51. Ce qui nous sépare mon amour c'est les billets mauves

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À mon réveil, je suis allé me doucher directement. Ensuite j'ai rejoins ma femme dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Elle faisait la vaisselle donc je suis arrivé derrière et je l'ai enlacé.

« - T'as fais des gaufres ?

Amira : Oui. -sourire-

- Hella ! »

J'ai fais un croc dedans.

« - En plus elles sont atroces !

Amira : Ça m'fait plaisir que tu aimes. -rires-

- Ma femme c'est une cuisto aussi, donc c'est normal. -clin d'œil- »

Elle avait dead ça, c'était vraiment trop bon. J'ai mangé comme un gros lard.

« - Tes examens c'est pour bientôt, t'es prête ?

Amira : J'suis stressée un peu, du coup j'ai peur que ça m'fasse tout oublier.

- T'inquiètes pas, t'es intelligente, ça se passera bien. Je t'accompagnerai.

Amira : Merci. -sourire- »

Amira c'est un rayon de soleil pour moi. Elle est toute mignonne, toujours souriante...

« Amira : Et toi t'en es où ? Je viens de remarquer qu'on parle jamais de tes études... »

Et merde.

« - J'pense pas finir mon année... J'ai besoin d'prendre une année sabbatique. »

Si elle savait que ça fait bien longtemps que j'ai arrêté...

« Amira : C'est quasiment la fin, tu devrais patienter jusqu'au bout... Tu verras ça passera vite.

- Non vraiment, je pense que j'ai besoin d'une pause... T'façons, ça fait longtemps que j'y suis pas allé. »

Elle m'a lancé un sale regard.

« Amira : Dommage. »

Pfiou, j'ai ça en moins à justifier maintenant. C'est un petit soulagement... Heureusement que comme elle était très prise entre les cours, sa famille et moi, elle ne s'est pas aperçue que j'avais tout arrêté depuis longtemps.

« - J'te laisse réviser un peu, je passe chez ma mère.

Amira : D'accord, à tout à l'heure ! »

Je vais embrasser ma femme et j'sors.

J'monte les foutus étages du bâtiment qui m'a vu grandir, et j'ouvre la porte avec ma clé.

J'aimerai sortir ma mère d'ici, même si aujourd'hui j'en ai les moyens, je sais qu'elle se poserai beaucoup trop de questions sur mon argent... Et puis j'aurais pas la force d'lui donner de l'argent sale, elle est si pieuse que j'en aurais pas la conscience tranquille.

À l'entrée, je vois que les chaussures d'mon frère sont là.

J'entre et je me fais accueillir par la femme de ma vie, celle que j'aimerai et qui me soutiendra à vie, ma Oumi...

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant