Partie 47

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Deux mois plus tard…Je suis en retard ce matin et je sens que Mr Niang va me tuer ! C’est le jour de la rencontre entre le PDG et le ministère de l’industrie et notre département est censé organiser cette rencontre et veiller à ce que tout roule!

Le ministre vient en personne, accompagné de son staff afin de visiter nos locaux et voir comment nous travaillons. Je me hâte de m’habiller : pantalon bleu indigo et chemise de soie couleur lavande plus petits talons noirs et me précipite vers la sortie, sans même prendre mon petit déjeuner. J’avais dormi à 2h du matin la veille au soir, occupée à travailler sur un autre dossier confié par Mr Niang. Je reviens car la gourde que je suis, avait oublié son ordinateur et ses clés. 

Eh oui j’ai une voiture ! Une belle Peugeot 307 grise offerte par Aziz, mon grand frère préféré ! J’étais si contente que je n’ai pas dormi cette nuit-là. Moi Zahra j’ai ma propre voiture ? J’en avais fini avec les transports publics ??

Et c’était si inattendu quand il m’a appelé ce samedi aprèm la d’un air furieux, me demandant de sortir. Je m’étais dépêchée de sortir croyant que j’avais fait la bêtise de l’année. Je lui avais sauté au cou quand je compris que ce ton furieux était une diversion car il avait cru que je me doutais de quelque chose. Je le bénis chaque matin quand je conduis ma voiture, comme ce matin-là.

J’arrive au boulot et comme je m’y attendais, tout le monde était là.

Mr Niang : Zahra c’est à cette heure que tu arrives ? 

Il essayait de paraitre en colère…en vain. En effet, Mr Niang était devenu comme un second père pour moi, m’appelant maintenant par mon prénom. Souvent, il m’envoyait faire des courses personnelles pour lui et cela, au lieu de m’ennuyer me réjouissait car c’était une preuve qu’il me faisait confiance. 

Moi : Désolée Mr Niang je n’ai pas entendu mon réveil et j’avais dormir tard, j’étais sur le dossier…Il m’interrompit, levant la main

Mr Niang : C’est bon, c’est bon. As-tu prévenu la sécurité qu’on recevait le ministre et son équipe ?

Moi : Euh…

Il me regarda d’un air faussement sévère tandis que je courrai vers l’ascenseur pour aller au rez de chaussée. Je les préviens afin qu’il prépare leurs badges et repars m’asseoir à ma place. 

Ami : Parait qu’il est là. Il est de retour... 

Moi : Qui ?

Je savais pertinemment de qui elle voulait parler mais je faisais l’innocente pour qu’elle ne remarque pas à quel point ce qu’elle m’avait dit m’avait perturbée

Ami : Mais Momar bien sûr ! Il est de retour !

Moi : Ah okay coolJe reporte mon attention sur mon ordinateur tandis que, malgré mon air serein, j’avais du mal à tenir en place. Mes jambes tremblaient, mon cœur battait et j’avais juste peur que l’œil perspicace d’Ami le remarque.

Ami : C’est tout ce que tu as à dire ? Tu devrais être contente non ? Je sais qu’il te manque Ami savait tout. Tout ce qui s’était passé. Nous étions devenues plus proches et on se confiait beaucoup de choses l’une et l’autre. Voyant que je m’obstinais à fixer l’écran de mon ordinateur, elle se résigna.

Ami : C’est bon je te laisse tranquille…pour le moment 

Il était là. Il était revenu après un mois d’absence. Je m’en voulais de ressentir tant de joie à l’idée qu’il était maintenant de retour et que dans peu de temps je le reverrai. 

Apres notre rupture devant chez moi, il ne m’avait plus adressé la parole ni tenté de me joindre. Il évitait de descendre au second et j’évitais d’aller au 3eme. Nous nous étions aperçus que trois fois jusqu’à ce qu’il prenne un mois de congés, lui qui, parait-il, n’en avait pas pris depuis presque trois ans.

Coup de foudre immediatWhere stories live. Discover now