Chapitre 5

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Suite à mes mots il me dévisagea comme si j'étais devenu fou. Je plongeais mes yeux dans les siens et quelque chose y brilla. 
Il détourna la tête et je crus voir apparaître l'ombre d'un sourire sur son visage.
- Non.

Ma gorge se serra et mon estomac se compressa je crus que j'allais vomir tellement la douleur était brute.
Aussi brute que les paroles de Livaï.

- Je vois. Tu essaye de me dire quelque chose Jaeger ?
- Euh.. Non, mon Capitaine.
D'un coup d'œil il me rappela qu'il n'appréciait pas mes mensonges.

- Je ne sais pas Caporal. Je ne sais plus...
J'étais sincère. Plus rien n'était en ordre ni dans ma tête ni dans mon cœur.
Les minutes passèrent dans un silence absolu.

Alors quelque chose tomba sur mon épaule, je tournais la tête pour voir celle de Livaï endormi.
Il devait être épuisé de notre journée de ménage et par ma faute il n'avait pas pu aller se coucher.

Je me suis décalais en tenant sa tête pour ne pas qu'elle touche le sol.
Je dû me débrouiller pour le mettre sur mon dos. Je le soutiens en passant mes mains sous ses fesses.
Je n'étais pas très fier de faire ça alors qu'il n'en était pas conscient, mon visage s'enflamma.
Il devait être très fatigué pour ne pas réagir même en le soulevant.

Je trouvais la chambre du Caporal, un peu isolée des autres.
J'y entrais et découvris une chambre très propre comme on pouvait s'y attendre d'un maniaque du ménage comme lui.

Il possédait une commode en bois, un bureau avec une chaise et son lit était un de deux places. Je m'approchais de celui-ci et d'une main tiré les draps pour ensuite y déposer le Capitaine avec délicatesse pour ne pas le réveiller.
Je le bordais, puis commençais à regagner la porte.

- Nh...hum.. Er... Eren...
Je me retournais pourtant il dormait toujours, le Caporal parlait dans son sommeil.
Il rêvait de moi ?
Livaï se tortilla, tout en répétant mon prénom.
Il se calma et finit par marmonner :
- Dors..moi..un ordre...

Je souris malgré moi, il avait un visage très détendu durant son sommeil.
Je me mis au chevet du lit, près de mon supérieur. Avec une grande hésitation je saisis en douceur sa main pour la serrer dans la mienne.
- Je resterais à vos côtés autant de temps que vous le désirez...
Sur ses mots mes yeux se fermèrent d'épuisement. Ma tête tomba contre le matelas.

Je me réveillais dans un lit assez douillet, et c'est pour cette raison que je compris que ce n'était pas le mien.
J'avais chaud, ce qui n'était pas souvent le cas dans ma cellule. La chaleur était plaisante, je remontais la couverture sur ma tête dans l'espoir de mieux et profiter plus longtemps.
Mais on l'enleva, aussitôt. Je grognais mécontent.
J'ouvris les yeux pour voir qui se permettait de me réveiller alors que j'étais si bien.
Je clignais des yeux pour adapter ma vue à l'obscurité qui régnait dans la pièce.
Ce que je vis aurais dû me faire crier de surprise. 
Mais je me contentais de fixer Livaï torse nu qui m'observait, allongeait sur le ventre mais redressait sur ses coudes.

- Bonjour Eren. Fit-il d'une voix ensommeillée.
Mes yeux s'ouvrirent grands, je me redressais rapidement pour effectuer le salut à mon supérieur.
Il prit ma main et la fit reposer sur ma jambe.
Arrêtez de me toucher comme ça... C'est ce que je voulais lui demander. Car son contact engendrait des anomalies chez moi. 

Mon cœur bâtait tellement fort, que je ne serais pas surpris par le fait de le voir sortir de ma poitrine. Le souffle irrégulier, j'avais du mal à respirer. Mon corps s'embrase.
Rien ne va.

- Bonjour Caporal. Répondis-je d'une voix rauque en essayant de paraître normal et calme alors que la situation ne l'était pas du tout.
- Sympa de m'avoir ramené dans ma chambre.
- C'était la moindre des choses, vous avez veillé tard à cause de moi en plus par un jour de grand ménage. Désolé.
- Tch... tais toi gamin.
Il ferma les yeux. 

J'en profitais pour admirer son corps. Les muscles de ses épaules et de son dos étaient tendus, ça les faisaient ressortir.
C'était la première fois que je voyais le Caporal ainsi.
Je me tournais alors sur son visage, il avait les yeux ouverts et me regardait.
Je m'empourprais de honte, et détournais les yeux.
J'étais trop concentré sur son corps que je n'ai même pas fait attention.
Quel con je fais ! Il va vraiment croire que je suis un attardé.

- Je m'excuse de m'être endormi ici.... (je baissais la voix) Mais vous m'avez ordonné de rester.
- Quand est-ce que j'ai dit ça ? Il haussa le sourcil perplexe de mes paroles.
Je toussotais, ne sachant comment dire ça, puis j'optais pour la vérité.
- Vous étiez en train de dormir, vous avez aussi prononcé mon prénom...Et...
- J'ai dit ton prénom ? S'exclama t-il.
Je le regardais interloqué de le voir hausser la voix, il semblait embarrassé. Je remarquais ses joues se teinter d'un léger rose. 

Il m'avait appelé en plein milieu de son rêve. Quel genre de rêve était-ce pour que cela le fasse rougir ? 
Le moment que nous avions passé dans ma cellule me reviens en tête manquant de me faire virer au cramoisis.

- Oui... Répondis-je intimidé.
- Je vois... marmonna t-il.
- Je vais vous laisser alors, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps...

Subitement il s'assit bien droit, ce qui me permis de reluquer le reste de son corps.
Il avait des abdominaux bien marqués, et j'aurais pu le parier, des pectoraux bien fermes.
J'avais envie de le toucher. De le garder rien que pour moi.
Il fit alors un mouvement vers moi.


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Konnichiwa mina ! Vous avez la forme ? Moi pas trop mais j'essaie de survivre.

Vous avez déjà vus la vidéo sur youtube de ''50 shades of Ereri'' ? Ma meilleure pote et moi on se la passe en boucle (Nous sommes de petite coquine) :3

J'espère que mon chapitre vous a plus ! :D

Je vous fais de grooooos bisous et vous souhaite une bonne continuation ! c:

⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidΌπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα