Chapitre 19

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Hier après-midi, je suis restée longtemps avec Kyle et Anastasia qui ne s'est toujours pas réveillée, le médecin a dit qu'elle allait facilement s'en remettre mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Nous avions d'ailleurs croisé Garrett' qui avait regardait sévèrement Gate sans y faire plus attention. Puis ensuite lorsque les visites étaient terminées, nous sommes allés Gate et moi chez lui. Je me suis vite endormie, morte de fatigue, malgré ma sieste dans la voiture. Cela m'avait manqué, son chez-soi, ma vie, mes amis, pourtant cela s'est arrêté que depuis quelques semaines. Je ne voulais pas partir... Je ne voulais pas de cette vie pleine de tourments, de changements et de fuites.

Je me réveille doucement et remarque que Gate n'est pas à mes côtés, je lève les yeux et le découvre de dos, assis au bord du lit. Je l'entends soupirer ce qui me fait froncer les sourcils, je n'aime pas quand il broie du noir. Je marche à quatres pattes sur le lit pour le rejoindre. Il tourne légèrement la tête vers moi sans vraiment me regarder. Je pose ma main sur la joue et tourne son visage vers moi. Puis je plaque mes lèvres contre les siennes et il approche un peu plus son corps du moi.

– A quoi tu penses? Lui dis-je en stoppant notre baiser.
– Rien de spécial, chut. Me dit-il en me grimpant dessus.

Il m'embrasse le cou avant de passer ses mains froides sous mon t-shirt. Je frissonne puis finis par ne plus sentir la froideur de ses doigts, qui devient agréable. Il m'embrasse la clavicule comme il sait si bien le faire. Je me mords la lèvre et lorsqu'il s'en aperçoit, il fait le job lui-même, attrapant soigneusement ma lèvre inférieure entre ses dents. Je le repousse doucement.

– Quoi? Me demande-t-il ne comprenant pas mon acte.
– Je ne me suis pas lavée les dents. Lui dis-je en rigolant.
– Et alors, tu sais, j'ai fini par m'habituer à ton haleine de chacal. Répondit-il en haussant les épaules.

Je me lève et rigole avant d'aller dans la salle de bain et de l'entendre soupirer, je lui dis:

– Je reviens.

Je me lave les dents, ainsi que le visage et m'attache les cheveux. Lorsque je reviens dans la chambre, Gate m'attend assis toujours sur le bord du lit. Il va se lever mais je le pousse. Il retombe en un bruit lourd sur le lit. J'attrape mon t-shirt et le fait voler par dessus ma tête pour lui lancer dessus. Me voilà en soutien-gorge et en short, qui finit par s'envoler lui aussi. Il me lance des ouh tout en me reluquant. Je rigole en me dandinant et je m'assois sur lui en l'embrassant. Il vient plaquer ses mains sur les fesses, ce qui me fit sursauter.

– Vraiment? Marmonnais-je.
– Vraiment. Répondit-il en hochant la tête.

Je soupire d'aise en l'embrassant. Il remonte doucement ses mains jusqu'à la fermeture de mon soutien gorge. Mais il ne le dégrafe pas et continue son chemin en passant ses doigts sur ma nuque et dans mes cheveux. Je passe mes lèvres entre la ligne verticale bien voyante de son torse, signe de la musculature de son buste et retourne à ses lèvres pour les nouer aux miennes.

– J'adore ça du matin. Susurre-t-il.

À vrai dire, nous faisons tout pour avoir une vie à peu près normal même si j'imagine que nous sommes toujours recherchés et traqués. Je dois profiter un maximum ne sachant pas quand est-ce que nous serons trouvés. Soudainement je le repousse pour bien le faire mariner, ce qui a l'air de lui déplaire et parts dans la cuisine en roulant soigneusement des fesses pour le faire durer. Je ne prends même pas la peine de me rhabiller et reste en sous vêtements.Je veux le voir me regarder, j'adore ça. La façon dont il me regarde, la façon inexplicable de son désir envers moi. Ça m'excite et je ne peux le contrôler. Je prépare un petit déjeuner bien rempli, affamée. J'entends derrière moi Gate grogner sûrement dégoûté par notre petite altercation sensuelle du matin soudainement stoppée.
Mon Dieu qu'est ce que j'adore le faire durer comme ça. Je me mets à glousser sans même me retourner, le sentant derrière moi. Son souffle vient soudainement s'abattre contre mon épaule, ce qui me fait frissonner, involontairement. Je m'arrête de rire, lorsqu'il pose ses mains sur mes hanches. Et me voilà maintenant vulnérable ,sous son emprise, piégée par mon propre jeu.

– On fait moins la maligne maintenant. Susurre-t-il, ses lèvres contre mon oreille.

Puis il vient soudainement attaquer mon cou de baisers. Je colle mon dos contre son torse en fermant les yeux, appréciant ses doux baisers. Je sais que je devrais m'affirmer et savoir prendre le contrôle, mais c'est tellement bon que j'ai envie qu'il me contrôle chaque seconde. Il me retourne rapidement vers lui et m'embrasse en attrapant mes cuisses. Il me soulève du sol pendant que j'enroule mes jambes autour de son bassin. Je pose mes mains derrière sa nuque alors qu'il marche jusqu'au canapé où il me couche dessus. Il continue de m'embrasser en passant ses doigts de la ligne de mon menton jusqu'à mon nombril. Je me mords la lèvre inférieure.

– J'ai envie de toi. Chuchote-t-il dans mon cou.

Je bascule sur lui alors qu'il prend fermement le haut de mes cuisses. Il remonte ses mains jusqu'à mon soutien-gorge et le dégrafe avant de le jeter grossièrement sur le sol.

– Bordel de merde. Jure-t-il scrutant sans cesse ma poitrine.

Je me dégage de lui le temps qu'il enlève son short. Son membre gonflé étire son boxer au maximum. Il part rapidement prendre un préservatif et revient. Puis il enlève son dernier vêtement, moi aussi et me remonte dessus avant de se lier lentement à moi. Je gémis doucement en courbant le dos.

– Bordel. Jurais-je à mon tour.

Ses mouvement de différentes intensités me font gémir, quel plaisir ! Une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà essoufflés, l'un contre l'autre.

(en pleine réécriture pour une future publication.)
partie 28: fait.

homme dangereux  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant