Chapitre 23

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À force d'avoir réfléchis j'avais fini par avoir un énorme mal de tête et m'endormir par la même occasion.
Quand je me réveillais j'avais envie de pisser. Fallait vraiment que je parle d'un malheur pour que ça arrive.
Super ! Je me serais mis un coup si j'avais pu.
Je regardais de droite à gauche pour discerner un raie de lumière mais il n'y avait rien.
Ce n'est pas que les deux idiots d'hier me manquais mais il faut qu'ils viennent !


//Petite Ellipse de quelques heures//

Ils arrivèrent enfin. Je pus apercevoir qu'ils m'avaient amené de la bouffe et une gourde d'eau.
Le gars, le plus jeune s'approcha de moi prudemment.
- Je vais te retirer le truc de ta bouche pour que tu puisse te ravitailler, mais je ne te détache pas tes mains ni tes pieds, ok ?
Je hochais la tête. Et me fis aussi innocent que possible.

- Arrête de lui parler aussi gentiment Steph'. S'exaspéra le plus grand.
- Ce n'est qu'un gosse. Rétorqua le dénommé Stéph'.
Alors il m'enleva le bâillon. Je fis fonctionner ma mâchoire.
-  Ça fais un mal de chien. Fis-Je.
- On est obligé. Je vais te donner à manger.
L'homme s'accroupit devant moi et coupa le pain en morceaux assez petits pour que je puisse les mâcher.
Après avoir tout engloutit, il me donna à boire ce qui appuya encore plus sur ma vessie.

- Je voudrais pas faire le capricieux mais je pourrais pisser ? Parce que là je me retiens depuis assez longtemps.
- Bon je vais te remettre le truc dans la bouche et te libérer tes mains et tes pieds.
- Tant que je peux aller pisser dans un coin ça me va. Au fait avant que je ne puisse plus le faire.
Je relevais la tête vers l'autre gros con debout.
- Je t'emmerde profondément, j'aime le Caporal Livaï et rien ne pourra nous empêcher de nous aimer.
L'intéressé soupira avec un visage dédaigneux.
Puis je regardais en face de moi vers l'homme qui m'avait nourrit :
- Merci pour la nourriture c'était bon. Voilà je n'ai plus rien à dire.

Il me remit le bâillon. Et me détacha mes pieds et mes mains.
Je fis bouger mes poignets en faisant des petits cercles puis fis la même chose avec mes chevilles. Mes membres étaient endolories et douloureux.

L'homme nommé Steph' resta près de moi.
Je partis à la quête d'un coin. L'ayant trouvé je me mis devant et commençais à ouvrir ma braguette.
Mon gardien guettait chacun de mes mouvements. Le seul qui soit permit de voir mon sexe c'était Livaï donc arrête de m'observer comme ça, gros dégueulasse.

- Tuw pourrais tew tornwwné ? (Tu pourrais te tourner ?)
Je fis un geste de la main pour lui faire comprendre ma demande.
Le gars hocha vivement la tête en rougissant il y avait peut-être moyen de tirer quelque chose de lui.
Alors j'urinais sur la parois. Une fois terminé on m'attacha encore. L'autre m'administra une dose de drogue dans les veines pour me faire dormir.
Ce qui fit gueuler son collègue car je n'étais pas devenu violent.
J'attrapais l'information que j'étais là depuis presque une semaine. La fin de la conversation je ne l'entendis pas, la morphine faisait déjà effet.

Chaque fois que je sortais de ma profonde sieste forcée, on répété la même routine : Manger, boire, pisser.
Les deux hommes étaient distants et ne se parlaient pas.
On m'annonça juste que j'avais le droit, de me laver la prochaine fois que je serais conscient.
Par précaution le plus vieux me piqua encore une fois et déversa son liquide dans mon corps. C'était bon une aussi grande dose....?

Quand on me réveilla et que je ne vis que Steph' je compris rapidement que c'était ma seule chance de m'en sortir.
Je fis comme si mon corps pouvait à peine bouger. Et le regarder à peine avec les paupières presque closes.
- Mon pauvre... Tu es carrément assommé avec les drogues. Tu as dormi 3 jours c'est fou. Ce con aurait pu se passer de te donner autant de drogue... Bon j'ai pas pu trouver de la nourriture, parce que certaines personnes commencent à nous soupçonner. Tu iras pisser et tu auras l'occasion de te laver. 

J'exécutais tout ce qu'il avait dit. Je fis des mouvements aussi lents que ceux des titans, voire encore moins rapide.
Arrivé à ma toilette j'enlevais mon haut.
Comme je m'en serais douté il ne m'avait ni bâillonner ni entravé avec mes chaînes, car il s'était dit que c'était inutile vu ma condition.
Je commençais donc à m'asperger d'eau. Je lançais un regard à l'homme, il me tournait le dos, totalement confiant. 

Désolé mon gars mais je porte les espoirs de l'humanité, je ne peux pas me laisser abattre si facilement.
Je mis ma main dans le seau et fis tourner l'eau, simple bruit pour certifier que je me lavais. Alors avec une rapidité dont je ne me croyais pas capable : j'attrapais le garde en plaquant ma main contre sa bouche puis m'empressais de le bloquer. 

Il me donna un coup de couteau sur le torse ce qui ne fit que m'entailler la peau et faire couler un filet de sang. Même si c'était douloureux je ne lâchais pas pour autant.
Je réussis à le désarmer et à le coincer. Je l'emmenais ensuite où mes chaînes et le bâillon m'avaient retenus. Je les lui enfilais.

Je pris mon t-shirt et me barrais illico. Je ne voulais pas voir l'autre débarquer.
Je me mis alors à courir dans la direction où les hommes venaient à chaque fois.
Je mis ma main sur la plaie, il avait visé le cœur, malgré tout. L'entaille était plus au moins profonde. Mais pas dangereuse.

Je vis alors une sorte de lumière, je m'y précipitais avec espoir.
L'air effleura mon visage, j'y étais presque !
Arrivé à la sortit j'aurais pleuré de joie.

C'était la nuit. C'était la pleine lune qui avait donné cette lumière.
Je n'ai pas mon équipement tridimensionnel, où est-ce que je suis ?
Je voyais une forêt, j'y entrais toujours en courant. Il ne fallait pas que l'autre con vienne me rattraper. Sinon ça serait la fin, je n'aurais plus jamais la chance de m'enfuir.

J'accélérais encore, je heurtais quelqu'un.
Cette odeur... Me disait fortement quelque chose.
Non... c'était impossible.

Le garde n'avait pas pu prévenir du renfort. Je me remis debout et en position de combat les poings devant.
La personne me fit aisément tomber au sol d'un simple geste de la jambe, elle me balaya. Se mit sur moi en me coinçant mes poignets.
Alors grâce au reflet argenté de la lune je vis un visage aussi effaré que le mien.
- Que... ?


⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant