Parce-que c'était nous. [BXB]

XIV

Je sais, ce chapitre est ridiculement court... Surtout que je n'ai pas posté depuis longtemps... Bref je m'excuse platement mais les longs chapitres et moi c'est... pas vraiment la joie. Vous y êtes habitués n'est-ce pas ? mdrr. Merci mille fois pour les 27k, c'est énorme !

N'hésitez pas à commenter, je lis tout (même si je réponds rarement) et je ris beaucoup devant vos réactions ! :')

PDV EVANS

Je suis pris au piège face à ce démon de la luxure. Tandis qu'il descendait lentement ses baisers de mon cou à mon torse, je me débats au possible. Finalement, trop fatigué pour continuer à le repousser, j'accroche mes mains sur ses épaules en enroulant mes jambes autour de son bassin, comme un koala.

« Oh, Evans, tu as enfin accepté d'assouvir tes besoins primaires ? » me murmurait Skyler.

Je grognais en guise de réponse, besoins primaires mon cul. C'est juste que ce mec est une source de fantasmes à lui seul et que puisqu'il s'efforce à me séduire, je ne vois pas ce qui m'empêcherait d'en profiter un peu.

Lassé d'attendre, j'attrape son menton et écrase ses lèvres contre les miennes. Son torse se frotte lascivement au mien, ne faisant qu'augmenter la chaleur déjà bien présente logée dans mon bas-ventre. Skyler attrapa mes poignets et les bloques au dessus de ma tête, me faisant gémir de frustration, moi aussi je veux pouvoir le toucher !

Il m'embrasse chastement et se couche sur le flanc, juste à côté de moi. Le temps que je comprenne ce qui arrive, il a éteint les lumières en me souhaitant une bonne nuit. Alors que j'allais hurler au scandale, sa main se pose brutalement sur mon visage.

« Evans, ferme ta gueule, j'ai sommeil. »

Non mais je rêve ! Ce mec est bipolaire, c'est pas possible ! Il passe de je-veux-te-baiser à laisse-moi-tranquille-sale-con. Je jure que je vais lui faire regretter, et amèrement. Je vais me le farcir, le rendre honteux, blessé dans son ego, je veux qu'il souffre !

Je lui mords les doigts et me tourne dos à lui, qu'il aille se faire foutre cet enculé !

***

Au réveil, je ne sens plus la présence de mon horrible complice. Tant mieux, je ne veux pas le voir. Je file directement sous la douche en attrapant des vêtements à la volée, me fichant qu'ils m'appartiennent ou non.

Une fois lavé, séché, habillé, je me rends dans la cuisine où ma mère et le gorille sont attablés, mangeant leur petit-déjeuner en ''amoureux''. Ce gros porc roucoulerait presque. Ça me dégoûte, comment ma mère peut-elle envisager de se marier avec un tel type ? Il n'a aucun charme ! Peut-être qu'elle y est forcée ? Il lui fait du chantage ? C'est pour l'argent ? La gloire ? Je ne sais pas merde !

Je me prends rapidement de quoi déjeuner et rejoint Skyler sur le canapé. J'ai beau ne pas avoir envie de le voir, je dois quand même mettre mon plan à exécution. Je me blottis contre lui, l'entendant rire faiblement, tandis que j'enfourne mes tartines dans ma bouche. Mon affreux complice passe son bras sur ma taille et m'attire un peu contre lui, sous l'œil attentif des deux adultes. Je suis presque sûr d'entendre ma mère jubiler dans son coin, se retenant de sortir l'appareil photo.

« Les garçons ! Aujourd'hui j'ai prévu une sortie ! Mais la destination est une surprise bien sûr. » finit-elle avec un clin d'œil.

Génial, je crains déjà le pire. Ma mère et ses surprises... Une grande histoire d'amour si je puis dire. Je soupire en enfouissant mon visage dans la nuque de Skyler. Une idée me traverse l'esprit, une vengeance ne serait-elle pas la bienvenue ? Je passe délicatement le bout de ma langue sur sa peau et me retiens de rire quand il couine de surprise. Les deux adultes étant allés se préparer à l'étage, je glisse ma main sur sa cuisse, me rapprochant dangereusement de lui. Mon affreux complice agrippe mes hanches pour me maintenir à ma place mais c'est peine perdue, je suis déjà à moitié sur lui. Je ricane doucement, oh tu vas souffrir. J'empoigne fermement sa virilité à travers son jean en embrassant sa mâchoire.

« E-Evans, stop ! »

Comme si j'allais le faire, sombre idiot. Je masse la légère bosse en explosant de rire intérieurement. Comme je m'amuse !