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1856.

Mère se leva au petit matin, elle réveilla la maisonnée de sa voix mélodieuse et prépara le petit déjeuner. Doucement mes grand frères se réveillèrent et sortirent chercher œufs et fruits sucré du potager. Par le miroir de ma vieille coiffeuse je voyais le reflet de ma jeune sœur se réveiller.

Doucement ses paupières tremblèrent et ses douces sphère bleuté se révélèrent.


« Bonjour Belle... » Sa voie enrouée raisonna dans la pièce étroite, elle s'assit sur le matelas usé que nous partagions toute les deux et me regarda par le même miroir brisé et tout aussi ancien, de ma coiffeuse. « Bonjour Anna, avez vous bien dormit ? » Mais son expression ne reflétait que trop bien sa mauvaise nuit, une fois encore le froid n'avait été que plus perçant à cause de la toiture de moins en moins opaque et mes bras,bien que réconfortant n'étaient qu'inutile face à toute notre misère. « Allons..nous devrions descendre aider mère à préparer le petit déjeuner ! » Mes long cheveux brosser,je les ramenèrent une tresse qu'il m'étais aisé de faire seule et attacha ma robe du matin.

Charles alimentait le feu de la cheminée pendant que Edward, lui, coupait le pain que Anna et moi même avions réussi à ramener la veille. Mais aujourd'hui le petit déjeuner était bien pauvre, ou nous étions bien trop nombreux peut être.


Mère était très faible et devait manger, Papa s'en réservait le droit lui aussi, Ainsi Lloyd et Edward ne mangèrent pas ce matin, et je dû me contenter d'une poignet de groseille bien trop acide.

Cela ne pouvais plus durer. Et c'est pourquoi la table fut particulièrement silencieuse ce matin là. Tous, nous nous dévisagions, des cernes affreusement mauves et fatigués, un teint blanc bien plus pâle que le voudrait la mode de notre société.Toute fois personne ne pipa mots, et alors que je glissait quelque fruits acide de ma grappe à Lloyd, j'énonça.

« J'irais plus au Nord dans l'après midi, hier au marché j'ai entendu dire d'une Lady que la pauvreté s'y faisait rare. Peut être..pourrais-je trouver quelques pièces ou un emploi.. » Avais je dit, alors que le silence devenait lourd et pesant.

Mes grand frères me regardèrent hors d'haleine, Anna retenait ses larmes et mère massait ses tempes douloureuse. Papa était impassible. La situation ne lui paraissait peut être pas assez critique, mais nous avions déjà du renoncer à bien trop de bêtes,nous avions perdu ne meilleures poules et les domestiques avaient déserter.

« Tu n'iras nul part. » s'exclame mon père sur l'impératif,sans quitter des yeux ses tartines de pain et son morceau de tarte.« Nous ne pouvons plus vivre comme cela père, mère a besoin de soins et nous avons besoin d'argent. Je peux travailler ! »Edward me fit clairement signe de me taire, père devenait rouge.

« Belle,tu ne va pas aller au Nord alors qu'une tempête n'est pas loin, puis c'est à des miles d'ici ! Tu n'y sera pas avant deux jours, et à pieds en plus.. et si tu ne trouve pas de travaille ? Et si tu fait une mauvaise rencontre ? », s'enquit mère.

Mère..ma chère mère..

« Elle n'ira nul part. Ma fille ne finira pas catin, pas de mon vivant. »Toutes les têtes se relevèrent. Charles lâcha violemment sa cuillère et fit raisonner son mécontentement. « Père ! Votre langage ! » Les deux hommes se fâchèrent du regard. « John..vous devriez peut être considérer l'idée de votre fille.. nous avons besoin d'argent et vos affaires ne peuvent plus nous entretenir tous.», intervint mère.

Père bougonna, et devient si rouge que la veine qui passa sous sa nuque et remonta derrière son épaule était largement nuancer et voyante. 

« Et bien soit ! Puisque tout le monde se fiche de mes ordres ! Faites ce que bon vous semble, va donc chercher un avenir au Nord si du moins tu y arrives ! Va donc te perdre va ,va pauvre folle ! » Et il quitta la table, en se fichant que sa chaise venait de tomber par terre, que son verre de vin venait de se briser contre son assiette et que le jus imbibait le bois de notre table.

La Belle et La BêteOn viuen les histories. Descobreix ara