Marché

Chapitre 13 : Psychose

Yasseen

Assis aisément sur le fauteuil de sa chambre, sirotant mon coca, j'apprécie Kaname démonter la jolie fille que je lui ai offerte.
Je crois qu'elle s'appelle Natsumi.

Pendant ce temps...ma caméra tourne.

Bien évidemment, « mon ami » ne sait pas que cette fille vient de moi. Et bien évidemment...il ignore que je les regarde. Ou encore que je les filme.

Mais alors qu'ils en arrivent presque à la fin, que ma caméra est sur le point d'enregistrer le summum de ce que je vais pouvoir faire apprécier à son père, mon téléphone vibre, gâchant mon petit coup.

— Quoi ? M'agacé-je face à l'inconnu.

— Malik Yasseen, fait la voix derrière l'appareil, enchanté de

— Abrège petit con, je n'ai pas ton temps

Je suis surpris de voir que malgré la mise en évidence de mon intrusion, le joli couple continue leur affaire. Ils doivent être dans une telle extase que ma présence leur est à peine perceptible.

À mon plus grand plaisir.

Quand à mon coup de fil...je vais le tracer et l'éliminer pour avoir failli gâcher mes plans. Je n'aime pas être ici donc le plan serait de vite repartir.

— Il est intéressant de voir que tes mains sont occupées autre part que dans le corps de ta femme, suppose stupidement le futur mort. Permettras-tu que ta femme en fasse de même ?

Si je n'avais pas été aussi polie, j'aurais insulté tout son arbre généalogique.

Mais dans ma grande magnanimité nourrit par le joli couple qui continue de nourrir ma caméra en contenue intéressante, je me contente de mettre fin à l'appel.

— Putain, encore un imbécile qui cherche une mort facile...

Ma stupide mésange est en virée à Tokyo, ça je le sais.
La plus grande erreur que les groupes et sous-groupes de cette ville pourraient faire c'est de la toucher...ils le savent.

A moins de ne pas me connaître, ils ne leur viendraient pas à l'esprit de me défier.

Quand à sa supposition de merde sur ma fidélité, j'avoue que je peine à croire en ce qui m'arrive. Je ne bande plus pour les jolis culs et ma libido semble être devenue sélective.

Je soupçonne mon oiseau d'y être pour quelque chose avec son poison de merde mais il est hors de question que je nourrisse ses capacités à se foutre de moi en lui en parlant.

C'est un problème que je résoudrai plus tard.

Mon sourire s'étire en remarquant le regard surpris de Kaname sur moi une fois que leur jouissance a explosé.

— Je vous en prie, continuez, les invité-je d'un geste de la main en leur offrant mon plus beau sourire. Ne vous dérangez pas pour moi.

Il retrousse ses lèvres sur ses dents, essayant sûrement de rester polie.

— Yasseen ! espèce de charognard !

Malheureusement, il n'y arrive pas.

Alors je mets fin à ma vidéo pour ne pas gâcher le contenue.
Elle risque d'être diffusé sur grand écran donc on va éviter le langage grossier...apparemment ce n'est pas sain pour les enfants.

Kaname saisit ma caméra avec hargne et la jette par terre avec assez de force pour la casser.

— ttt ttt tt tt, quelle gaspillage, déploré-je. Je croyais que votre pays était de ceux qui avaient compris que le recyclage était mieux pour la planète. Moi qui comptais l'offrir à Oya-bun(*1)...