» Chapitre 9.

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Point de vue d'Abigail.

Rayan Parker est d'une telle arrogance, d'une telle prétention. Il es trop sûr de lui, d'avantage qu'autrefois. Il a osé à voix haute, indirectement, que j'étais faible face à lui et ça, je n'ai pas pu le supporter. Ça m'a fait prendre conscience de certaines choses. J'ai été faible face à Rayan depuis son arrivée dans l'entreprise. Je l'ai laissé me mener à la baquette comme un petit chien sans défense. J'ai un petit ami, merde. Je ne veux plus jamais qu'il me touche, ni même qu'il me frolle. Il suffit de rien pour me faire craquer. Je me mordille les lèvres plusieurs fois avant de descendre du train à mon arrêt. Je marche jusqu'au parking, où Brad doit certainement déjà m'attendre. Il vient me chercher le vendredi, puisqu'il débauche plus tôt que moi.

Nous sommes chez nous. Je suis sûre mon ordinateur portable, en train de bosser encore. Brad débarque dans le salon avec un chocolat chaud comme je les aime.

_ Tiens, il me le tend et s'assoit.
_ Merci, je lui souris.
_ Abby... Tu travailles trop...
_ Je sais... Mais je n'ai pas le choix.

Il se penche pour m'embrasser, il ferme mon ordinateur en même temps. Je réagis, je m'écarte et grimace en fronçant les sourcils.

_ Eh mais, qu'est-ce que tu fais ?
_ Et toi, qu'est-ce que tu as ? Il répond après plusieurs secondes.
_ Quoi ?! Je réponds, ne comprenant pas sa question.
_ Tu es changée Abby, je ne te reconnais plus.
_ Il faut que je te parles Brad.
_ Je t'écoute, mon amour. Il sourit et je me mords la lèvre inférieure.
_ En fait, il s'avère que... Je me bloque, j'exhale bruyamment en penchant ma tête en avant et grognant.
_ Dit-moi.
_ Mon boss c'est mon ex. Je dis rapidement en me redressant. Voilà.
_ Euh... Il grimace et passe une main dans ses cheveux. Je ne vois pas où tu veux en venir en fait.
_ Sa mère nous a invité à dîner chez eux demain soir.
_ Et c'est pour cette raison que tu m'as esquivé toute la semaine ? Il demande d'un ton surpris.
_ Oui, je mens.
_ Il ne fallait pas, mon amour..

Il me guide dans ses bras et pose un baiser sur mon crâne. Je rumine discrètement lorsque ses bras sont entremêlés autour de moi. Je mens et je déteste ça. Il faut impérativement que tout cela cesse, et au plus vite.

_ Mais ne compte pas sur moi pour ce dîner, il me lâche des bras et se lève pour partir dans la chambre.

Je grogne en jettant un coussin du canapé par terre. Je prends mon portable et envoie un message à Thea pour l'appeler au secours.

Point de vue de Rayan.

En rentrant chez moi, j'appréhende la rencontre avec ma mère. Je lui en veux d'avoir inviter mon ex et son nouveau fiancé à un dîner de merde où je suis sûr de me faire chier. Je range la voiture dans le garage et entre dans la maison par la cuisine. Pour éviter de rencontrer ma mère, je monte dans ma chambre. Je sais que je réagis comme le gamin que j'étais à l'époque du lycée mais quand il s'agit d'Abigail, c'est comme si rien n'avait changer, comme si le temps s'était arrêté au moment où on était ensemble et heureux.

_ Tu ne vas quand-même pas bouder ? Je sursaute à l'entente de la voix de ma mère dans ma chambre.
_ Tu pourrais frapper.
_ Cette chambre n'a pas changé d'un poil...

J'observe ma chambre. C'est vrai que rien n'a changé, tout est resté intact. Je n'y avais pas vraiment prêter attention depuis une semaine que je suis revenue ici. Je n'avais pas prit le temps à vrai dire. Je soupire en balançant ma tête en avant et fermant les yeux.

_ Rayan... Ma mère s'assoit à côté de moi, sur mon lit. Je n'aime pas te voir comme ça.
_ Comment comme ça maman ?
_ Sans vie.
_ Quoi ?! Je me redresse et la regarde. Mais j'ai une vie maman. Je suis le PD-G de Park & Co.
_ Oui, mais à part ça, Rayan ? Quand vas-tu me trouver une parfaite belle-fille pour me faire de beaux petits-enfants ?

J'écarquille les yeux, elle me choque. Est-ce qu'elle est sérieuse ? Une belle-fille donc une femme pour moi ? Il en est hors de question. Ni pour le mariage, ni pour devenir père.

_ Je suis trop jeune, puis je ne veux pas d'enfants.
_ Tu changeras vite d'avis.
_ Non, jamais, maman. Je suis la trace de mon père, je serais donc un salaud, pas un père. Je ne veux jamais que qui que ce soit vivent ce que j'ai vécu avec mon propre père.

Elle a les larmes aux yeux. On dit que la vérite fait mal. Il faut croire que celle-ci aussi. Mais je prends conscience que j'ai peut-être été trop dure dans mes mots ou trop loin dans mes propos. Je n'aurai pas dû dire ça à ma mère même si c'est la pure et simple vérité. Je me lève, je prends mes jambes à mon cou si on veut.

_ Tu vas où, Rayan ?
_ Je crois que j'ai besoin de prendre l'air. Je parle vite et sort de ma chambre.

Je vais dans la salle de bain. Je me déshabille rapidement, j'enfile un tee-shirt noir er l'un des jeans que je portais à l'époque du lycée. Ne me dites pas que j'ai grossi ? Il a du mal à passer mais je finis par l'attacher. Après ça, je dévale les escaliers, je vais dans le garage et monte dans l'une des nombreuses voitures qui n'ont pas roulé depuis six ans. Je monte dans la décapotable que j'avais lorsque j'étais au lycée. Je prends mon téléphone dans ma veste en cuir. Je tape un message à Abigail.

"Tu es libre là?"

Elle me répond de suite alors j'espère que oui.

"Euh... Ouais?"

"Rendez-vous au parc ?"

J'aimerais tellement que tout redevienne comme avant.

Elle, moi, nous.

________________________

Se rendra-t-elle au point de rendez-vous donné par Rayan ? Que cherche-t-il ?

Heeeeeeey, comment allez-vous ? Je suis enfiiiiin en week-end. Fin enfin est un bien grand mot car je trouves que la semaine est passée super vite.
J'ai tellement bossé que je craingnais ne pouvoir vous écrire aucun chapitre mais disons que j'ai bien su gérer mon temps. 😋

Lot of love,
manoooooooon💕🦄

Aime-moi si tu peux. T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant