Partie 65

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Je me contractai en voyant mon mari, une boite de gâteau à la main qui nous regardait d’un air mauvais

Je me levai brusquement, comme prise en faute

Moi: De quoi parles-tu? Momar tu ne penses quand même que…

Il me coupa la parole

Lui: Et toi? N’as-tu pas pensé pareil alors que je me tuais à t’expliquer? Bouche bée, je m’apprêtais à protester lorsqu’on m’interrompit encore une fois

Baba: Ecoute Momar, nous nous sommes vus ici par hasard et comme elle l’avait l’air triste je voulais l’encourager

Sans même lui adresser un regard, Momar me lança un regard qui me fit froid dans le dos

Lui: Rentre au bureau tout de suite. Et je te le dis en tant que DRH et supérieur hiérarchique. Tu as 10 minutes de retard.Comme sur commande, je pris mes affaires, ne songeant même pas à protester. Oui il est mon superieur hierarchique et celui qui m'a embauché. Il est tellement en colere qu'il peut me virer sans scrupules.

Momar: Je ne te le dirais qu’une seule et dernière fois: Ne t’approche plus de ma femme.

Avant même qu’il ne se retourne ou que Baba réponde, je sortis en courant, effrayée. Momar avait l’air si énervé! Putain de putain de putain!!!! Pourquoi???? Là il pense que j'ai prévu cette rencontre avec Baba alors qu’il me parlait de sa copine.

Les doigts tremblants, je n’arrivais plus à démarrer ma voiture. Je force une nouvelle fois priant de quitter les lieux avant qu’il ne me trouve dehors. 

Je n’avais même pas payé la facture. Je retourne au bureau le cœur battant et essoufflée comme si j’avais couru le marathon. Momar aura maintenant quelque chose contre moi! J’étais juste partie m’acheter mon gâteau au coco pour me faire un peu plaisir. Je ne cherchais pas de problèmes. 

Le pire c’est que Baba ne savait rien des problèmes de mon mariage mais là, c’est sûr qu’il a une idée de ma tristesse. 

Ami me regarde avec des yeux interrogateurs mais n’ose poser aucune question. Je me rassois et essaie de travailler sans y arriver car mon esprit était en tumulte. J’étais stressée de la réaction de mon mari alors que Dieu sait que je n’avais rien fait. Momar lui-même doit le savoir, mais l’occasion est trop belle pour qu’il la laisse passer.

Le soir, je rentre directement à la maison au lieu d’aller chez ma mère. Mon père commençait à se poser des questions, n’étant pas habitué à me voir à la maison tous les soirs. Je prépare et je dispose le tout sur la table à manger comme je faisais avant chaque soir, puis je me mets devant la télé.

Myriam m’appelle pour me demander si j’étais chez maman et elle décida de venir me voir lorsque je lui appris qu’étais rentrée directement chez moi. Comme d’habitude, je lui raconte tout

Myriam: Mais non toi aussi Zahra!! Je te croyais plus intelligente que ça! Tu sais bien que Momar aime y aller, t’aurais même pas dû accepter de prendre le dessert avec lui

Moi: Mais c’était innocent! Il n’a aucune vue sur moi

Myriam: Et pourquoi il t’a attrapée la main alors?

Moi: J’étais un peu triste et il a commencé à me demander comment ça allait. C’est tout 

Myriam: Oui sauf que Momar il va faire genre tu le trompes aussi, tu les connais pas, ils sont forts pour renverser les situations. Tu es une femme mariée, faut éviter ce genre de truc, c'est sérieux. Quelqu'un peut te voir dehors et aller le reporter a ton mari. Attention Zahra, tu n'es plus célibataire. Meme si tu ne faisais rien, juste le fait qu'on vous ait vu ensemble suffit. Bon j’y vais j’étais venue te faire un gros bisou. Ne faut surtout pas que ton mari me trouve ici. Ces temps-ci il est un peu grincheux et on s’est mal clashé. En tout cas Zahra, cette situation commence à bien faire. Si tu ne le crois pas, confronte les tous les deux! Voila. 

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant