Chapitre 12: Souvenirs.

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-Rien , je... rien..
- Tu peux me faire confiance, je ne te jugerai jamais.
-Tu ne pourrais pas comprendre, c'est trop personnel et je ne sais plus si je...
- Je te jure que ça restera entre nous personne ne saura.
- Tu me le jures?
- Je te le jures.

Elle pris une grande inspiration et elle tendit son cahier de notes et me fit lire un passage.

"Il est possible que j'aime un homme, il est possible que j'en sois amoureuse et que je souffre de n'être que la fille qu'il ne regarde pas. Mais comme rien n'est impossible j'espère en secret un regard ou une attention, mais l'espoir me tue à petit feu. "

Elle prend le cahier et donne un autre passage.

"Aujourd'hui, c'est un beau jour, oui c'est un jour merveilleux, cet homme que j'aime me voit enfin comme je suis , il est même possible que nous sommes amis, pour le moment je m'en contente et pourtant j'espère encore et encore. Je sais que je ne peux pas espérer car c'est mal, on ne tombe pas amoureuse de son frère, enfin son demi - frère"

Je réveille en sursaut et je sens que pleure, je regarde autour de moi et il me faut un temps de réflexion pour réaliser qu'elle n'est plus là et que je suis à côté de la deuxième femme de ma vie, et pourtant je ne l'aimerai jamais autant celle qui hante mes nuit. Je regarde le réveil, il est 3H du matin, j'essaie de me rendormir et pour une fois je réussis.

Je ne sais quoi dire, j'ai l'impression de rêver et non, je la regarde et je comprends que moi aussi je l'aime et que j'ose enfin me l'avouer. Elle prend mon silence pour un rejet et prend la fuite, j'aimerais la suivre mais je ne peux pas je suis cloué sur place, mon corps ne répond plus.

Le réveil sonne , je me réveille et vois qu'il est 6H, Martina doit être dans la douche. Je me rappelle brièvement de mes rêves enfin ce sont des souvenirs qui font mal aujourd'hui , j'ai menti à Martina sur Mercedes, il faut que je lui dise mais j'ai mal. Je me prépare pour pouvoir aller travailler même si je n'en ai pas le coeur. Il va falloir que j'avoue tout à Martina si je veux faire avec elle ce dont j'ai toujours voulu...

*

J'ai eu une nuit plutôt agitée, je rêvais de Jorge, juste quelques bribes de souvenirs et quelques fois de ce qu'aurait été notre vie de famille...
Xabiani vient de quitter la maison, pendant ce temps j'attends patiemment la gouvernante en compagnie de mon fils.
Au bout d'un bon quart d'heure d'attente j'entends sonner, je m'attend donc à ce que ce soit elle , mais il a fallut que ce soit Jorge, encore. Je lui coule un regard venimeux et le laisse entrer.
Il embrasse son fils puis s'assoit à mes côtés, je ne le regarde pas et bien sûr, personne ne parle. Il n'y a que Francisco qui a l'air de ne pas ressentir l'ambiance glaciale qui règne, il se contente de jouer avec ses petites voitures.
Au bout d'une heure , on frappe à la porte. Je me déplace jusque là et ouvre, Jorge sur les talons. C'est à une ravissante jeune femme qui à l'air d'avoir plus ou moins mon âge que je laisse le passage libre pour la laisser entrer accompagnée de ses valises.

- Bonjour, Monsieur et Madame Ponce de Leon, excusez mon retard, mon avion a eu un peu de retard.
- Oui, mon mari m'a prévenu. Et je vous présente Monsieur Blanco, c'est le père de Francisco.
- Excusez moi, j'ai cru que c'était votre mari.
Je sentis le regard de Jorge sur moi à ce moment là. Il prit la parole.
- Ne vous excusez pas, ce n'est rien.
-Et donc, mademoiselle Comello, c'est ça?
-Oui, tout à fait.
- Je voulais savoir si mon mari vous à fait parvenir mes horaires ainsi que les siens.
- Oui, il a tout donné, les allergies de Francisco, ses horaires pour la sieste, ses préférences, votre mari m'a tout remis.
- Parfait, je vous montre votre chambre?
- Oui, merci.

Je laisse Jorge avec son fils et aide la gouvernante à monter ses affaires à l'étage. Je n'aime pas trop l'attitude si conventionnelle que je doit avoir vis à vis de cette fille, elle doit avoir mon âge . Nous arrivons à sa chambre, je la laisse s'installer et je descend mais je ne vois pas de Jorge, je l'appelle mais rien, je demande à Francisco.

- Mon coeur, il est où papa?

De son petit index il me montre la cuisine.

-Merci mon amour.

Je l'embrasse et je vais jusqu'à la cuisine où je trouve Jorge en pleine discussion téléphonique, j'essaie d'écouter mais apparemment j'arrive trop tard. Je me plante alors devant lui.

- Est ce trop te demander de répondre quand on t'appelle ?
- Désolé, j'étais au téléphone.
-Alors la gouvernante tu l'as trouve comment?
- Ça va elle a l'air sérieuse et en plus elle est plutôt jolie.
- Tu es sérieux là?
Il rit.
- Tu es jalouse?
- Non...Je..
Il ria plus fort. Il s'arrête me regarde et m'embrasse sur la bouche, je ne peux m'empêcher de répondre et pourtant je jure d'essayer de résister mais je n'y arrive pas et je prolonge.
- Tu n'as pas à être jalouse, tu sais que c'est toi que j'aime.
Son téléphone sonna avant que ne puisse répliquer il regarda puis se tourne vers moi.
- Je dois y aller, embrasse notre fils pour moi.
Et il partit avant que je ne puisse répondre. Je reste clouée pendant un bon moment puis je retourne dans le salon.

Début après midi, je laisse mon fils avec sa gouvernante et vais jusqu'à la FAC et je choisi d'y aller à pied . J'enchaîne géographie et histoire, à la fin du premier cours je reçois un texto de Xabiani.

"Il faut qu'on parle. Ne t'en fais pas ce n'est rien de grave, juste des choses que je dois te dire. À ce soir . Je t'aime. Xabi"

Je lui réponds quelques minutes plus tard .

"D'accord, À ce soir. Je t'aime. Tini"

J'essaie de me concentrer sur le cours mais je n'arrête pas de penser au message de Xabiani, même si je ne dois pas être inquiète , je le suis quand même.
Mes cours se terminent vers 19H , je sors de l'établissement et vois la voiture de Xabiani, je monte et l'embrasse pour lui dire bonjour, je vois bien que ça ne va pas mais je ne dis rien , je sais qu'il va m'en parler, enfin j'espère. Il ouvre la bouche mais ça ne vient pas. Il essaie de nouveau après une bonne inspiration et à ce moment là je sais que ce qu'il va me dire est plus important que ce que je croyais.

-J'ai à te parler alors je voudrai qu'on s'en aille loin d'ici le temps d'un weekend pour se retrouver juste toi et moi. On part ce soir.

 On part ce soir

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Mère à 16 ans. (Jortini ) Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant