Chapitre 28

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N'OUBLIEZ PAS LA MUSIQUE!!
PDV LYDIA

Je m'avançai doucement vers son lit, et je me mis à genou à ses cotés. Je posai ma main sur la sienne, tout en pleurant. Je restai le regarder quelques minutes.

-Stiles, reveille toi, pour l'amour de Dieu, dis-je en commençant à pleurer.

Aucune réponse.

-Je t'en supplie Stiles, j'ai besoin de toi dans ma vie, je ne peux pas sans toi, réveille toi, ouvres les yeux, fais le pour moi! dis-je en sanglotant.

Rien.

-Je sais que c'est ridicule, mais rappelle toi de ça, dis-je en sortant mon téléphone et lui montrant toutes les photos. Tu te rappelle de ça? Stiles je t'en pris..

Je fermai mes yeux et déposai ma tête sur ses côtes.

-C'est de ma faute Stiles, je te jure que si tu ne t'en sort pas, je ne resterai pas sur cette Terre, je le jure devant Dieu. Je t'aime Stiles, mais je le dis beaucoup trop tard, je t'aime et je t'ai toujours aimé, tu es celui qui fait mon bonheur tout les jours, j'ai besoin de toi, tu n'as pas le droit de t'en aller, tu n'as pas le droit de me laisser toute seule, tu as juste un seul droit, c'est celui de revenir, dis-je en serrant ma main plus fort contre la sienne.

Toujours aucune réponse.

-Bon, comme tu l'as fais, je vais me dévoiler.Ma seule inspiration pour te dire tout ça c'est mes sentiments et l'image de ton visage qui me sourit dans l'obscurité qui m'habite depuis que tu es parti, depuis que tu es dans ce foutu lit. Mon amour, je t'ai aimé, je t'aime et je ne cesserai jamais de t'aimer. Je raconte notre histoire au passé et comment tu a été mon premier amour, ma vie. Tout d'abord je voulais m'excuser, je sais que depuis quelques jours, je suis devenu trop irritable et colérique alors que j'avais d'habitude un caractère plus calme et encore plus doux avec toi. Malheureusement, tu as fais les frais de mon changement d'humeur et j'ai honte quand j'y repense. Sache que tu comptes beaucoup pour moi. Tu es celui que j'aime et je ne voudrais pas te perdre à force de mes sauts d'humeur et de mes réclamations incessantes envers toi. Mon cœur n'a jamais cessé d'appeler ton nom. L'entends-tu? Et ce que je suis entrain de te dire, tu l'entends? Toujours ce doute qui persiste mais moi au final je t'ai aimé bien plus que je ne voulais te le montrer. Je me sens seule sans toi, je sens un vide sans tes cris et tes rires envoûtant comme cet été, l'odeur de ton parfum est encore sur les draps dont j'ai dormi cette nuit, te savoir si proche mais en même temps si loin de moi me tue. Je t'aime Stiles, et ce depuis toujours, sanglotai-je comme je ne l'avais jamais fais. Je déposai un léger baisé sur ses lèvres, avant de déposer ma tête tout en essayant de reprendre mon souffle : mon amour, reviens.. je suis à bout de souffle, je n'en peux plus alors que je n'ai que vécu une soirée sans toi. Cette soirée est la pire de toute ma vie, ça fait mal de te voir comme ça. Je te promets que je t'aimerai toujours, et je te promets aussi que si tu viendrai à partir, je te suivrai dans un monde meilleur. Je n'en peux plus de ce monde Stiles, de ce monde sans toi. Qui se souciera de moi si tu pars ? Ca ne vaut pas la peine que je reste. Le monde serait mieux sans moi, tu avais raison, je suis une garce, dis-je essoufflée.

-Reviens, je sais que je force, mais j'ai besoin de toi, ne me laisse pas, si tu pars, je partirai, et on se retrouvera là haut mon amour. Jamais je ne te quitt.. sanglotais-je en me faisant couper par le bip d'une machine. Je regardai autour de moi, affolée. Une vingtaine d'infirmières entrèrent dans la chambre, après quelques secondes, j'avais enfin compris ce qu'il se passait. La courbe était à présent stable.

-Mademoiselle veuillez sortir s'il vous plaît.
-Promettez moi de le sauver, s'il vous plaît, je vous en pris, dis-je en criant tout en sortant de la salle. Les médecins étaient tous autour de lui, une infirmière se dirigea vers moi avant de fermer un rideau. Je ne voyais plus ce qu'il se passait.

J'éclatais en sanglots pour la vingtième fois depuis ce matin, tout en glissant le long du mur, pour finir assise. Je ramenai mes genoux contre ma poitrine, tout en pleurant. Je resterai ici, jusqu'à ce qu'il soit debout.

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fucking life | stydiaWhere stories live. Discover now