At the beginning | Doctor Who | Chapitres 10 & 11 | 2013 - 2014

3 1 0
                                    

Chapitre 10 : Course contre la montre

Le Schisme temporel. C'est étrange de se retrouver devant le trou qui a détruit votre vie, votre avenir sur cette foutue planète. Et je me tenais là, les yeux dans le vide, attendant le départ du Tardis. J'espérais sincèrement qu'ils n'allaient pas faire de bêtise en revenant me chercher. Mais en même temps, je ne voulais pas être seule avec Oméga, Rassilon et les autres Seigneurs du Temps. Je ne peux pas mourir, je devrais certainement être jugée et condamnée à être enfermée à vie après ça. Si je survis, bien sûr. Personne n'a jamais fait ça. C'est une première pour Gallifrey. Je ne sais pas comment ça va se passer, en fait, et je commence légèrement à paniquer. Les Seigneurs du Temps étaient nerveux, jouant avec leurs armes. Ils jubilaient, en attendant son retour. Pauvres fous. Ils ne savaient vraiment pas ce qu'ils faisaient. Je levais les yeux vers le soleil est, entamant doucement sa montée. Une nouvelle journée sur la planète des horreurs.

Rassilon : Il en met du temps pour partir !

Je souris. Le fait que le Tardis n'ait toujours pas bougé énervait au plus au point le Lord Président, tournant en rond autour du schisme. Je soupirai, mes chaînes m'empêchaient d'écarter les bras et je commençai à avoir des crampes. Le bruit du Tardis se dématérialisant retentit enfin. J'observai impuissante les contours de la cabine s'évaporer, laissant juste un carré parfait dans le désert de la zone zéro. Nous attendîmes un quart d'heure, Rassilon voulant être certain que le Docteur ne se téléporterait pas sur moi, ce que j'espérais secrètement de tout mon être. Mais il ne vint pas. Ils étaient partis, comme je leur avais dem andé. J'acceptais difficilement la nouvelle. Je devais l'invoquer, maintenant, et je n'avais plus le choix, tous les soldats avaient leurs armes braquées sur moi.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Non loin de là, dans une caverne du Mont Perdition, une grosse boîte venait de se poser. Le Docteur et le Maître en sortir, nerveux. Ils observèrent un moment la Citadelle, au loin, avant de se mettre en route.

Maître : Vous êtes toujours contre les armes ?

Docteur : Bien sûr que oui !

Maître : Donc vous avez un plan ?

Docteur : Non. Mais j'y réfléchis.

Le Maître soupira bruyamment. La vie avec le Docteur pouvait parfois être relativement pénible, surtout lorsque le Seigneur du Temps n'était pas concentré, alors que l'avenir de la planète était en jeu. Ce dernier regardait en bas de la montagne, en équilibre sur un rocher.

Docteur : Ils sont déjà au schisme temporel, on arrivera jamais à temps. A moins que...

Maître : Je déteste quand tu dis ça. Qu'est-ce que tu as derrière la tête ?

Docteur : Le tronc d'arbre, là.

Maître : Tu n'es pas sérieux ?!

Docteur : Viens.

Le Docteur traîna son ami vers la carcasse d'un arbre, certainement terrassé par l'une des tempêtes balayant la planète. Le Maître lança un regard nerveux vers le sol, à environ deux cent mètres d'eux. Le Docteur était déjà monté sur le tronc, faisant signe au Maître de le rejoindre. Le blond soupira, vaincu, et grimpa derrière lui, désespéré.

Docteur : On va se laisser glisser sur la neige, comme lorsque l'on était gosses.

Maître : Excepté que c'était des collines, pas le Mont Perdition ! Et en plus tu t'étais explosé le bras.

Docteur : Arrête de râler, on y va !

Le Maître n'eut pas le temps de protester, le Docteur avait pris appui sur le reste de l'arbre et le tronc entama sa descente. Ils prirent très rapidement de la vitesse. Le Maître hurlait des injures au Docteur, qui, lui, avait un sourire jusqu'aux oreilles. Il hurla un « GERONIMOOOOOOOO » qui fit écho jusqu'en bas.

C'était pas mieux avant | Recueil de textes du passéWhere stories live. Discover now