59. Une femme c'est comme une parole si t'es un bonhomme t'en as qu'une

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Je me voyais mal lui dire la vérité.

J'avais grave l'mort, tout ce passait bien jusqu'ici...

Je pouvais pas gâcher notre complicité et risquer de perdre sa confiance pour une meuf que je calcule même pas.

« - C'est une meuf qui est sorti avec un de mes potes. Cette folle depuis que je l'ai vu une ou deux fois avec lui, elle croit on est amis. La calcule pas...

Amira : J'espère que tu ne me mens pas Imran.

- Tu sais très bien que t'es la seule Amira... On va pas se prendre la tête pour sa gueule ! Ça en vaut pas la peine. »

Je l'ai serré dans une longue étreinte avant de lui faire un bisou.

Elle avait aucune raison d'être jalouse de cette fille, pour moi elle n'arrivait même pas à la cheville de ma femme.

J'ai continué à la rassurer et on a fini par aller se coucher.

[...]

« Adnane : Envoie la boîte derrière toi s'te plait. »

Je lui passe la petite boîte qu'il m'a demandé.

Quelques secondes plus tard on entend la porte claquer.

J'entends le bruit insupportable de ses talons, donc avant même qu'elle n'arrive devant moi je devine que c'est Maria.

Je sais toujours pas à quel moment elle a cru qu'elle était la bienvenue ici. Faudrait que je pense à fermer la porte à clé derrière moi.

« Maria : Imran !!! Coño, que te den ! Idiota !!! Tu as gâché mon rendez-vous !

- Ferme ta putain de gueule et insulte  moi juste encore une fois je te mets la tête dans le mur.

Maria : Ça t'as amusé de faire tomber mon plan à l'eau c'est ça ? C'est quoi ton foutu problème ?!

- T'as commencé à me chercher, fallait bien que je réponde à ça.

Maria : Non, moi j'ai compris ton petit jeu ! Tu ne supportes pas de me voir avec un autre homme !

- Oulaaaa ! Je m'en bat les couilles de ta gueule en faite, je crois c'est ça que tu comprends pas. T'as essayé d'te faire remarquer devant ma femme et j'ai pas apprécié. Mais de toi directement je m'en tape. »

Adnane nous regardait choqué. Il comprenait pas tout, mais elle aussi je sais pas pour qui elle se prend. C'est personne pour moi et elle commence à me gaver à se faire des films à tout bout de champs.

« Adnane : Bon les mecs, moi je reviens. »

Il me laisse avec une folle, mais est-ce qu'il est sérieux lui ?

Je crois vraiment qu'elle est atteinte la meuf. Y a quelques secondes elle était en train de me prendre la tête... Et là depuis qu'Adnane est parti dans la pièce d'à côté elle commence à se dandiner cheloument.

« Maria : Tu peux pas me faire croire que t'apprécies pas tout ça Imran... »

Elle commence à déboutonner sa chemise.

« - Rhabilles-toi, t'as sûrement l'habitude de tous les mettre dans ta poche comme ça, mais moi tu m'intéresses pas.

Maria : Pourtant, tes yeux me disent le contraire... »

Elle était en soutif devant moi, je vois qu'elle a même faillit oser le retirer.

Rien qu'elle voulait me chauffer.

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant