Partie 64

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Il ne fit le moindre geste pour prendre le téléphone que je lui tendais, abasourdi par ce que je venais de dire. Mon cœur n'arrêtait pas de battre car je venais de dire une chose grave, et ce, sur un coup de tête.

Prendre son téléphone et voir le même numéro s'afficher m'a rendue folle de rage et de jalousie. Je les haie tous les deux. Je ne méritais pas tout cela!

Momar : Attention à ce que tu dis Zahra. Ne parle pas sur le coup de la colère. Je sais que tout est contre moi, mais tu dois au moins me donner le bénéfice du doute. J'ai pris la mauvaise décision en ne te parlant pas de tout ça mais sache que je n'ai pas caché le chantage de cette folle pour te trahir ou te tromper, non je voulais simplement qu'elle te laisse tranquille. Et tout ça me retombe à la figure

Voyant que je ne disais plus rien, il s'approcha et me prit le bras

Momar : Je te jure sur tout que je n'ai rien fait avec elle. Oui j'étais un séducteur avant mais c'est fini tout ça. Je ne suis quand même pas un obsédé !

Moi : Non, tu n'as pas changé ! Je ne te crois pas Momar. Tu l'as rencontré trois fois derrière mon dos ! Savoir ça me fait très mal, mais je suis avant tout déçue de toi.

Je m'assis dans le fauteuil le plus proche, soudainement lasse.

Moi : Tu ne laisseras jamais cette fille et vice versa. Je ne suis qu'une jeune fille, seulement mariée depuis 4 mois et voilà déjà des problèmes. Sache que je n'accepterai pas de vivre ce que j'ai vécu quand je sortais avec toi. Si tu as oublié, je vais tout te rappeler. Pour commencer, tu sortais avec elle depuis un an quand on a commencé. Et c'est quand tu m'as choisie que je n'ai pas eu de répit dans ma vie, jusqu'à ce jour Momar ! A cause d'elle, tout le monde connaissait ma vie privée au travail. Qu'est-ce qu'elle n'a pas manigancé pour m'humilier devant mes collègues ? Devant toi ? Et j'ai tout supporté par amour pour toi. Je ne vais pas continuer ainsi c'est tout ce que j'ai à te dire

Lui : Et la solution serait de divorcer ?

Moi : Puisque tu n'es pas assez ferme avec elle ! Puisque tu n'as pas le courage de lui dire la vérité et de régler tes problèmes avec elle une bonne fois pour toute ! Pourquoi devrais-je supporter ca alors que tu es en paix, si toutefois ce que tu dis est vrai car encore une fois, je ne te crois pas. Tu dois avoir des sentiments pour être aussi faible envers elle !

Lui : Respecte-moi un peu Zahra. J'ai tort mais n'en profite pas

Moi : Comment ça n'en profite pas ? Tu es allée la voir derrière mon dos, tu m'as menti et trompée et tu penses que je vais te sauter au cou ? Je trouve même que je suis gentille avec toi, je m'étonne de réagir aussi bien.

C'est vrai, j'aurais pu quitter la maison et aller dormir chez ma mère comme Myriam avait fait lors de sa dispute avec son Aziz. Mais non, je suis restée chez moi, même si je n'ai rien préparé pour lui à manger et il ne le mérite pas !!!!

J'ai l'impression que cela fait des jours mais je n'ai vu les messages avec Abi qu' hier en rentrant tous avec lui du boulot.

Lui : J'accepte tous les torts, je le reconnais mais tu devrais me donner le bénéfice du doute, tu me connais quand même

Moi : Bénéfice de quoi mon cher ? De quoi ? Tu es toujours le même, tu n'as pas changé, toujours à multiplier les conquêtes. Mais sache que je n'accepterai jamais cela. TU N'AURAIS JAMAIS DU TE MARIER SI TU N'ETAIS PAS PRET A LA LACHER !

Oui même si je l'aime à en mourir, je n'accepterai pas qu'il me traite comme de la merde, à aller et venir, a me tromper comme il le faisait avant avec ses copines. Il me regarde, ses mâchoires se contractant, essayant visiblement de rester maitre de lui. Il me regarda tellement mal que je reculai comme si j'étais en faute. Il rentre dans la chambre sans broncher et ferme la porte. Je sortis et appelai Myriam pour lui raconter

Coup de foudre immediatWhere stories live. Discover now