans son sexe déjà très humide. Je grogne dans son cou tout en poursuivant mes coups de bassin brutal et sauvage. Cette femme me rend fou.

_ Putain ! Jurai-je en la voyant en pleine extase.

Elle me supplie d'y aller plus vite, plus fort mais ce qu'elle ne sait pas c'est que je suis déjà au maxixmum. Je m'enfonce un peu plus en elle chaque fois et j'adore ça. Je la sens se tordre et elle se lâche en un orgasme intense. Je ne tarde plus non plus pour éjaculer. Je pose un tendre baiser sur ses lèvres avant de me retirer d'elle et de remettre mon boxer et rattacher mon pantalon et ma ceinture noir. Abigail fait de même et retourne devant le mirroir pour faire disparaître le désordre de ses cheveux. Pour ma part, je la trouves magnifique comme elle est. Ça me plait de la voir les joues rosies, les lèvres gonflés, les cheveux emmêlés parce que je viens de la baiser brutalement dans les toilettes du flunch.

Nous sortons sans nous adresser un mot puis retournons pour prendre nos affaires et repartir pour le bureau.

Point de vue d'Abigail.

Dans la voiture, sur le chemin du retour, c'était glacial. Personne de nous deux n'a parlé. Du parking souterrain, de l'ascenseur à nos bureaux aucuns de nous deux a décroché un seul mot.

Aime-moi si tu peux. T2Where stories live. Discover now