Chapitre 11: Étrange découverte

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Mathieu appela le commissariat pour que les légistes viennent récupérer le cadavre pendant que Charlène était assise sur les marches d'escalier, essayant de se remettre de ses émotions. Elle réfléchissait à toutes les interrogations qui se bousculaient dans sa tête.

Une heure plus tard, la police et les médecins légistes étaient sur place, Charlène était encore sous le choc. Elle se mit la tête dans ses mains et pleura.

Sa mère qui venait d'arriver, la prit dans ses bras.

— Ça va aller, ma chérie.

Mathieu les rejoignit aussitôt.

— La victime s'appelait Emma Rivière et elle habitait dans la maison où vous venez d'emménager, toi et ta famille.

Cette annonce lui fit l'effet d'un coup de massue, car c'était exactement ce qu'elle craignait. Mais elle ne savait pas à quoi elle ressemblait. Une chose était sûre, ce n'était pas la petite fille car le cadavre avait l'air d'avoir une taille adulte. Il était probable que ce soit la jeune femme.

Sa mère la coupa dans ses pensées quand elle lui demanda :

— Tu sais qui c'est ?

— Non, je ne sais pas.

Ayant toujours en tête l'image de sa mère il y a vingt ans, elle ne put s'empêcher de lui demander :

— Et toi, tu la connaissais ?

Stéphanie resta silencieuse un moment comme si c'était un sujet sensible. Ce fut le médecin légiste qui rompit le silence en disant à l'oreille de Mathieu :

— Une chose est sûre, la victime est morte depuis longtemps, vu l'état des os.

Mais je te transmettrai mes conclusions après l'autopsie.

Quelques instants plus tard, le reste du cadavre d'Emma fut mis dans un sac en plastique blanc et transporté à la morgue.

Une semaine plus tard, personne n'avait trouvé d'indice. Ils cherchaient dans la forêt, dans la maison et les environs pour les trouver. Mathieu reçut par texto les conclusions du légiste : Emma Rivière était morte depuis un peu plus de dix-huit ans et elle avait été massacrée par un objet tranchant comme une machette. Mais le plus troublant était qu'elle était décédée peu de temps après la naissance de Charlène. Y avait-t-il un lien entre elle et la victime ? ou bien était-ce une simple coïncidence ?

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LA MAISON DES MORTS (version nouvelle)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant