B.H

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La cloche de fin de cours retentit enfin à mes oreilles, laissant apparaître, un léger sourire sur mes lèvres. C'était l'heure. Il était temps de le voir et j'en mourrais d'envie. Je rangeai à la hâte mes affaires dans mon sac, me dirigeant ou plutôt me précipitant, vers sa salle de cours. J'attendis que chaque élève présent jusqu'au dernier, sorte, le laissant ainsi comme seul occupant de la pièce.

Je me faufilai discrètement, en silence jusqu'à lui, m'arrêtant derrière lui, alors qu'il était en train d'effacer ce qu'il y avait sur le tableau. Même de dos, il possédait un charme incontestable. Je me mordis les lèvres, plein d'idées peu saines, ravageant mon esprit. Je décidai alors de couper court à ces pensées, m'avançant vers lui, l'entourant de mes bras, lui, sursautant à mon toucher.

— Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il.

— J'avais envie de te voir, tu me manquais.

— J'ai un cours qui commence dans 5 minutes.

— Je peux être rapide si tu veux ~ dis-je en remarquant son regard.

Oh ce regard... Il sait comment me rendre fou, juste avec ses yeux posés sur moi. Et dire qu'il n'était que 11 heures et que je devais attendre jusqu'à ce soir, avant de le revoir.

Je ne pouvais me concentrer en cours depuis quelque temps et tout ceci, était entièrement de sa faute. J'avais réussi à avoir auprès de moi, le plus sexy professeur de l'université et je ne pouvais que m'en féliciter pour cela.

— Juste deux minutes alors...

— Qu'est-ce que tu veux ?

— Embrasse-moi ~

Il n'attendit pas plus longtemps, avant de poser ses lèvres sur les miennes. J'adorais ses baisers. Ils étaient doux et parfois, ils pouvaient tout aussi être un peu plus grossier, ce que j'appréciais tout autant. Actuellement, il ne s'agissait que d'un doux baiser, qui commençait à devenir un peu plus bestial. Il m'attrapa par-dessous mon fessier, m'asseyant sur son bureau, mes lèvres toujours accrochées aux siennes. Ce moment, je ne voulais pas qu'il s'arrête, je voulais qu'il puisse s'éterniser des heures, mais malheureusement, nous n'avions pas tout ce temps.

— Tes élèves vont arriver.

— Il ne fallait pas commencer.

— Tu veux qu'ils nous surprennent ?

Il s'arrêta immédiatement, me faisant descendre de là, me tournant directement le dos.

— T'es fâché ?

— Mon cours va commencer, va-t'en.

— Non, je reste, que tu le veuilles ou non. Je peux bien m'incruster, personne ne remarquera ma présence.

— Mais moi si, alors pars.

— Non.

Il comptait répliquer, mais la porte s'ouvrit, sur deux premiers élèves, qui rentrèrent en le saluant.

Je ne souhaitais pas arrêter mon petit jeu aussi vite, alors je décidai de rester dans son cours, y assistant à ma manière. Je m'essayai au tout premier rang, juste en face de lui. Nous étions dans un amphithéâtre, alors il y avait assez de places, pour le peu d'élèves qu'il avait à chaque cours. La majorité d'entre eux s'installèrent à l'arrière, me laissant alors toute la ranger de libre. Et disons-le clairement, ceci m'arrangeait grandement pour ce que je comptais faire. Car mon plan était de le provoquer un maximum, car je savais ce qui m'attendait par la suite et j'en avais absolument envie.

Une fois tous les élèves présents et assis, il commença son cours, comme à son habitude, concentré dans ce qu'il faisait. Mais il n'allait pas l'être longtemps.

Je remerciais qu'il n'y est personne à mes côtés, car ils auraient pu voir des choses qu'ils n'étaient pas censés voir. J'attendis alors vingt bonnes minutes, avant d'exécuter mon plan. Son regard croisa le mien et là, il venait de remarquer le sourire en coin que je lui adressais.

