Chapitre 39 : Robes

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Un petit coup de langue sur la joue me réveilla. Pensant que c'était Ralph, j'ouvris immédiatement les yeux, surprise. Ce n'était pas lui. Liam éclata de rire et se laissa tomber en arrière. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je me relevai sur mes coudes tandis que Liam était toujours en train de se plier en quatre. Je lui donnai un petit coup de poing dans l'épaule qui ne lui fit pas grand chose.

- Tu aurais vu ta tête ! s'exclama-t-il. On aurait dit que tu avais vu un fantôme !

- Très drôle. C'est nouveau le léchage de joue ?

- Je pensais à notre merveilleux petit Ralph tout mignon et je me suis dit que j'allais te réveiller comme ça. J'aurais pu le faire autre part.

- Oh non, Liam... soupirai-je. Pas dès le matin...

- Quoi ? Je t'assure que faire l'amour quand on vient de se réveiller, c'est très bon pour la santé.

- Tu te rends compte jusqu'où est partie notre conversation, quand même ?

- C'est tout nous, ça... Allez... Viens me faire un câlin, maintenant. Rien ne vaut mon câlin du matin pour commencer une journée de bonne humeur.

Je souris et allai me blottir dans ses bras. Effectivement, rien n'était meilleur que nos câlins du matin. Il me serra contre lui et caressa mes cheveux. J'enfouis ma tête dans son cou. J'aimais bien faire ça. Malheureusement, Liam mit fin lui-même à ce moment romantique en me donnant une petite tape sur les fesses.

- Aïe !

- Allez ! Debout, future madame Payne !

Je ris légèrement en entendant le surnom qu'il venait de me donner. Nous nous levâmes et sortîmes de la chambre pour descendre dans le salon. Oh mon Dieu... Le beau canapé de Liam était tout déchiré de partout et il y avait des peluches de cotons partout sur le sol, ainsi que plusieurs flaques de liquide jaunâtre. Ce n'était pas très difficile de deviner ce que c'était. Nous entendîmes Ralph aboyer, puis quelques secondes plus tard, il déboula de la cuisine pour venir se placer à nos pieds sur le dos pour réclamer des caresses.

- Rappelle-moi comment tu l'as appelé, tout à l'heure, dis-je. Notre merveilleux petit Ralph tout mignon, si mes souvenirs sont exacts.

- Je crois que j'ai parlé un peu vite...

- Effectivement. Il faut que tu l'engueules.

- Quoi ? Mais pourquoi moi ?

- Parce que c'est toi l'homme de la maison. C'est toi le chef. Donc c'est à toi qu'il doit se soumettre.

- Attends, est-ce que cela implique aussi nos pratiques sexuelles ?

- Liam... soupirai-je.

- Non, mais tu viens dire que c'était moi le chef. Alors ça veut dire que j'ai aussi du pouvoir sur toi.

- Tu sais quoi, mon chéri ? Pense à mon pied entre tes jambes et réfléchis à ton pouvoir, lui dis-je avec un sourire.

Je déposai un baiser sur sa joue et allai dans la cuisine. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire lorsque Liam tenta de fâcher Ralph. Il réussit tout de même à le punir en le mettant dans son tapis avant de me rejoindre. J'étais en train de préparer le petit-déjeuner.

- Alors, qu'avons-nous au menu, femme ? me demanda-t-il en prenant une voix encore plus grave que d'habitude.

- N'essaye pas de jouer les gros durs, Liam, quand tu viens de passer un quart d'heure à essayer d'engueuler un chien en t'excusant en même temps.

Since The First Day • l.pWhere stories live. Discover now