Harmonie des contraires [Woosan]

11.

Après quelque minutes de marche dans la capitale qui commençait à être animée par toute les boites de nuits qui ouvrait leur portes, San et Wooyoung finir par arrivé devant un magnifique restaurant. A l'entrée, quelqu'un s'approcha d'eux leur faisant un court speech de bienvenue dans l'établissement avant de les amener à la table Choi. 

En effet, la famille Choi avait pour habitude de venir ici régulièrement et le restaurant leur à donc dédié une table à leur nom. Wooyoung n'arrêtait pas d'être étonné par la célébrité du garçon qui se trouvait à ces côtés. Il ne sait toujours pas réellement qui il est, et bien qu'au départ cela lui était complètement égale, sa curiosité comment à se pencher sur la question.

Avant de s'asseoir à la table, San demanda à un serveur de conduire son invité dans les vestiaires du bâtiment avant de le conduire à la table pour le rejoindre. Le serveur s'excécuta et emmena Wooyoung qui ne savait du tout comment s'y prendre.  Il se contentai donc de suivre l'homme qui l'amena à l'endroit demandé sans dire un mot. Il enfila un alors le jeans que San lui avait acheter et ressorti fièrement des vestiaires comme s'il tenait un trophée entre les mains. Le serveur remarqua alors le changement et lui en fit part.

- Cela vous va beaucoup mieux monsieur. 

- M'appelez pas monsieur, j'ai même pas encore vingts ans. 

Le serveur ne montra aucun signe sur son visage et conduit alors le jeune homme à la table où San était déjà installer, la carte du menu entre les mains. 

Wooyoung prit place en face de lui, et regarda à son tour le menu. Contrairement à se qu'il a l'habitude de voir dans des restaurants bas de gamme, le menu de ce restaurant n'a qu'une seule page, il y a donc pas beaucoup de choix mais tous ont des prix virevoltants. Il ouvra grand les yeux choquer de voir que rien n'était en dessous du 288 miles won (200 Euro), le plat, sans compter le vin qui est presque quatre fois plus cher.

- Tu as choisi Wooyoung ? Demanda San.

Ce dernier fini de regarder les détails de la carte pour s'intéresser au plat qui leur était proposé. 

C'est quoi ces nom ? Une tournadelle aux nouilles sur leur canapé de légumes des îls ? Frère dit des ramens ça ira plus vite.

- Je vais prendre comme toi. Dit Wooyoung un brin embarrasser mais qui essayait de le caché du mieux qu'il le pouvait. 

Malgré ses effort, San le remarqua et avait envie de rire légèrement face à la mignonnerie du garçon qui se trouvait en face de lui. Il prit quelque instant pour le regarder, faire attention à chaque trait de son visage se remémorant la photo de son compte Instagram. 

Seonghwa avait raison, c'est impossible de pas voir qu'il est beau...

Un serveur passa prendre la commande et repartit aussitôt, laissant les deux garçons l'un en face de l'autre se regardant dans le blanc des yeux, aillant peur de commencé une discussion maladroite. Mais la curiosité de Wooyoung prit les devant et entama une nouvelle discussion. 

- Tu es qui au juste ? 

A vrai dire, San s'attendait à cette question et avait eu le temps de se demander se qu'il allait bien pouvoir lui répondre. 

- Tu connais Choi Taehyoon, le créateur de parfums ? 

Wooyoung bougea sa tête de gauche à droite, il ignorait totalement qui était cet homme mais San allait bientôt tout lui faire savoir.

- Ou alors Choi Siyeon ? 

Il refit le même mouvement de tête. 

- C'est mes parents, mon père est le plus grand créateur de parfum du pays et ma mère à été à la tête des couvertures de tout les magazines de mode. Ce qui explique que tu m'ai vu chez Louis Vuitton.

Wooyoung excisa tout de même un regard étonné malgré le fais qu'il s'en doutait un peu après avoir vu San sur une affiche et voir comment il attirait l'attention partout où il passait. 

- Tu es vraiment né dans la bonne famille toi alors. T'as rien foutu mais tu profites quand même.

San trouvait cette remarque légèrement déplacé. Il avait pas tord après tout mais il ne se doutait pas à quel point il aurait voulu naître dans une famille normale, qui n'ont pas fait un enfant juste pour gagner en popularité. Il n'allait pas se plaindre de la fortune dont il avait droit, mais il aurait aimé en revanche avoir une vrai intimité, de pouvoir sortir dans la rue sans être suivit du regard et faire tout se qu'il entend sans se méfié de la presse qui attend le moindre faux pas pour le faire coulé lui, et sa famille.

- Et toi Jung Wooyoung ? Qui es-tu ?

- Un gars qui en ai sûrement à sa dernière vie. Dit il en laissant San perplexe. Je fais tout se que je veux sans pensé au conséquence, comme si c'était ma dernière chance de pouvoir tester des trucs.

San l'écoutait avec attention, il comprenait totalement sa façon de pensé et se posa les mêmes questions que le garçon a dû se poser. 

En suis-je à ma dernière vie ? Faut-il que je profite maintenant de tout se qui s'offre à moi ? Où attendre la prochaine ?

- Je sais pas si tu en ai à ta dernière vie, mais tu as de la chance d'être parmi les privilégié alors tu devrais faire les trucs les plus ouf que quelqu'un puisse faire dans une vie. 

Il va remettre toute ma vie en question...

Leur discussion fut momentanément coupé par l'arrivé de leur plat. San souriait face à son assiette alors que Wooyoung faisait la moue. 

- 350 miles wons (250 Euro) pour trois nouille et une carotte coupé en rondelle ? Dit-il faisant référence à la toute petite quantité de nourriture qu'il y avait dans son assiette.

Le serveur, mine de rien, tourna les talons sans rien dire alors que San avait vraiment envie de rire face à la réaction du garçon qui se trouvait en face de lui.

Il a vraiment aucun tacte, il dit se qu'il pense et c'est tout. Pensa San avec une légère admiration, car pour lui c'était totalement impossible de dire tout au haut se qu'il pense si fort dans sa tête.

Wooyoung remarqua la réaction de San et lui en fit la réflexion. 

- Non mais sérieux... Comment t'accepte de payer aussi cher pour une si petite quantité de nourriture ?

San lâchait enfin un vrai rire discret se disant que Wooyoung ne venait vraiment pas du même monde que lui et qu'il vivait sans réellement savoir comment cette société fonctionne. 

Wooyoung haussa les sourcils étonné de découvrir pour la première fois le rire qui s'apparentait à un rire d'ange mélodieux et qui donne également au autre l'envie d'en faire de même. 

- Dans ce monde, tu payera jamais la qualité d'un produit, mais le nom qu'il porte. 

Et même si j'en ai aucune idée de ta qualité, je crois que je serai prêt à miser beaucoup sur ton nom Jung Wooyoung.