Je le fixai intensément, laissant glisser l'une de mes mains sur mon jean, au niveau de mon entre-jambe, en exagérant bien le mouvement, pour qu'il puisse le voir, ce qui marcha assez rapidement. Il se figea quelques secondes à cause de cette scène, avant de reprendre son discours à la classe. Je laissai donc ma main, caresser lentement ma bosse naissante, qui commençait alors à se former sous mon vêtement. Il se racla la gorge tout en détournant les yeux, mais je voyais bien que ceci lui compliquait les choses. Je passai alors à la vitesse supérieure.

Les places étant très bien faites, même de derrière, personne ne pouvait voir ce que je faisais. Alors je m'en mordais les lèvres.

Oui, j'étais excité. Je l'étais de plus en plus, depuis que je fréquentais le professeur Park. Cet homme me rendait fou, rien qu'en me regardant et en me souriant. Il avait une beauté, une présence et un charisme à couper le souffle. Bien sûr, je n'étais pas le seul à le trouver ainsi, mais j'étais le seul qui arrivait à avoir plus qu'une attention en cours de sa part.

Alors je franchi une étape de plus, en commençant à déboutonner mon jean, descendant lentement ma braguette, ne le lâchant toujours pas des yeux. Il se mit à fortement tousser, allant boire de l'eau.

— Monsieur Park vous allez bien ? Demanda l'une des élèves.

— Oui, ça va. Je vais... Juste m'asseoir un peu. Mais continuons.

Il continua alors son cours, mais cette fois-ci assit à son bureau. Et je savais parfaitement pourquoi, il avait décidé de s'asseoir. Il était si prévisible.

Ma main se perdit alors dans mon vêtement, et à la vue des mouvements de cette dernière, il comprenait ce que j'étais en train de faire. Il se lécha rapidement les lèvres, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf moi. Je continuai mes caresses, mordant mes lèvres, ne voulant pas gémir devant tout le monde. Mon souffle s'accrut davantage, mes yeux se fermant dû au plaisir que je commençais à ressentir. Les va-et-vient de ma main sur ma verge, se voulaient tantôt lents, tantôt rapides. Il essayait comme il le pouvait de détourner le regard, mais vu comme il croisait les jambes, je savais qu'il était à deux doigts de craquer et de me prendre à même le sol. J'allai encore plus loin, laissant apparaître le bout de mon sexe, lui montrant ainsi la source de son état actuel. Il regarda sa montre, se grattant la tête, espérant certainement que l'heure passe plus rapidement que ça.

Il donna alors un exercice à faire, prenant son téléphone en main, m'envoyant par message ses actuelles pensées. À la vue de celui-ci, je me mis à sourire, car c'est tout ce dont je voulais. Qu'il me prenne ici et maintenant. Mais il restait encore une bonne dizaine de minutes, avant que le cours ne se termine. Alors moi aussi, j'allais terminer et juste devant ses yeux. Mon manche en main, je me branlais devant lui, nos regards ne se lâchant plus d'une seconde, l'excitation m'emportant loin de tout ce monde. Je pouvais sentir mon cœur battre en lui, une chaleur intense commençant à envahir l'entièreté de mon corps.

Il se mordit et se lécha les lèvres, ce qui eut littéralement raison de moi. Je vins à bout de mon orgasme en serrant les dents, ne laissant aucun bruit briser ce silence absurde. Je le regardai en souriant, mais lui ne souriait pas. Et je pouvais le comprendre, il devait littéralement souffrir de l'intérieur et pas seulement. Je pouvais le voir légèrement s'agiter sur son siège, ne tenant plus en place. Il regarda à nouveau sa montre, faisant certainement le décompte dans sa tête.

Cinq minutes passèrent et la sonnerie retentit enfin. Le son de la délivrance, venait de s'émettre jusqu'à lui. Il donna alors rapidement ses consignes à ses élèves pour le prochain cours, allant immédiatement verrouiller la porte, une fois la salle vide. Je me dirigeai alors vers le bureau, m'asseyant sur celui-ci, attendant qu'il revienne vers moi, car oui, il allait venir à moi.




Ce premier chapitre vous plaît-il ? Il y aura un chapitre tous les lundis matin, espérant vous remonter un peu le morale, avant les cours et le travail !

𝓣𝓱𝓮 𝓕𝓲𝓻𝓼𝓽  (MPREG) ↠ ᶜʰᵃⁿᵇᵃᵉᵏ ↞ [+16]Where stories live. Discover now