Chapitre 6

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P.D.V Lauren

Je descends les escaliers avec une fureur contenue, les pensées tourbillonnant dans ma tête. En entrant dans la cuisine, je vois mes trois meilleures amies, Ally, Dinah et Normani, assises autour de la table, plongées dans une discussion animée.

Sans même prendre le temps de dire bonjour, je lance d'un ton accusateur.

Camila: Vous auriez pu empêcher Lauren de venir dans ma chambre ! Vous saviez que je ne veux pas que quelqu'un soit la pendantmes cauchemars!.

Mes paroles résonnent dans la pièce, chargées de frustration et de colère.

Ally tente de calmer le jeu en expliquant.

Ally: Camila, j'ai essayé de lui dire, mais Lauren n'a pas voulu écouter. Elle a insisté pour venir te voir.

Mes poings se serrent et je sens la rage monter en moi. Je me sens trahie par mon amie, mais je sais aussi que Lauren est têtue et qu'elle n'aurait probablement pas écouté même si j'avais demandé.

Lauren arrive derrière moi, je me retourne elle a les yeux rouges signe qu'elle a pleurée.

Lauren: Je prends juste un paquet de biscuits et je vous laisse.

Elle part ensuite dans le salon, elle s'assoit sur la canapé et regarde dans le vide, je la rejoins et me plante devant elle.

Lauren remonte son regard vers moivet plisse les yeux, son regard glacial transperçant mon âme. Un sourire cruel étire lentement ses lèvres, révélant la noirceur de son intention.

Lauren: Tu oses encore me regarder droit dans les yeux après tout ce que tu as fait ? crache-t-elle, sa voix empreinte de mépris.

Lauren: Tu n'es rien qu'une erreur de l'humanité, une créature sans valeur qui mérite d'être oubliée.

Son ton est cinglant, chacun de ses mots comme des lames tranchantes déchirant mes défenses fragiles.

Lauren: Tous ceux qui ont eu le malheur de croiser ta route ont payé le prix de ta folie meurtrière. Poursuit-elle avec une froideur glaçante.

Lauren: Tu ne mérites aucune pitié, aucune compassion. Tu n'es qu'une tache sombre dans le tissu de l'existence, une aberration qui n'aurait jamais dû voir le jour.

La haine brille dans ses yeux alors qu'elle m'accable de reproches acerbes, ravivant les cicatrices encore douloureuses de mon passé tumultueux.

Lauren: Tu pensais pouvoir échapper à ta destinée, mais tu n'es qu'une lâche, incapable d'affronter les conséquences de tes propres actes. Lance-t-elle avec un mépris débordant.

Lauren: Tu es condamnée à errer dans les ténèbres, seule et abandonnée, pour l'éternité.

Chaque mot est comme un coup de poignard dans mon cœur déjà meurtri, faisant jaillir des flots de douleur et de désespoir. Je sens les larmes brûlantes couler le long de mes joues, mais je refuse de lui accorder la satisfaction de voir ma faiblesse. Je redresse la tête avec une détermination farouche, mon regard défiant le sien malgré la tempête qui fait rage en moi.

Lauren: Et je n'ais plus peur de toi. Tu peux me tuer ou le tirer une balle dans la jambe après tous ce que je viens de te dire je m'en fou, sa augmentera juste le dégoût et la haine que j'ai envers toi.

Lauren: Ta famille doit avoir honte de toi.

Ma main est partie, elle est choquée tout comme les filles. Je l'ai giflée.

Je pars en courant me réfugier dans ma chambre, mes parents sont morts elle n'a pas la droit. Je suis anéanti. Je m'effondre en pleure, mon cœur se ressert de plus en plus dans ma cage thoracique.

J'ai tous perdu, mes parents, ma petite sœur et maintenant elle. J'ai perdue Lauren.

P.D.V Lauren

Ally: Lauren celle la tu l'as méritée, tu n'avais pas à parler de ses parents ! Ils sont morts il y a 6 ans, sa petite sœur y est passée aussi.

Lauren: Et alors ?! Elle a tuer les miens !

Dinah: Je comprends mais c'est pas une raison !

Lauren: J'en ai marre la ! Pourquoi m'avoir pris avec vous si je vous pose autant de problèmes ?! Vous savez quoi je sors !

Je me dirige vers la porte d'entrée et ouvre la porte, heureusement pour moi elle est pas fermée à clé.

Ally: Quoi ? Non tu as pas le droit ?! S'affole Ally.

Lauren: Tu vois la Ally je m'en fou.

Je sors et claque la porte, comment je vais me déplacer ? Je regarde autour de moi, il y a un garage accolé à la villa, je m'y dirige et ouvre la porte, devant moi se dresse une voiture et une moto.

Je m'avance vers cette dernière, il y a un casque et des clées dessus. Bon, j'ai le permis moto pourquoi pas en profiter ?

Je chevauche la moto et met la casque question de sécurité, je l'allume et elle fais un bruit monstre, je la vais ronronner. Je vais bien m'amuser !

Une voix me fait sursauter je me retourne et c'est Camila.

Camila: J'ai qu'une hâte c'est que tu te plante dans un arbre.

Lauren: Et moi j'ai qu'une hâte c'est que tu te tires une balle dans la tête.

Elle allait répliquer mais trop tard je suis déjà partie, je roule pendant de longues minutes avant de reconnaître miami, bordel on est à miami ! J'ai ma grand-mère paternel qui habite ici, c'est ma seule famille.

Je roule jusqu'à sa maison, en espérant qu'elle y vit toujours. Trente minutes plus tard je suis dans son quartier, je m'arrête devant une petit maison jaune.

Je stresse, pourquoi ? Car ma grand-mère ne m'a plus adressé la parole quand j'ai fait mon coming-out. Je suis devant la porte mes mains tremblent, je souffle un bon coup et toque à la porte.

Une veille dame ouvre, c'est elle je la reconnais.

G-mere: Bonjour, vous êtes ?

Lauren: Mamie, c'est moi Lauren.

Elle écarquille les yeux, on dirait qu'elle a vue un fantôme.

G-mere: Lauren ?!  Mais tu-tu es vivante ?!

Lauren: Et oui grand-mère, il reste seulement nous deux.

G-mere: Reste pas la entre !

Je fais ce qu'elle me dit, elle ferme la porte et me prend dans ses bras, elle me dis de l'installer dans le salon le tant qu'elle fasse du thé.

Braquage et Séduction : L'Inévitable Attirance de Camila et Lauren( CAMREN)Where stories live. Discover now