Tu aurais dû - Chasseurs d'ombres T1

15

- Jeudi début d'après-midi.

Je me réveillais dans ma chambre, toujours dans la maison perdue au milieu de nulle part. Je m'assis dans le lit en baillant. J'avais dormi que deux heures, il était treize heures. Je me relevais du lit, et je détaillais mon visage dans l'écran de mon téléphone. J'avais les yeux légèrement rouges et les cheveux en bataille. Je baillais à nouveau au moment où la porte de la chambre s'ouvrit. Je me frottais les yeux en dévisageant l'ombre qui se formait dans l'embrasure. Mon corps se tendit, je ne pouvais toujours pas le voir.

- Salut, bien dormi ? je reconnus la voix d'Ashton et mes muscles se ramollirent.
- Oui, plutôt confortable le lit.

Je souris en le voyant s'approcher et il s'assit à mes côtes. Je posais les coudes sur mes genoux et me frottais le visage. J'étais déjà mieux, mon corps était reposé mais mentalement, j'étais presque au bout du rouleau. Ashton se triturait les doigts à côté de moi, il se racle la gorge et se lança dans un discours. Mais dès les premiers mots, il fut coupé. La porte s'ouvrit à nouveau laissant entrer un Jey très en colère. Je me renfermais sur moi et me rapprochais d'Ashton sans même m'en rendre compte. Il glissa son bras autour de mes épaules alors que Jey se plantait devant nous, poings sur les hanches. Il nous dévisageait avec un regard de tueur et plus les minutes passaient, moins bien je me sentais. Jey finit par passer une main dans ses cheveux.

- S'il te plait Ashton, laisse-nous, murmura-t-il en le regardant droit dans les yeux.
- C'est bon, soufflais-je en croisant ses yeux inquiets.

Il hocha la tête, serra mon épaule de sa main et sortit de la chambre en lançant un regard prévenant à Jey. Ce dernier haussa simplement les épaules en refermant la porte derrière lui. Puis il s'assit sur le lit. Je ne lui laissais pas le temps de parler, je ne voulais pas qu'il me répète ce qu'il m'avait déjà dit. Je me tournais vers lui, et le giflais. C'était aussi simple. Sa tête partit sur le côté et il serra ses mâchoires.

- J'ai rien à te dire Jey, marmonnais-je. Putain, j'ai rien à te dire !

Je hurlais alors qu'il entourait ses bras autour de mes épaules. J'entourais son torse et il se laissa tomber sur le dos, m'emportant sur son torse. Je nichais mon visage dans son cou alors que les larmes roulaient sur mon visage. J'avais tellement de choses à lui dire en réalité mais il savait déjà tout. Il me comprenait en un seul regard. Une de ses mains caressait mes cheveux alors que l'autre descendait dans mon dos. Il passa sa main sous mon haut, touchant ainsi ma peau nue. Je soupirais dans son cou. Il m'avait manqué, son corps, son contact, sa voix, ses yeux. Je me redressais en prenant appui sur mes coudes et je le regardais dans les yeux. Ses yeux verts qui me faisaient voyager. Ils étaient tristes, apeurés, mais heureux. Ils brillaient de larmes. Il me regardait en passant ses bras dans mon dos et je me penchais lentement vers lui, accrochant nos regards ensembles. Mon coeur s'emballait, mon cerveau brûlait mes neurones un par un, se concentrant sur Jey, ses lèvres, son corps,... Je posais une main derrière sa nuque, il frissonna. Dans un élan brut, je déposais fiévreusement mes lèvres sur les siennes.

Mon coeur éclatait de joie, il m'avait manqué. Je l'embrassais comme si ma vie en dépendait. Ses mains s'accrochaient à mon t-shirt, je le sentais disparaître. Il se sépara de moi, m'enleva mon haut et me força à l'embrasser encore. Ses mains balayaient mon corps, sa langue dansait contre la mienne.

- Merde, soufflais-je en m'écartant. C'est si bon...

Je lui arrachais son t-shirt aussi vite que je le pus et je m'emparais à nouveau de sa bouche. Il gémit et agrippa le bouton de mon Jean qu'il défit brusquement, son désir était fou. Il me fit tourner et je me trouvais sur le dos. Je regardais son torse. Et tout éclata. Je posais ma main sur son épaule quand il se pencha pour m'embrasser.

- Putain, c'est quoi ça ? grinçais-je en désignant un hématome sur son torse. Et ça bordel ? hurlais-je devant les énormes zébrures qui entayaient tout son flanc droit.

Je me redressais et le fais asseoir d'un geste autoritaire sur le lit. Je m'assis sur ses genoux et il entoura vivement ma taille de ses bras, approchant nos visages. Mais j'appuyais sur son bleu et il recula en hurlant.

- Mais tu es con ou quoi ?!
- Dis moi de suite ce qu'il test arrivé ! criais-je aussi.

Il tenta de m'enlever de ses jambes mais je le repoussais et restais camper sur mes positions. Je croisais les bras sur mon torse et il soupira en posant ses mains sur mes hanches, me forçant à m'allonger mais je ne bougeais pas.

- S'il te plait, souffla-t-il et je levais les yeux au ciel en m'allongeant délicatement sur lui. Evan, je te promet que ce nest pas grave, je suis juste sorti à midi avec Will pour terminer un truc et on s'est fait attaquer mais rien de méchant.
- Tu me saoules, répliquais-je en nichant mon nez dans son cou.

Je vidais ensuite ma tête et le soignais. Il me remercia, m'embrassa et la porte s'ouvrit en claquant contre le mur. Lucy déboula complètement paniquer.

- Descendez de suite ! Trevor est là !

Je sentis Jey se figer sous moi et je me relevais alors que Lucy avait déjà disparu dans les escaliers. Je remis mon t-shirt et Jey enroula ses bras autour de mes hanches, collant mon dos à son torse. Je frissonnais, l'avoir à nouveau avec moi me faisait du bien, je me sentais beaucoup mieux. Sa main remonta à son pendentif autour de mon cou. Je souris en le sentant déposer un baiser au creux de ma nuque.

- On est quoi tout les deux ? demandai-je et il me tourna pour que je sois face à lui.
- Je veux qu'on... commença-t-il mais la voix aigu de la seule fille l'empêcha de finir.
- Magnez vos culs !
- On parle de ça après, souffla Jey et il déposa un long baiser sur mes lèvres auquel je répondis.

On descendit rejoindre les autres rapidement. On ne se touchait pas, mais nos regards échangés n'étaient pas discrets. Dans le salon, tout le monde était déjà là, assis dans les canapés. Mais un homme inconnu était au milieu de la pièce, droit comme un piquet avec les mains dans le dos. Il se tourna vers nous en nous entendant entrer et Jey s'arrêta d'un coup quand il croisa son regard. Linconnu sourit alors avec malice. Ce n'était pas bon...

- Alors cousin, quoi de beau ? cracha-t-il méchamment en lui tendant son poing fermé.

Ce même poing tenait une chaîne. Et je remarquais qu'au bout, un dragon avec une pierre violette pendait au bout. Bordel.

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Bonjour !

Déjà, je m'excuse pour le retard, j'ai eu énormément de mal à écrire ce chapitre... Je ne savais pas quoi faire et tout ... Fin voilà, ça a donné ça mais franchement, je n'en suis pas fan du tout...

J'espère que ça vous plaira tout de même, je me dépêche d'écrire la suite si j'arrive à faire quelque chose !

Merci pour tout ! Gros bisous à tous, bonne fête ! Demain c'est le 1er janvier ! Bon réveillon à tous !

Merciiiii ♪

Hakuna ♥