L'héritière du Gondor: Un nouvel âge

Le Gondor

Je montai l'escalier pour rejoindre ma chambre et lorsque j'y arrivis, je restai la un moment devant la porte de ma chambre. Cette chambre j'y avais passé toute mon enfance et me dire qu'à présent, j'étais une adulte et qu'elle devenait une chambre comme toute les autres, me rendais un peu nostalgique. J'ouvirs finalement la porte et déposa mon sac de voyage sur le lit double. Je sentis une odeur de vanille et de lilas, embaumés la pièce. Eowyn avait du faire ma chambre, je reconnaissais bien là sa touche femminine. Après avoir rangé mes affaires, je sortis la pierre et la mit en sécurité dans un coffre que je mis dans un placard sous des couvertures.

- Toc, toc, fit mon père en toquant sur la porte qui était déjà entre ouverte.

- Mon très chèr père, vous parlez à une jeune femme maintenant plus à une petite fille de 6 ans, fis-je en lui souriant.

- Et en tant que ma fille tu dois savoir ceci, fit-il d'un air plus sérieux en s'asseillant sur mon lit.

Je vins m'assoier à côté de lui et le regarda, attendant la suite de sa phrase.

- Des orques ont été apperçus dans les vallées de l'Ouest.

- Des orques ? N'ont-ils pas tous été éliminés ?

Mon père baissa la tête et l'inquiètude me gagna. Après la bataille des Champs du Pelennor, la dernière bataille contre Sauron et les forces du Mal, les orques avaient tous été éliminés. Cela voudrait alors dire, que certains aient survécuts ? Comment étais-ce possible ? Plein de questions entrèrent dans ma tête dont je n'avais malheureusement pas les réponses.

- Père ?

Mon père leva la tête et plongea son regard dans le mien. Il me caressa le visage d'une manière tendre et rassurante.

- Ehorir, ton oncle, parle d'une centaine d'orques qui seraient réunis dans les vallées de l'Ouest et qui l'auraient attaqués, lui et ses hommes. Par chance, ils ont pu s'en défaire rapidement mais certains ont réussis à fuir.

- Où étais-ce ?

- Près d'Enedwaith.

Enedwaith ? C'était extrêment proche du Gondor mais encore plus du Rohan. Mon père cregnait des représailles de certains orques descendants de ceux qui avaient participer à la bataille. Il se leva avant de tenter de me rassurer, comme à son habitude. Je restai assise sur mon lit, fermis les yeux et souffla. Une fois détendue, je pris une robe dans mon placard. Elle était d'un rose bien marqué avec des fleurs de Lys sur les bord. Deux longues manches transparantes rendaient ma démarche gracieuse tel un oiseau. Je réajusta ma tiare de princesse et descendis me promener. Ma robe contrastait avec le décors plutôt blanc et quelque peu triste du Gondor. J'arriva devant l'Arbre du Roi, fleurit de toute sorte de fleurs, où les insectes prenaient plaisir à s'y reposer. Soudain, je vis un pétale de fleur tombé et ressentis comme un mauvais préssentiment. Je chassa vite cette pensée de ma tête et continua ma promenade vers les villageois.

- Dame Elinor, fit une vieille dame lorsqu'elle me vit arriver devant son auberge.

- Bonjour madame Byns, comment vont vos enfants ?

- Oh bien bien, Louis et Camil sont partis au Rohan avec monsieur, le roi Eomer pour entrer dans son armée et Madyson, à réussi à faire plusieurs pas cette semaine.

Je souria. Madame Byns était une vieille femme toujours très dynamique et quelque peu bavarde. Elle ne tenait jamais en place et était très fier de ses enfants. Elle m'invita à prendre un verre dans son auberge ce que j'accepta avec plaisir.

- Vous allez voir, ma  reine, André a tout refait faire il y a 3 jours, fit-elle en me montrant différentes pouttres et tables.

J'essayai de suivre du mieux que je pouvais en regardant partout, tout en continuant de sourire. Arrivé enfin à la table, la plus éloignée de toute, Madame Byns me demanda ce que je désirais manger. Je choisis une cote de porc avec des pommes de terre.

- Cela me changera de la nourriture elfique, fis-je en rigolant.

Byns me souria et alla derrière le bar passer la commande. Je bus quelque gorgée de ma bière lorsqu'un homme entra brutalement dans l'auberge. Il était assez grand et avait une épée à son centuron. Il avait une capuche et je n'arrivai pas avoir son visage. Je vis André, le mari de Madame Byns, s'approcher de lui et lui désigner une table. Durant quelques minutes, l'homme ne cessa de me fixer me rendant mal à l'aise. Je fus presque soulagé lorsque madame Byns arriva avec ma commande.

- Tout va bien majesté ?

- Très bien madame Byns mais dîtes moi savez-vous qui est l'omme qui vient d'entrer ?

- Hé non, ma dame, juste un passager.

Je la remercia et commenca à manger tout en essayant de ne pas prêter attention à cet homme. Une fois mon repas fini, j'alla au bar payer mon repas.

- Oh non ma dame, c'est offert enfin!

- Merci madame Byns, fis-je en souriant, remettez le bonjour à vos enfants de ma part.

Je marchai vite devant l'homme à la capuche et sortis avec soulagement de l'auberge. Je repris ma respiration et remonta vers le château. Sur mon chemin, je croisai quelques enfants qui m'accompagnaient en chantant jusqu'à ce que leurs parents leur dire de revenir tout en s'excusant. Les villageois du Gondor étaient adorablement gentils et aimant. Ils adoraient mon père et étaient heureux d'être en paix après la dernière bataille qui avait eu lieux il y a maintenant 20 ans.

La journée se termina calmement avec un repas royal dans la salle à manger. Elboron était à côté de moi et on chuchotait des ragots à propos de toute sorte de chose. De sa mère, de Vanilla et Milo, des villageois qui auraient volés des carottes à d'autres, des choses banales.

- Et sinon comment ça va avec Figwit ?

- Elboron! Fis-je choquée par sa question indiscrête et indigne d'un homme de la cour.

Elboron se mit à rigoler suscitant la curiosité de tous. Je pris ma tête entre mes mains et poussa un grognement. Elboron était comme un grand frère pour moi et il prenait un mal à plaisir à me taquiner à tout moment. Figwit était certe très attaché à moi et je le voyais bien mais c'est un elfe et les efles sont très aimant, en tout cas lui. Je ne voulais pas gâcher ce repas à réfléchir sur les éventuels sentiments que Figwit aurait à mon égard. Je fusilla Elboron du regard et me mit à discuter avec Eowyn. Le repas se finit sur une note plutot joyeuse et familliale. Je regagna ma chambre, exténuée de cette journée et m'endormis immédiatement