~Imagine 27~

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Pour amecaniff


Newton (2533 mots)

Cela fait deux mois que tu es arrivée au Bloc. Deux longs mois qui passent plus lentement à chaque seconde. Tu ne supportes pas la vie que tu mènes ici, et malgré la compagnie de n'importe lequel des Blocards, ta vie te semble être un enfer sans fin. De plus, chaque instant, la peur te ronge et te dévore un peu plus. Et oui, ce n'est pas vraiment hyper agréable d'être enfermé avec 5O adolescents et être la seule fille en plus. Tu te sens au bord des larmes à chaque instant et tu n'arrives pas à positiver. De plus, depuis l'accident... Enfin, pour eux, s'en est un, pour toi c'est loin d'être le cas, et Newt le sais aussi d'ailleurs. Tu ne sais pas comment, mais tu le sens. Dans sa façon qu'il a de se comporter avec toi, dans ses paroles, ses yeux, sa façon de te parler... Tu sais qu'il sait ce qui s'est réellement passé. Pour tout les autres Blocards, tu es sortis dans le Labyrinthe, et tu as voulu monté au branche de lierres pour voir si elles montaient jusqu'en haut, malgré le fait qu'ils avaient déjà essayé. Et tu as glissé et es tombé. Cette chute aurait pu être mortelle, mais non. Tu aurais pu mourir parce que les Griffeurs t'auraient trouvé, et les portes refermés, mais la encore non. Minho t'a trouvé et t'a ramené. Tu es restée dans le coma pendant treize jours. Pendant ses treize jours, Newt t'a veillé. Quand tu t'es réveillée, il s'est jeter sur toi comme si tu étais précieuse, importante, mais pour toi, il veut juste coucher avec toi. Depuis ce jour, il reste collé à toi. Depuis ce jour, tu es plus froide que jamais avec tout le monde. Souvent, tu vois que les Blocards parlent dans ton dos, que certains te plaignent en ce demandant ce qui ne va pas, alors que d'autres t'insultent, colportent des rumeurs immondes sur toi, qui ne dure jamais longtemps certes, mais assez pour que ta vie devienne encore un peu plus un enfer. Newt prend souvent ta défense, et de toute façon, ils sont rappelés à l'ordre par Alby aussitôt, mais cela ne les empêche pas de continuer. Et cela ne t'empêche pas de te sentir mal un peu plus chaque jour. Et du coup, Newt te colle un peu plus chaque jour. Tu ne le détestes pas, et tu aimerais que quelque chose se passent entre vous, mais tu sais qu'il n'y aura jamais rien. Parce que il est un garçon sur cinquante autres, et ils n'ont pas trente six milles façons de te voir. Mais malgré tout, il est toujours là. Malgré le clair rejets et ton ton désagréable le peu de fois ou tu lui parles, il n'a jamais failli à son poste, comme l'appelle les autres. Cela amuse la plupart, mais certain, comme Gally, ragent encore plus et font toujours un peu plus de rumeurs horribles sur toi. Pour eux, le fait que tu sois réservé, méfiante et ne leur parle pas fait de toi une traînée, une salope, la pire des putes qui puissent exister. A force, on pourrait se dire que tu en as pris l'habitude, mais cela te blesse toujours un peu plus. Malgré tout ce que tu peux te dire, ce que tu peux faire, tu te sens nulle un peu plus chaque jour. Chaque jour, tu te sens un peu plus mal, au bord de la dépression, effleurant une nouvelle fois le suicide du bout des doigts, en te te demandant ce qui te retient ici. Peut être Gally se ferait il un plaisir de te tuer, ou de te frapper... Mais avec Newt dans les parages, de plus qu'il te fait dormir sa propre chambre. Tu réfléchis à un moyen pour qu'il te lâche, mais même pour la douche, il vérifie que personne ne soit dedans, et quand c'est lui qui va se laver, c'est Alby ou Minho qui te surveillent alors. Tandis que tu y réfléchissais, tu n'avais pas remarquer que Newt venait d'entrer dans la chambre et ouvrir les volets. Il y avait bien un moyen, mais tu ne voulais pas qu'il s'inquiète pour toi et te colle encore plus, mais c'était la seule solution.

-Salut Amélie, comment ça va ?, demanda t il doucement.

-Newt, pourquoi tu poses cette question tout les matins ?, grognas tu.

-Parce que c'est la politesse, et que c'est la moindre des choses que je puisse faire pour toi, expliqua t il.

Tu te levas à contre coeur et enfila tes chaussures. Tu t'accrochas les cheveux en chignons et tu attendis en croisant les bras. Il te dévisagea un instant puis s'approcha de toi.

OS/Imagines : Teen WOLF × L'ÉpreuveWhere stories live. Discover now