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Le jour, ou plutôt la nuit suivante, le père revint comme prévu mais cette fois avec tout un cortège militarisé. Smoke, Recker, Ghost et les autres furent mis dans une voiture, mais ils n'autorisèrent pas Cobra et viper  à rentrer, ce qui mit Recker en colère. Il était prêt à tuer tout le monde pour être avec elle, mais Victor le calma et regarda son soi-disant père en lui disant : "Si elles ne rentrent pas, je me charge personnellement de ta sale gueule". Suite à cette menace peu rassurante, leur requête fut acceptée. Psycho alla avec une autre équipe, puis dans un grand camion, ils mirent le reste du groupe en prenant soin de les séparer en fonction de leurs appellations, donc les numéros sans Corbeau et Emmalyn, suivis des Estaque, puis des Diplo et enfin des Ilka, qui furent séparés selon leur entraînement, qu'il soit terrestre, aérien ou maritime, et dans un ordre croissant du plus fort au moins compétent.

Plus tard dans la journée apprêt une longue route , ils arrivèrent à leur destination dans la ville de Fontainebleau ver 6H de matin , où ils logèrent au complexe militaire "CNSD", suivi des cours au lycée Couperin et François Premier, sauf pour Psycho et quelques autres camarades de son âge qui étudiaient au collège Lucien César. Cette ville était leur nouveau domicile.

Plus tard, une fois que tout le monde fut installé, ils commencèrent leur entraînement par un discours de Smoke.

Smoke : "Chers camarades, hommes et femmes, adultes et enfants, noirs et blancs, grands ou petits, et pour certains idiots ou génies, j'ai un message pour vous. Ensemble, nous avons traversé d'innombrables batailles, franchi d'innombrables murs se dressant devant nous, terrassé des milliers d'ennemis, mais toujours dans l'illégalité. Aujourd'hui, nous sommes toujours les mêmes mais à quelques différences près. La première est que nous avons évolué, plus grands et plus forts, nous sommes devenus une vraie meute. La seconde est que nous avons un nouveau logement, laboratoire, salle d'entraînement et surtout une nouvelle vie. Puis, la dernière nouvelle est que nous sommes dans la légalité désormais. Que l'on tue, vole, détruise, que ce soit justifié ou non, aucun d'entre vous ne sera incriminé. Au contraire, si cela aide la France, vous serez récompensé. Mais n'oubliez pas, le moindre fait et geste doit passer par moi ou Recker, par le biais d'un rapport que vous ferez tout au long de la journée. Oubliez, je sais tout ce que vous faites. S'il manque ne serait-ce qu'une lettre dans votre rapport, vous aurez affaire à moi. C'est bien compris ?"

Cris de foule : "OUI, CHEF !"

Maintenant que l'entraînement commence ! Ah, et je précise qu'à partir de maintenant, vous me suivez dans les entraînements. Ce sera 10, voire 20 fois plus compliqué que d'habitude. Je vais faire de vous des machines de guerre !

Une fois l'entraînement terminé, ils allèrent manger à la cantine du complexe, mais personne ne toucha à son assiette, ce qui étonna tous les militaires autour. Le SRGP se tenait droit devant son plateau, un militaire eut le malheur de demander à l'un d'entre eux pourquoi ils ne mangeaient pas, et le membre lui cria de la fermer et le poussa. Puis, ils se rasèrent tous aussi droit que leurs camarades. Au loin, on entendit des portes s'ouvrir, et soudain l'air s'alourdissait. Tous les militaires et le personnel se sentaient en danger, puis ils aperçurent deux silhouettes, Smoke et Recker, qui se mirent au bout de la table comme des rois. Ce fut suivi d'un silence effrayant, et soudain Recker se leva et dit : "Nous avons passé une bonne journée, mais ce n'est pas fini", assignant une mission à chacun. Une fois terminé, il conclut par "Bon appétit", ce qui fit retomber toute la tension.

Une fois le repas terminé, le membre du SRGP qui fut dérangé alla voir l'homme qui se posait des questions et s'inclina devant lui en s'excusant, disant que c'était la coutume chez eux et que c'était sacré. C'était un moment de concentration extrême et ils ne devaient en aucun cas être dérangés, sinon cela pouvait mal finir. La dernière fois, Smoke avait retiré la conscience de l'un d'entre eux, l'avait mise dans un monde virtuel et l'avait torturé virtuellement pendant 3 jours. Le militaire ne prenant pas conscience répondit : "Virtuellement, ça va non ? Il est plutôt gentil, le chef chez vous." À cela, le membre répondit : "Ah non, tu n'y es pas. Il retire ta conscience et la met dans une enveloppe virtuelle où il te torture, mais tu ressens la douleur. D'ailleurs, tu la ressens 10 fois plus et tu ne peux mourir. Il peut t'immoler, te trancher, te crever, te casser autant qu'il veut, tu reviens à la vie et il recommence." Suite à cela, le militaire resta silencieux et partit avec la boule au ventre, se demandant comment un enfant de 15 ans pouvait faire ça.

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⏰ Last updated: May 24 ⏰

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SRGP G.Where stories live. Discover now