Chapitre 22

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(musique média)
Nous étions sortis, j'étais face à elle et au lac. Sa main grattait ses cheveux, et elle faisait les cents pas.

-Stiles je suis désolée.. me dit-elle en me regardant dans les yeux.

Je détournai le regard.

-Ecoute moi.. Je sais ce que je t'ai fais c'est cruel.. Mais penses à moi, ma situation.. Je t'aime mais je ne peux pas lâcher Scott.. pour.. pour toi, dit-elle pendant qu'une larme coulait le long de sa joue et s'arrêta sur sa fossette.

-Toi écoutes moi Lydia,  mais tu croyais quoi ? Qu'on était vraiment ami ? Qu'on aurait jamais du être plus ? Tu sais bien que j'ai toujours voulu qu'on soit plus que ça. On se fait la bise à chaque fois qu'on se voit, tu me prends dans tes bras à chaque fois qu'on se quitte. Je n'arrive plus à supporter cet air innocent que tu te donnes, ces crises de jalousie et tous ces regards que je n'arrive pas à comprendre. Notre amitié n'existe pas, elle n'a jamais existé. Regarde nous, regarde à quel point c'est devenu pathétique. J'en ai marre d'entendre toujours la même question, celle qui revient sans cesse, vous n'êtes toujours pas ensemble ? Non toujours pas. Le problème c'est que tu m'obsèdes, je n'arrive pas à comprendre pourquoi on est toujours au même point, pourquoi on arrive pas à avancer. Tu comprends pas, à chaque fois que tu me parles, que tu me touches, que tu me prends dans tes bras, je n'arrête pas de me dire qu'on pourrait être tellement plus que ça si on en avait le courage. J'ai l'impression d'avoir fais quelque chose de mal, j'ai l'impression que tu m'en veux. Et puis si tu n'avais jamais dragué mon meilleur ami, on n'en serait pas là. Maintenant tu l'a choisis, je l'accepte mais laisse moi tranquille. Ne m'adresse plus la parole, dis-je en commençant à mon tour de pleurer.

-Tu t'entends parler? Tu veux jouer à ça, tu veux vraiment qu'on s'embrouille? dit-elle en criant tout en pleurant.

Je ne lâchai aucun mot. Elle continua.

- Ok, donc allons-y alors ! Tu oses encore te demander pourquoi je t'en veux ? Pourquoi je suis incapable de te regarder en face ?Incapable de te dire bonjour ? Oui, rien qu'un simple "bonjour" j'en suis incapable, et tu sais pourquoi ? Juste parce qu'en te disant bonjour, je vais avoir une seconde d'hésitation, rien qu'une toute petite seconde. Et pendant cette seconde, je vais hésiter entre te sauter au coup et t'embrasser comme jamais on ne t'a embrassé avant ou alors te frapper, et te balancer tes quatre vérités en face, un peu comme maintenant, mais en bien pire. Je te dirai que tu n'es qu'un égoïste, un de ces mecs qui n'en a rien à foutre des autres, qui profite de la naïveté des gens ! Tu profites des filles, pour agrandir ton tableau de chasse, tu te débrouille pour qu'elles tombent amoureuse de toi, puis tu les jettes quand tu trouves mieux. Et c'est ça qui me rend malade. Pas le fait que je sois tombée amoureuse de toi, non, ça je l'assume. Mais le fait que je ne sois pas la première à me faire avoir par toi ! Et je ne suis pas la dernière non plus ! Oui, car tes nouvelles copines, que tu m'as fièrement exposées alors que personnes encore ne savait pour nous. Tu leur a dit à elles, comment tu te sers des filles ? Comment tu les amadoues, et leur brise le coeur ? Comment tu les brises tout court d'ailleurs. Car c'est ce que tu fais tu sais ? Tu brises les gens, tu brises des coeurs, et tu n'es même pas capable d'aller leur en parler en face ! Et le pire dans tout ça, c'est qu'après tout ce que tu m'as fais, tout le mal que tu m'as fais, je suis incapable de te détester, et de ne plus avoir de sentiments pour toi ! me dit-elle en me criant dessus.

Je n'en revenait pas. Tout ce qu'elle venait de me dire me fit pleurer de plus belle. Je ne savais pas si c'était la vérité, mais le pire c'est que ça m'a blessé. Personne ne m'avait encore parlé comme ça de toute ma vie. J'essayai d'essuyer mes larmes à l'aide de ma manche de mon sweat, mais ça ne s'arrêtait pas.

-Ok, Lydia,dis-je avant de rajouter : un dernier truc, vas te faire foutre.

Je lui tournai le dos tout en continuant à pleurer. Je sentais son regard sur moi, et ses sanglots étaient maintenant bien pire que les miens. Je ne voulais pas que Allison me voit comme ça, je fis alors le tour de la maison, pour rentrer chez moi, je sortis mon téléphone de ma poche, 14:59. Je décidai d'envoyer un message à Allison.

Moi : Allison, je ne viendrai pas au bal, désolée. Je n'en peux plus de cette situation, ça me fait plus mal qu'autre chose. Va voir Lydia à l'extérieur, elle a besoin de toi.

Il lui avait fallu onze minutes précisément pour me répondre, le temps que j'arrive chez moi. Avant de lire son message, je me posai sur mon lit et m'enroulai autour de la couverture. Je déverrouillai mon téléphone, avant de lire ce fameux message.

Allison : Pourquoi Lydia à besoin de mon aide? Depuis que Scott est sortit de la douche ils sont collés et rigolent ensembles.. Hein? Ah non, tu viens sinon je n'y met pas un pied là-bas! C'est plutôt toi qui a besoin de moi.. J'arrive.

Ce message me fit autant de mal que de bien. Lydia était une bonne actrice tout de même. Je m'étais bien trompé sur elle, je ne peux plus la voir. Je l'aime plus que tout au monde, l'amour c'est simple et elle doit le compliquer. Je pouvais enfin tout confier à une personne.. Allison.. Dieu merci qu'elle soit là. Mon téléphone vibra une seconde fois.

Allison : Viens m'ouvrir patate.

Moi : Entre c'est ouvert, montes les escaliers, c'est la porte au bout du couloir. C'est toi la patate.

J'entendis ses pas dans escaliers, puis elle ouvrit la porte. Elle s'arrêta au seuil de la porte, avant de regarder mon état. Sans aucuns mots, elle s'assit sur le bord de mon lit et me serra dans ses bras.

-Raconte moi tout.. dit-elle.

-Prépare toi c'est long.. dis-je en m'asseyant et essayant d'arrêter mes sanglots.

-J'ai tout mon temps.

Une trentaine de minutes plus tard, je lui avais vraiment tout dis. Les baisers, les relations sexuelles.. Tout. Elle ne reconnaissait plus sa meilleure amie.

-Tu mérites mieux Stiles, aller lèves toi et essuie moi ces beaux yeux! dit-elle en me tendant un mouchoir.

Je me levai et asséchai mes yeux à l'aide de son mouchoir.

-Allison, merci d'être là pour moi, on ne se connait peut-être pas depuis beaucoup de temps, mais je te considère déjà comme une meilleure amie, dis-je.

Elle me tendis un sourire et me prit une dernière fois dans tes bras.

-Aller, viens, on y va. Ne la regardes pas, ne lui parles pas, rien. Si tu veux que ça se passe bien, tu dois m'écouter. Il est presque dix sept heures, et je suis toujours pas maquillée, coiffée par ta faute, dit-elle en descendant les escaliers.

-C'est pas de ma faute, dis-je rigolant avec elle.


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fucking life | stydiaWhere stories live. Discover now