⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froid

Chapitre 14

Je m'éveillais dans un lit.
Je me sentais bouillant comme si un feu dévastait mon corps.
Je bougeais pour me dégager de la couverture qui me recouvrait. Je voulais vraiment quitter cette affreuse chaleur.

- Oì le merdeux arrête de gigoter dans tous les sens tu vas faire empirer ton état. Me réprimanda une voix froide que je reconnus très bien.
J'ouvris les yeux et tournais la tête vers le Caporal, il était adossé à une chaise, près du lit.
- Livaï ! dis-je en me redressant rapidement, une quinte de toux me lacéra la gorge.
- Rallonge-toi abruti et TAIS TOI ! Gueula t-il.
Je m'exécutais sans broncher. Mais je gardais mon regard tourné vers lui.

Sur la table de chevet était posé une petite bassine. Livaï fourra ses paluches dedans pour y prendre un tissu imbibé d'eau.
Il s'approcha de mon front avec et le posa. Le frais qui se rependit me fit le plus grand bien.
Et je me sentis plus calme, j'attrapais faiblement une main de Livaï que je gardais enserrée fermement.

- Ne me laisse pas seul.... Chuchotais-je.
- Ce n'était pas mon intention.
Il pressa ma main et entrecroisa ses doigts aux miens. Encore une fois je toussais à en cracher mes poumons.
- Mais je ne veux pas que tu sois malade... Déclarais-je.
- Tais toi et dors gamin.
Mes paupières tombèrent toutes seules tellement la fatigue me pesait.

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Je repris conscience sous des tintements de voix. Pourtant je décidais qu'il était préférable de garder les yeux fermés, ça ressemblait à une dispute.
- Tu ferrais mieux d'aller dormir Livaï ! Houspilla une voix masculine.
- Je ne t'ai pas demandé ton avis. Rétorqua l'autre.
Un bruit de déplacement, des pas, se firent entendre. Puis celui d'un vêtement que l'on attrape.

- Tu as beaucoup changé Livaï, avant tu n'aurais pas discuté ce que je te disais de faire. Pourquoi es-tu si attaché à ce gamin ? Fit la grosse voix, mais presque en murmurant.
- Qu'est ce que ça peut te foutre ?
- Avoue que tu es amoureux de lui. Nargua l'homme. Alors lui tu l'aime vraiment. Nous deux, ce n'était que du sexe finalement, ça n'allait que dans mon sens hein.
- Tch... Je ne m'abaisserais pas à te dire ce que tu veux.

Puis je reconnus le son d'un baiser échangé suivit d'un grand bruit de choc brutale. C'est le son de quelque chose que l'on repousse.
Je serrais les dents.
- T'es complètement taré ! ça va pas non Erwin ?! Tu te prends pour qui ?! Aboya Livaï.

Mon cœur se serra et s'accéléra. Je comprenais que trop bien la scène qui s'était déroulé.
Erwin avait embrassé Livaï et celui-ci l'avait repoussé.

- Je pensais pas que tu réagirais comme ça. Pourquoi ne te laisse-tu pas faire ? C'était comme ça avant.
- Toi et moi c'est fini. Tu me dégoûte. Je n'ai jamais aimé ça, je ne t'ai pas aimé. Tout ça c'est pour Eren et seulement Eren. Grogna Livaï.

- Dire que j'ai dû en arriver là pour que tu avoue. Ce que tu es réservé Livaï.
Se moqua le major Erwin, pourtant quelque part il devait se sentir blessé. 

- Je l'aime. C'est bon je l'ai dit. Maintenant casse toi de ma chambre. S'impatienta Livaï.
- J'y vais. Mais je ne suis pas désolé pour ce qui vient de se passer Livaï, et c'est de ta faute.
J'écoutais le bruit de la porte qui s'ouvrait et se refermait. Livaï lâcha un long soupire.
- Bâtard. Cracha t-il.

Il vient s'asseoir sur le bord de mon lit et humidifia mon bout de tissu et le replaça sur mon front. Il caressa mes cheveux avec des gestes attendrissant.
- Franchement je ne voulais pas que tu entendre cette scène Eren. Tu m'excusera.
- Je te pardonne. Dis-je d'une voix enrouée, cependant un peu surpris qu'il sache que j'étais réveillé. Il faudra que tu m'explique tout ça... 
Il soupira.
Je me décalais assez pour que Livaï puisse s'allonger à côté de moi. parce que je prenais de la place. J'ouvris les yeux et il plongea son regard dans le mien.