CHAPITRE 28 : LANCE 🌶️

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En date d'aujourd'hui, j'ai tenu toutes les deadlines de mes autres projets (hourra !) et je peux donc me consacrer (presque) à 100% à Pornographe ! D'autres chapitres arriveront bientôt :)

Bonne lecture !

Chapitre 28 : LANCE

Et au son de la voix de Léa, l'action reprend une nouvelle fois. Je suis plus prêt que jamais à donner le meilleur de moi-même. Je pourrais décrocher un AVN Award (ni plus ni moins qu'un Oscar du porno) pour cette performance. J'en suis certain.

Mes mains et mes lèvres glissent sur la peau de Lena. Je l'embrasse dans le cou, sur la poitrine. Sa peau est la plus douce que j'ai déjà touchée. Je meurs d'envie de lui arracher son soutien-gorge en dentelle, mais je dois me retenir. Au moins encore quelques minutes. Cette lingerie est superbe : elle mérite un peu plus de temps d'écran.

Lena passe ses mains autour de ma nuque. Sa chevelure blonde cascade sur ses épaules et son dos nus. Je veux enfoncer mes doigts dans ses boucles. La faire gémir de plaisir. La faire mienne une fois de plus.

Ma bouche se referme sur la sienne. Voracement. Ma langue danse contre la sienne. Mes dents tirent sa lèvre inférieure pour la taquiner. Je la suçote, fais grimper le désir.

Mes mains sont dans son dos maintenant. Ça y est, je fais sauter les attaches de son soutif, ainsi que les attaches qui le liait à sa culotte. Mes doigts effleurent ses côtes, remontent jusqu'à sa poitrine que je peux à présent découvrir. Elle met les bras en l'air quelques secondes pour me permettre de lui retirer son sous-vêtement. Je me recule une demi-seconde pour l'admirer : elle est parfaite. Si belle.

J'ignore si j'ai déjà ressenti autant de désir pour une fille avant. Le sexe, c'est mon boulot, mon gagne-pain. J'ai couché avec bon nombre de nanas dans ma vie. Je sais aussi très bien jouer la comédie quand c'est nécessaire. Or, cette fois, je n'ai rien besoin de prétendre. Rien qu'à la vue de sa poitrine dénuée, je sens mon sexe tressaillir dans mon pantalon.

Je me penche pour embrasser ses seins. Ma langue tourne autour de son mamelon. Je le sens durcir contre mes lèvres. Les doigts de Lena s'accrochent à ma chevelure.

— Chéri, gémit-elle. Plus...

Je lève les yeux sur son visage.

— Plus... ? je demande avec un air faussement innocent.

— Plus bas, chéri.

Elle suit le script à la lettre. J'acquiesce et ma bouche se met à descendre le long de son ventre. Je descends jusqu'à sa petite culotte.

— Tu mouilles déjà, je lui fais remarquer avec un sourire.

— S'il te plaît, me supplie-t-elle.

Je ne peux qu'obtempérer. Mes doigts poussent la dentelle sur le côté. Je presse mon majeur et mon indexe contre son sexe. Je caresse et taquine son clitoris. Aussitôt, Lena rejette la tête en arrière. Elle ferme les yeux pour mieux apprécier mes mouvements.

— Je vais te faire te sentir bien, je lui promets avec un regard amoureux, tout ce que mérite la plus belle des femmes pour son anniversaire de mariage.

Plus je stimule son clito, plus j'entends son souffle s'accélérer. Ses pupilles vrillent sous ses paupières clauses. Ses orteils se crispent contre le matelas quand elle pointe les pieds pour soulever son bassin et aller à la rencontre de mes doigts. Un de ses bras recouvre ses yeux, tandis que l'autre s'agrippe fermement aux draps.

Elle pousse des gémissements de plaisir tandis que je la doigte. Elle fait un peu de cinéma. Pas le choix, il y a les caméras. En revanche, je suis certain que je lui fais véritablement du bien. Les réactions de son corps ne peuvent pas toutes mentir.

