Chapitre 4

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P.D.V Camila

Je le dirige vers le sous sol pour aller voir Lauren, ce soir je suis d'humeur à jouer. Je rentre et ferme la porte à clé derrière moi, des qu'elle me voit elle se lève et me demande de partir ce que je ne fais évidemment pas.

Camila: Jauregui ce soir je suis d'humeur à jouer malheureusement pour toi.

Lauren: Je suis pas de la partir je te préviens Camila.

Camila: Ho mais tu n'as pas le choix tu vas jouer un point c'est tout. C'est un jeu d'hasard, j'ai un revolver il est chargé d'une seule balle. J'ai une boîte dans ma main elle contient des bouts de papier, la moitié porte ton nom, et l'autre la mien. Tu vas tirer, si je tombe sur ton nom je te tire dessus et inversement. Compris ?

Lauren: Envoie la boîte.

Elle pioche et son nom est inscrit sur le papier . Je prends l'arme et la pose sur sa cuisse droite et je tires le premier coup et elle sursaute, elle a sûrement eu peur.

- Râté, elle me dit en souriant.

Elle pioche et c'est mon nom qui est écrit, je lui temps le pistolet. Elle pointes l'arme sur ma tempe, et elle tire. Pas de balle.

On continue le jeu, deux fois d'affiler c'est elle. Elle pioche est c'est à elle de me tirer dessus.

Lauren: Le chargeur peut contenir combien de balle ?

Camila: Cinq.

Son teint devient pâle encore plus pâle qu'elle l'est déjà, elle a compris que cette balle m'est destinée. Je lui tends l'arme, elle le prend d'une main tremblante. Elle recule et se positionne devant moi, l'arme en direction de mon front.

Je ferme les yeux et attends, un coup se fait retentir et j'ai rien sentis. J'ouvre les yeux, elle a tiré au sol. Lauren me regarde droit dans les yeux et me plaque l'arme sur la torse.

Lauren: Tu pensais que j'allais te tuer ? Je suis pas un monstre comme toi pour le faire, maintenant dégage !

Elle se retourne pour se diriger vers son lit, je la plaque contre le mur, elle est dos à moi.
Son front est contre le mur, ma main gauche a une assez forte poigne sur sa hanche, ma main droite décale ses cheveux pour tous les mettrent du même côté, le bout de mes doigts effleure sa nuque suite à mon geste son corps est remplis de frissons.

Je rapproche mon visage du siens, ma bouche est au niveau de son oreille, j'entends son cœur battre la chamade.

Je lui fais de l'effet.

Cela me fais sourire, elle est complètement sous mon emprise.

Lauren: Lache moi. Dit-elle difficilement.

Camila: C'est ce que tu souhaites réellement ?

Je pose ma bouche sur sa nuque, sa respiration se coupe, j'entame des petits baisers mouillés. Elle lâche un petit gémissement quand je coince sa peau entre mes lèvres et que je lui fais un suçon.

D'un coup elle recule brusquement, se retourne et me pousse violemment.

Lauren: Ne me touche pas ! Hurle-t-elle.

Malgré sa colère je vois bien que ses pupilles sont dilatées, par le désir.

Camila: Bientôt tu réclameras le contraire.

Sur ce je pars, en oubliant pas de fermer sa porte à clé mon esprit tourbillonne alors que je monte les escaliers, le cliquetis de mes talons résonnant dans le silence oppressant de la villa. Je me sens agitée, perturbée par l'échange tendu avec Lauren.

Une fois dans ma chambre, je me laisse tomber sur mon lit, laissant échapper un soupir de frustration.

Je m'approche de mon bureau et allume mon ordinateur portable. Il est temps de vérifier nos prochaines cibles, de planifier notre prochain coup. Mais même en examinant les données froides et impersonnelles à l'écran, je ne peux pas chasser la sensation troublante de la proximité de Lauren.

Je chasse ces pensées de ma tête avec colère. Ce n'est pas le moment de s'attarder sur des sentiments stupides. Je suis une criminelle, une voleuse. Pas une romantique éperdue.

Pourtant, alors que la nuit avance et que je reste seule dans ma chambre, je me surprends à repenser à chaque instant de notre rencontre. À la façon dont elle m'a regardée, à la force de sa réplique. Et je me demande, malgré moi, si peut-être il y a plus à cela que je ne veux bien l'admettre.

Je devrais peut-être être un peu aimable avec elle pour me faire pardonner pour le coup de crosse, je descend les escaliers et déverrouille la porte de Lauren.

Camila: Je te laisse un peu de liberté, tu peux aller où tu veux même dehors mais je t'interdis de monter à l'étage.

Je pars dans la cuisine et dis à Ally que je ne mange pas contrairement à Lauren. Je monte dans ma chambre, je récupère un pull et descend dans la salle à manger pour sortie par la baie vitrée.

Je me dirige vers la plage qui est heureusement pour nous privé, je m'installe sur un transat et observe le couché du soleil.

Le soleil est couché depuis plusieurs minutes, j'observe la lune perdue dans mes pensées mais je sens une présence derrière moi. Sûrement Lauren, les filles savent que je n'aime pas être déranger dans ses moments la, mais bizarrement la présence de Lauren ne me dérange pas.

Camila: Reste pas assise assieds-toi.

Elle s'assoit donc sur le transat qui est collé au mien.

Lauren: J'ai demandée aux filles si elles avaient des livres, elles m'ont répondu que seulement toi en aurais. Je me demandais si tu-

Camila: Oublie, je ne t'en prêterais pas. Mes livres ses sacrés pour moi.

Lauren: Camila s'il te plaît. J'adore lire me prive pas de sa aussi ! Tu m'a déjà privé de ma vie, de ma liberté !

Camila: la littérature. Quel est ton avis sur ce sujet ?

Lauren: Hmm, la littérature... C'est un monde à part, un refuge dans lequel on peut se perdre et se retrouver à la fois. Pour moi, c'est bien plus qu'une simple échappatoire. C'est une source de réflexion, une fenêtre ouverte sur d'autres réalités, d'autres perspectives.

Camila: Je vois... C'est intéressant. Pour moi, la littérature est un moyen de comprendre le monde qui nous entoure, mais aussi de s'évader de ce même monde. Elle nous permet de voyager dans le temps, de vivre des vies qui ne sont pas les nôtres, de ressentir des émotions profondes.

Lauren: Exactement. Et je pense que la littérature a aussi le pouvoir de nous transformer, de nous amener à remettre en question nos croyances, nos valeurs. Elle nous confronte à nous-mêmes, à nos propres limites, et nous pousse à grandir, à évoluer.

Camila: Oui, elle nous confronte à la complexité de l'existence humaine, à la fois belle et cruelle. Elle nous offre un miroir dans lequel nous pouvons nous contempler, nous interroger sur notre place dans le monde, sur notre destinée.

Lauren: Et même lorsque tout semble sombre, la littérature peut être une lumière dans l'obscurité, une lueur d'espoir qui nous guide vers un avenir meilleur. Elle nous rappelle que même dans les pires moments, il y a toujours quelque chose à apprendre, à découvrir, à partager.

Camila: C'est vrai. La littérature est comme une bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux de la vie. Elle nous permet de rester à flot, de garder espoir, de trouver du sens là où il semble n'y en avoir aucun. Et pour cela, je lui suis infiniment reconnaissante.

Lauren: Moi aussi, Camila. Moi aussi.

Braquage et Séduction : L'Inévitable Attirance de Camila et Lauren( CAMREN)Where stories live. Discover now