Bigué

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Yacine : ( fais des gestes ) mani eh... feureureuw !! Pousse là-bas, t'es folle ! Rigole t-elle en me mettant sur le côté.

Moi : nekal nitt ! Je te parle de choses sérieuses, as tu fais tes devoirs ?

Elle plonge sur le lit avec son téléphone et se couche sur le ventre tout en le manipulant, je l'observe désespérée.

Yacine : ....( fredonne des paroles de chansons )

Moi : je te parle !

Yacine : mbetei guoné bouniouy surveiller, je ne suis pas ta gamine. Elle murmure en m'ignorant.

Je m'approche et lui donne une bonne baffe sur ses grosses fesses qui rebondissent.

Yacine : ( se retourne brusquement et hurle ) AÏEAAÏE !! Ioe loy def nii, tu as osé ?! Ça fait mal wesh !!

Moi : ( amusée) maintenant tu entends bien hein...

Yacine : arrêtes de rire ce n'est pas drôle du tout. Legui djangoumeu lomay def ?! Je ne veux pas réviser et je ne ferai pas mes devoirs...

Moi : sérieusement Yacine, à ce rythme tu risque d'échouer au bac,  tu devrais faire plus d'efforts.

Yacine : il s'agit de mon avenir et non pas le tien, lâche moi un peu avec ça. Si je dois échouer et bah qu'il en soit ainsi.

Je l'observe un moment, elle détourne le regard ailleurs puis se consacre à nouveau sur son téléphone. Je prends place sur le lit à proximité et sans prévenir la serre par derrière dans mes bras.

Yacine : même en me câlinant je ne changerai pas d'avis. Elle me répond d'un ton moins énervé appréciant ma chaleur corporelle.

Moi : pas besoin, mais n'oublies pas que j'avais fait une promesse à papa.

Je la sens qui se crispe soudainement puis le silence régna dans la pièce quelques petites secondes. Celle-ci se redresse, je me décale suite à son geste puis nous nous retrouvons face à face.

Yacine : ( ton calme ) pourquoi parler de lui ? Et quelle promesse tu lui avais fait ?

Moi : celle de veiller sur toi et d'être là pour te booster afin de te surpasser et t'encourager sur tout ce que tu entreprends ou qui t'est utile dans la vie. De te défendre et te protéger...

Yacine : ( émue) papa et maman m'ont longtemps traitée comme une princesse fragile, tu n'as pas à prendre ça au sérieux car je sais m'occuper de moi. Tu es la première arrivée raison pour laquelle, il a voulu te donner ton titre d'aînée. Prenons soin l'un de l'autre, qui va s'occuper de toi quand je ne serai plus là à tes côtés ? Penses un peu à toi aussi et laisses moi faire des erreurs...

Moi : ( la tire vers moi pour l'enlacer ) ne dis pas ça, jamais on se sera loin l'un de l'autre....

**************

J'entends une voix qui résonne alors que je me sentais bien avec ma sœur jumelle, je souris et apprécie ce moment tout en espérant qu'il ne finisse jamais. L'odeur de son parfum, sa peau si douce et son visage éclatant qui m'illumine.

Une présence : ( secoue légèrement mon épaule) mademoiselle réveillez vous, il se fait tard et je dois finir mon travail sur ce cadavre.

Cadavre....

J'ouvre les yeux subitement et réalise que ce n'était qu'un rêve, la réalité vient de refaire surface et je ne suis pas prête à l'affronter.

Moi : ( voix cassée et faible ) monsieur ?

Je regarde autour de moi, puis mes yeux s'arrêtent sur ma prise sur un bras qui débordait d'un corps couvert d'un drap blanc.

Moi : où suis-je loumay def fii ak kii teudd fii kane leu ? Qui est-ce ? Je demande à propos de ce corps

Amertume Donde viven las historias. Descúbrelo ahora