V

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Une fois chez moi, mon portable se mit à vibrer et je ne fus que plus heureux de voir qui était la personne qui osait me déranger pendant mon habituel moment de larverie. (nda: c'est le fait d'être une larve. :D) Je décrochais en ramenant mon portable près de mon oreille.

-Oh, Taneri'chou, que me vaut ce merveilleux appel ? Fis-je d'un ton mielleux, voulant embêter mon meilleur ami.

-Haha, très drôle. Répondit-il en riant faussement. Je voulais juste te prévenir que je serai rentré ce soir, comme d'hab', attends moi dans ma chambre. J'ai des tas de trucs à te montrer, je t'ai aussi ramené des souvenirs, j'suis tellement gentil, c'est fou n'est-ce pas ?

En l'écoutant, je ne pouvais m'empêcher de sourire, cet idiot m'avait manqué. Lui qui se croit tellement important et "famous" qu'il dit. Je raccrochais et me remis à gesticuler sur mon lit en cherchant la position la plus confortable. J'optais finalement pour la position fœtale, recroquevillé sur moi-même. Après quoi, il ne me fallu pas longtemps pour m'endormir, oubliant presque que je devais rejoindre mon meilleur ami. Mes rêves furent étranges, soit je marchais dans le vide en cherchant quelque chose d'invisible et inaccessible, soit je pensais à ce débile de Skyler, à son regard envoûtant, à ses lèvres qui me manquaient déjà, sans savoir pourquoi. Autant dire que mon sommeil fut agité et loin d'être reposant.

Il devait être dix-neuf heures lorsqu'enfin je daignais bien vouloir me réveiller et m'extirper de mes draps. Je repassais vite fait un coup de peigne dans mes cheveux et me décidais à me rendre chez Taner, après avoir prévenue ma mère. Sa maison n'était pas bien loin, je pouvais donc m'y rendre à pieds. Dix minutes plus tard, j'étais devant la porte d'entrée. Taner m'avait donné le double des clés, pour s'éviter d'avoir à m'ouvrir lorsque je lui rendais visite, mais quel flemmard. J'insérais la clé dans la serrure et ouvris la porte, j'entrais dans la demeure à pas de loups, vérifiant si mon meilleur ami avait emmené avec lui son détestable chien. Une sorte d'énorme bouvier bernois nommé Peluche, qui a la fâcheuse habitude de me sauter dessus quand il me croise. Je me dirigeais vers la fameuse chambre, y entrais et m'affalais sur le fauteuil se trouvant à côté de la porte, commençant la longue attente. Je me demandais vaguement ce que Taner pouvait avoir à me dire. J'espère seulement qu'il n'avait pas fait de bêtise, il est capable de tout cet éternel crétin à problèmes.


Le chapitre est court, je suis désolée mais je ne pouvais pas trop en faire un pavé. Puis détailler chaque action aurait été d'un chiant... À lire et à écrire, piouf.

Parce-que c'était nous. [BXB]Where stories live. Discover now