Chapitre dix-huit

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« TaeHyung, ma chambre est là. »

Il rouvre la porte que je venais de fermer, et je pu découvrir sa chambre en entière.

Les murs étaient blancs, une pièce donc lumineuse. Un lit deux places, assez grand, couvert d'une parure blanche se trouvait dans un coin de la pièce, une armoire et un bureau se collait, en plein milieu d'un des murs. Un pouf et une pile de CD et de DVD s'élevait jusqu'au-dessus de ma tête. Puis un autre mur se cachait derrière une immense étagère, peu remplie. Sa chambre ne ressemblait pas vraiment à une chambre d'adolescent, à première vue, il n'y avait rien de personnel, tout était parfaitement bien rangé. Un ordinateur portable et quelques crayons minutieusement installés, trônaient sur son bureau. Un globe se postait dans le coin du meuble. Son lit était parfaitement bien fait. Sa table de chevet avait une petite lampe noire, et deux livres assez gros se cachait dans le trou prévu à cet effet. Son Eastpack était la seule chose qui déstabilisait le cadre, il avait été jeté au pied du lit et traînait par terre, à côté d'une paire de Converse blanche, celle qu'il avait ce matin. Avant de venir me chercher, il avait veillé à les enlever, et les remplacer contre une paire de grosses baskets.

Il me prend par la taille et me décale sur la gauche, pour qu'il puisse entrer dans la pièce, et se dirige vers son armoire, avant de l'ouvrir et de chercher quelques vêtements qu'il me jette.

« Changes-toi. La salle de bain est à gauche. »

Je sors de la chambre et rentre dans la salle d'eau. Elle était grande, dans des couleurs originales : blanche et or. Très belle. Deux lavabos blancs se trouvait au milieu d'un mur, à côté d'un autre mur, derrière se trouvait une douche, à l'italienne. Une baignoire et des étagères ornaient la pièce, c'est tout. Il n'y avait rien d'autre, à part trois miroirs. Un en longueur et deux autres, au-dessus des lavabos. Quel luxe. J'enlève mes vêtements et les mets en boule dans un coin de la pièce, et me regarde. J'avais beaucoup de marque sur le corps, mais celle-ci ne venait pas des agresseurs, mais de la bande de JungKook, et les autres moutons de lycéens.

Je n'avais toujours pas remis correctement la braguette et le bouton de mon jean, qui tomba sur le sol avec la dépouille de mon tee-shirt, ce qui me donna un léger sanglot. J'avais des suçons sur le haut du torse, sur les clavicules, dans le cou, sur mes bras, mes cheveux châtains étaient emmêlés et du foin s'était réfugié dedans.

Jamais, jamais on ne m'avait fait un truc si grave.

Je reprends lacement les fringues de mon hôte et les mets, ne gardant que mon boxer. Il m'avait donné un sweat rouge et noir troué, assez grand et un bas de jogging, aussi plus grand que moi. Il aimait les vêtements oversize. Je ressors, mes habits en main, et toque à la chambre du brun

« Entres. »

- Je... mets où mes vêtements ?

Il me regarde et ré-ouvre l'armoire pour en sortir un sac de sport Adidas.

« J'me suis dit que tu serais plus à l'aise dans des fringues larges. Ça te conviens ? »

- Euh, ouais.

Je m'assoie sur son lit, après avoir rangé mes fringues dans le sac, et il vient à côté de moi.

« Tu veux manger quoi ? »

- Ah euh... je sais pas, choisis...

- On va commander une pizza alors. Tu veux quoi ?

Trop de question, je voulais juste qu'il se taise. J'en avais marre de sa voix, que j'avais entendu le plus souvent m'insulter.

Cross my heart and hope to die.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant