OS - Et les autres

Pascal & Kerouac

Pascal était dans son fauteuil, les pieds sur le bureau à jouer avec une balle dans sa main. Il réfléchissait en regardant la porte communicante entre son bureau et celui de Florence. Il hésitait. Il avait envie d'aller la voir. Elle était séparée, lui aussi. Il s'étaient rapprochés du fait des enfants et de leur mariage. Et il ressentait des choses pour elle, c'était de plus en plus fort. Alors il était sur son fauteuil et il regardait la porte. Non il fixait la porte.

La major Kerouac observait la scène depuis son comptoir. Elle voyait le capitaine qui fixait la porte de la commissaire. Il semblait avoir envie de lui dire quelque chose. L'espace d'un instant, elle se dit même qu'il allait se lever et commencer à faire des aller-retours entre son bureau et la porte en hésitant, mais non.

De l'autre côté, elle voyait la commissaire à son bureau qui faisait quelques dossiers, les lunettes sur le nez. Des fois elle levait la tête et regardait vers le bureau du capitaine, mais rien.

La major était dépitée par ces deux là. Ca faisait longtemps qu'ils auraient du passer à l'acte. Elles les avaient chopés dès son arrivée, elle n'était pas folle elle avait bien entendu la commissaire dire que son propre fils leurs avait conseillé de coucher ensemble. Et rien, enfin à sa connaissance.

Elle se sentit prise d'une inspiration. Elle les regarda et se mit à imaginer ...

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Pascal se lève et se dirige vers le bureau de Florence, il frappe et referme la porte derrière lui. Il se déplace vers la porte qui donne sur le couloir, et il la ferme

- Pascal, ca va pas? Il y a un problème?

Il la regarde avec ce regard qui la rend dingue et qui lui donne la sensation qu'il la déshabille. Et elle adore ça. Il ne parle pas toujours pas. Il s'approche d'elle sans rien dire et s'appuie contre son bureau, face à elle. Il se penche

- Quoi? Vous allez me dire ce qu'il se passe au juste?

- Il se passe que....j'ai très envie de vous faire l'amour..

Elle avale sa salive, le regarde, mais ne sait plus quoi dire. - Je ...

Alors sans lâcher son regard, il fait le tour de son bureau, la lève de son fauteuil et l'embrasse sauvagement. Elle répond à son baiser. Il l'assoie sur le bureau, et se met face à elle. Il continue de l'embrasser, elle passe ses bras derrière lui, il se colle à elle. Il sent ses lèvres sur les siennes. Le baiser est sauvage. Elle passe ses mains sous son t-shirt et lui enlève. Il passe ses mains sous son chemisier et lui ôte à son tour. Sa poitrine s'appuie contre son torse. Il la penche sur le bureau en la caressant. Il a tellement envie d'elle... elle s'agrippe à lui, il l'embrasse sur les lèvres, dans le cou. Il descend sur son corps. Il fait glisser son soutien gorge pour embrasser sa poitrine. Il la sent se cambrer et...

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- Major. Major ?

La major sortit de ses pensées inspirantes. - Oui commissaire?

- Je vous disais est-ce que vous auriez l'extrait de main-courante que vous nous avez donné toute à l'heure je l'ai plus, je sais pas ce que j'en ai fait.

- Euh oui, tenez. Mais vous rentrez pas chez vous?

- Si je vais y aller, je voulais juste ranger ça dans le dossier. Merci major. Elle récupéra le papier et retourna à son bureau.

La major la regarda repartir à son bureau. Le capitaine s'était levé.. "Ah bah ça y est". Il se dirigea vers la porte communicante, puis retourna à son bureau. Il se dirigea à nouveau vers la porte. Il marchait dans son bureau, il faisait les cent pas. Il mit sa tête dans ses mains pour frotter son visage. Il voulait lui parler, en fait il voulait l'inviter à dîner. Mais il avait peur du non, vu qu'elle l'avait toujours repousser.