Chapitre 13: Déclaration.

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Chaque silence a une signification, les silences sont lourds de sens et de non dits, il faut juste que votre interlocuteur capte le vrai sens de ce silence. Xabiani voulait qu'on parte loin d'ici rien que tous les deux, ça ne lui ressemblait pas, on aurait cru qu'il voulait éviter quelque chose ou quelqu'un. Il était blanc comme un linge, comme si il avait vu un fantôme. Quand fit sa proposition, je ne voulait pas partir , je ne voulais pas laisser mon fils, mais je n'ai rien dit. Il prit mon silence pour un oui. Nous ne prîmes pas le temps de faire nos bagages, je laissait à disposition tout ce dont Francisco avait besoin à la gouvernante et lui demandai, en cas de problème d'appeler sur le téléphone de Xabiani, car avec le message que je venait d'envoyer à Jorge, je savais qu'il allait m'harceler, c'est pour cela que je mis mon téléphone en mode avion. Xabiani et moi montions dans la voiture , aucun de nous ne parlait , il se contenta de rouler pendant que je m'endormait sur le siège passager.

*


L

e jour où notre histoire avec Martina sera simple n'est pas prêt d'arriver. Ça me mets hors de moi qu'elle parte avec Xabiani pendant quelque jours. Mais bon, de un elle ne répond pas à mes appels, de deux ils sont marier je n'ai rien à dire. Mais plus pour longtemps, ce que je viens de commencer est ignoble je l'avoue mais dans ma mauvaise action je ferai très certainement des heureux donc je ne culpabilise pas. Martina me détestera sûrement mais je sais que ça lui passera, comme toujours. Tout est prêt il ne manque plus que le couple de l'année, c'est à dire Martina et Xabiani, pour faire mon coup d'éclat!

*

Xabiani et moi avions passé une super semaine dans le chalet où nous sommes allés, la raison pour laquelle nous sommes partit est simple, il trouvait que nous n'avions pas eu de vrai lune de miel, je fis mine de la croire mais je sentais que c'étais autre chose, ce voyage était trop précipité. Je lui ai posé une seule fois la question, à savoir la raison de notre départ, il me sortit le même discours et je n'ai pas insisté de peur de l'énerver ou autre.
Nous sommes retourné chez nous une semaine après notre départ, je fus contente de revoir mon fils, il m'avait beaucoup manqué. Jorge lui était venu régulièrement d'après ce que la gouvernante me dit, elle me dit aussi que Jorge était un peu remonté au début que je sois partie mais qu'après il a vite vu cela comme une opportunité de se rapprocher de son fils, ce qui, je pense, est une bonne chose.
On sonna à la porte quelques minutes après que je sois monté coucher Francisco. J'allai ouvrir, c'était Jorge, il parut surprit de me voir, il demanda si Francisco et Lodovica, notre gouvernante, était là. Je lui répondit que oui sans trop comprendre pourquoi le fait que la présence de Lodovica lui importe. Je le fis entrer.

-Super! J'imagine que le petit dort, alors je vais juste entrer voir ma petite amie et l'emmener déjeuner si ça ne t'ennuies pas.
-Quoi? Mais Jorge, je... j'ai déjà déjeuné pour tout te dire et..
- Sans vouloir t'offenser je parlais de Lodovica...
-Ah vous sortez ensemble.. je ne le savais pas..
-Je te taquine, bien sûr que je parle de toi, mais si tu as déjà déjeuné tant pis une autre fois, ça ne t'ennuies pas si je reste en attendant que Francisco se réveille?
-Très drôle Jorge, vraiment! Non tant que tu ne fais pas trop de bruit.
-Moi faire du bruit? Ce n'est pas mon genre enfin! Dit il ironiquement.
-Mais non pas du tout, c'est comme la fois où tu n'as pas fait exprès de réveiller tout un dortoir de l'université parce que tu t'ennuiais à mourir! Dis je en le pointant du doigt.

Il rit.

-Pour ma défence je n'arrivais pas à dormir et ce n'est pas de ma faute si les élèves de cette foutue université ont le sommeil léger.
-Bah voilà, c'est de leur faute!
-Exactement, tu comprends vite.

On ria tous les deux en pensant à ce souvenir. Il s'arrêta de rire et me demanda.

-Pourquoi, on est pas comme ça tout le temps? Comme avant?
-Parce qu'on a grandit, on a évolué et donc forcément rien n'est jamais  comme avant. Ça ne veut pas dire qu'on est plus les mêmes personnes, ça veut seulement dire qu'on est en quelques sorte de meilleures version de nous même.
-Tu as sans doute raison! Être père m'a apprit beaucoup sur moi même, j'ai réalisé que je me comportait comme un gamin capricieux et égoïste. Avec Francisco, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne.
-Je comprends ce que tu veux dire, moi aussi j'ai le même ressentiment.

Des pleurs d'enfant nous coupe dans notre conversation, c'est Francisco, il a sûrement fait un cauchemard. Je me lève pour y aller , Jorge me suis, nous arrivons dans la chambre de notre bébé. Je prends mon fils dans mes bras et le cajole, pendant que Jorge fait des grimances dans mon dos pour le faire rire, ça marche à tous les coups. À cet instant précis j'aimerai que ça soit comme ça tous les jours, que Jorge soit tout temps là.
Le soir venu, Jorge est rentré chez lui et Xabiani est lui aussi rentré , il est de bonne humeur ce soir, il a signé un gros contract , il m'emmène donc au restaurant, laissant Francisco avec Lodovica. Nous passâmes une agréable soirée et j'avoue j'avais bu un peu trop mais ça allait, je tenais encore droit, je me sentais juste légerement pompette, Xabiani lui était sobre comme toujours, quand on rentra la maison était endormi, je mis malgré tout un fond de musique jazz et je dansai un slow avec Xabiani, il me fit tourner une fois de temps en temps, caressait mon dos à travers ma robe de satin noir, sa bouche près de mon oreille me chatouillait lorsqu'il me chuchotait des mots doux. Il m'embrassa ensuite, sa bouche avait un  goût de menthe fraiche. Alors qu'il commençait à dégraffer ma robe , un boucant nous interrompu, Xabiani alla voir qui cela pouvait bien être, j'étais sur ses talons, lorsqu'il ouvrit la porte on vit une jeune femme blonde, mon mari blêmit d'un coup, ouvra et ferma les yeux au moins cinq fois. La femme prit la parole.

-Bonsoir Xabiani. dit elle ironiquement.
-Bon.. bonsoir...
-Mais qui est ce  Xabiani? Dis je un peu perdue.
-C'est..eh bien Martina voici..eh bien...
-Je suis Mercedes. Mercedes Lambre.

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Holà,
Waaaah ça faisait trèèès longtemps que je n'avais rien publié, donc pour tout vous avouez j'ai décidé de finir cette chronique rapidement car de 1 il était temps de donner une suite de 2 j'ai envie de passer à autre chose , de publier un autre genre de chro tout simplement. Je tiens aussi à vous dire que je ne serai pas forcément régulière, on verra bien selon mon emploie du temps.... Enfin bref je vous laisse avec ce chapitre et j'espère que vous aimerez.
À bientôt.

Mère à 16 ans. (Jortini ) Tome 1.Where stories live. Discover now