Je sais qu'elle a un vrai orgasme quand sa bouche s'ouvre d'elle-même et que tout son corps se raidit pendant quelques secondes. Je ne suis pas peu fier.

Lena écarte son bras et je peux enfin voir son visage. Ses joues sont rouges. C'est comme si elle était sur un nuage. Mais nous venons de commencer le tournage. Je peux encore faire beaucoup mieux. Elle le sait.

Je suis moi-même à ma limite. Je me sens serré dans mon pantalon. Je me relève à genoux sur le lit et je déboutonne mon jean. Je descends la fermeture éclair, puis je me débats pour le retirer avec autant de grâce que possible. Je sens le regard de Lena qui fixe mon entrejambe. Elle se mord la lèvre avec un air aguicheur.

— Dépêche-toi, chéri, me dit-elle sur un ton sensuel, je ne peux plus attendre.

C'est marrant d'entendre ces mots-là dans la bouche de la jeune femme. Je sais que la « vraie » Lena ne me dirait jamais ces choses-là. Pour une raison quelconque, ça m'allume. Je sais que ce n'est pas la réalité, que c'est un jeu... et que je vais peut-être me brûler les ailes. Tant pis.

Je me presse pour retirer mon sous-vêtement sous son regard appréciateur. Mon sexe est déjà tendu.

— Je peux y aller, mon amour ? je lui demande en plantant mes yeux dans les siens.

Lena étire le bras pour caresser le haut de ma cuisse d'un geste doux.

— Dès que tu es prêt. Je ne veux personne d'autre que toi.

Je sens ma peau se recouvrir de chair de poule là où elle l'a touchée.

— OK, j'arrive.

Ma main s'enroule à la basse de mon sexe et je me penche à nouveau sur ma partenaire. Mon autre main se pose sur sa hanche. Je lui vole un baiser sur les lèvres, puis j'embrasse encore sa poitrine. Lentement, je me glisse entre ses cuisses. Enfin, elle est mienne. Encore. Ses yeux s'écarquillent à mesure que je m'enfonce en elle. C'est aussi grisant que la première fois. C'est comme si le corps de la jeune femme était fait pour épouser le mien.

Petit à petit, je me mets à me balancer d'avant en arrière, puis de plus en plus vite. À chaque impact, Lena crie et gémit. Ses ongles griffent mon dos. Mais je n'en ai rien à foutre. La douce brûlure de ses égratignures mêlée à mon plaisir est un cocktail explosif. C'est si puissant que j'en oublie les caméras.

L'équipe de tournage a disparu dans la pièce. Il n'y a que Lena et moi dans cette chambre d'hôtel. Ça ne m'empêche pas de me donner à fond. Je suis peut-être même plus doué qu'à l'habitude. Quelque chose se passe entre nous, comme une chimie électrique qui enrobe nos corps.

Ma respiration s'accélère au fil de mes mouvements. Est-ce qu'on leur en a donné pour leur argent ? Je suis sur le point de jouir. Les fourmillements de l'orgasme me gagnent. Mais est-ce que la scène est assez longue pour les caméras ? Dois-je me retenir plus longtemps ? Je n'ai que peu de temps pour me poser la question. Je suis à ma limite.

— Chérie, je vais... est-ce que je peux... ?

Lena hoche vigoureusement la tête.

— Vas-y, vas-y. Jouis en moi, mon amour.

À peine a-t-elle terminé sa phrase que ma main se serre sur sa hanche. L'orgasme me traverse comme la foudre, me ravage comme une vague. J'entends le cri de ma partenaire par-dessus le mien. Presque animal.

Est-ce que j'ai déjà eu une jouissance aussi puissante que celle-ci sur un autre tournage avant aujourd'hui ? Je n'en ai pas le souvenir.

Je reprends lentement mon souffle. Lena n'a pas joui. Or, je suis têtu et je n'arrêterai pas tant et aussi longtemps que ce ne sera pas le cas. 


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