- Je n'ai pas mentis, Eren, je suis amoureux de toi.
Je souris.
- Je te crois. Je ne doute pas de toi. C'est comme si je doutais de mes sentiments pour toi.
Il se pencha pour m'embrasser.
Mais je mis ma main sur ma bouche. Il fronça les sourcils.
- Je suis malade. Prétextais-je.
Et puis il avait échangé un baiser avec Erwin. Ça me repoussait. Livaï était à moi, rien qu'à moi.

- Viens à côté de moi. Croissais-je en le tirant par la manche pour qu'il s'allonge.
- Non je dois veiller sur toi. Me rembarra t-il.
- Je veux simplement que tu sois plus proche de moi...
Je toussotais, puis il céda après que j'eu bus un verre d'eau.

Je serrais ma main dans la sienne, et fis des petits cercles sur sa peau avec mon pouce.
J'étais toujours fiévreux, je le sentais parfaitement. La sueur coulait sur mon front et j'avais parfois des frissons malgré ma haute chaleur corporelle.

Le temps passait lentement.
Au fur et à mesure j'entendis le souffle de Livaï se modifier pour devenir plus lent. Il s'était endormit.
Combien de temps était-il resté éveillé pour moi ?
J'estimais un long temps pour s'être endormi rapidement. Même si il n'a pas besoin de beaucoup d'heure de sommeil, il doit vraiment se reposer plus souvent... Et prendre soin de lui.

Je repensais aux paroles du major et de cet événement. L'agacement tendit les muscles de ma mâchoires. 
De quel droit se pense t-il doté pour aller au delà du consentement de Livaï et violer ses sentiments personnels. 
Je fis taire le sentiment de haine qui montait dans ma poitrine. 

J'aimerai voir Hanji. Peut-être qu'elle possédait un remède contre ma maladie.
Délicatement je retirais ma main de celle de Livaï.
Je me glissais hors du lit, mais je fus rattrapé par un vertige. Je me stabilisais avant de marcher discrètement vers la porte de la chambre.

Je remarquais que j'avais retrouvé mes vêtements, ce n'était plus ceux de Livaï. Celui-ci m'avait certainement changé.
Je m'éclipsais de la chambre, pour ensuite prendre la direction du labo d'Hanji.

Il n'y avait pas grand monde aux alentours, on ne me prêta cependant des coups d'œil indiscret. J'étais mal à l'aise... 
Je fus pris d'une violente quinte de toux. Encore une fois, je dû poser ma main sur le mur et l'autre appuyé sur mon ventre comme si j'allais vomir.

- Bordel de merde ! grognais-je.
On posa une main sur mon épaule.
- Tu as réussi à échapper à la surveillance du nabot ? Me lança un timbre féminin.
Je me retournais vers Mikasa qui frotta mon dos pour essayer de me soulager. Elle semblait inquiète, malgré le fait qu'elle ne rata pas l'occasion de lancer des piques sur Livaï.

- Oui, mais là je dois aller au laboratoire d'Hanji.
Elle passa un bras autour de ma taille pour me soutenir.
- Laisse moi t'aider à t'y rendre. Respire doucement, ne force pas.
J'acquiesçais, son aide était la bien venu. 

Après 2 minutes de marche des pas retentirent derrière nous, le Caporal avait déjà remarqué mon absence ?!
Je regardais en arrière et vis Armin se dépêcher de nous rattraper. Il avait une expression d'angoisse sur le visage.

- Salut Armin. Coassais-je.
- Tu ne devrais pas être là. Tu as vu la mauvaise mine que tu as ? Repars dans-
Je levais une main pour l'arrêter avant qu'il ne commence à perdre son calme. Même si c'était déjà un peu le cas.
- Je vais voir Hanji, elle trouvera un médicament qui me guérira j'en suis quasiment sûr.
Oui car avoir ''totalement'' confiance en Hanji c'était comme si on se mettait devant un titan sans armes ni équipement.

Il parut réfléchir puis me proposa :
- Alors tu me laisse venir.
Je ne pouvais qu'accepter et il se mit de l'autre côté pour me prendre également par la taille.
Je passais mes bras sur leurs épaules et les serrais contre moi.
- Merci vous êtes les meilleurs.

Une fois devant la porte, Mikasa toqua. Enfin, je ne sais pas si toquer est le bon mot, car on aurait pu croire qu'elle allait faire un trou dans le bois.
Hanji ouvra la porte avec une tête fatiguée mais cela changea quand elle me vit. Un large sourire et des yeux brillants m'accueillirent.

- Bonjour Hanji, Désolé de te déranger mais-
- Tu ne me dérange pas du tout ! Me coupa t'elle. En plus à chaque fois je veux venir te voir mais Livaï m'interdit d'entrer presque en me grognant dessus ! C'est assez drôle comme réaction... Mais entrez, entrez et venez vous asseoir.
Hanji déballa un monologue comme quoi elle n'avait jamais vu Livaï dans cet état et que c'était assez drôle.
- ... j'en conclus donc que c'est grâce à toi qu'il est comme ça. Finit-elle avec un énorme sourire.

Je sentais le léger malaise de mes amis lors de cette conversation, et j'étais aussi un peu gêner d'en parler. Je voulais couper court.
- Peut-être... Mais je ne suis pas venu là pour ça. Hanji tu n'aurais pas une sorte de remède contre la fièvre et la toux ?
- Oh si, bien sûr, je vais te faire ça tout de suite. Si vous avez soif prenez dans cette carafe.

Elle vit mon regard méfiant.
- Je te promet que c'est de l'eau Eren. Les verres sont juste à côté faîtes comme chez vous, ça va prendre un peu de temps.

Le silence s'installa quand elle eut quitté la pièce.

Mikasa s'éclaircit la gorge pour ensuite parler :
- Tu sais Eren, ça fait longtemps que je voulais te le dire alors écoute...


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Bonjour/Bonsoir *-*

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⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidWhere stories live. Discover now