Chapitre 5 : Bordel de mission suicide !

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Une semaine que je suis dans cette maison et je ne me supporte plus. Je n'ai pas de nouvelle de ma famille et Amaya me manque. Je n'ai pas pu la voir le jour de ma venue ici et j'ai peur que mon père l'ait montée contre moi. Hamza non plus ne me répond pas.

Tu leur es inutile. Voilà pourquoi tu n'as plus de leurs nouvelles.

Oh mais ferme-la, toi ! Je suis la fille de ma mère, la personne la plus précieuse au monde donc je suis utile même aux fourmis !

Durant cette semaine, les putes ont défilé dans le lit de mon mari et j'avais fini par m'habituer à entendre leurs cris et à dormir malgré tout.

On m'a assignée une femme qui réponds à mes besoins. C'est ainsi que j'ai pu avoir de quoi refaire la décoration de ma chambre et m'installer plus confortablement. Seulement, elle ne reste pas avec moi et je demeure seule dans ce grand manoir. Le pitre du village est parti pêcher depuis 3 jours et je suis seule sans rien pour me divertir. Étant seule, je n'arrive pas à fermer l'œil de toute la nuit au risque de me tuer par mégarde et Lucie n'arrive plus à me saquer. Elle grogne contre moi lorsque je la tiens trop et elle s'échappe de mes prises du coup, la chaleur d'un être vivant qui me permet généralement de ne pas vriller est de plus en plus absente.

Amaya...et si elle m'en veut ?

Bien sûr qu'elle t'en veut ! Tu t'es vendu et ce même sans lui en parler

Putain, je vais devenir folle si rien ne m'occupe l'esprit dans les prochaines heures.

Ça fait 3 jours que j'enchaine nuit blanche sur nuit blanche avec du repos seulement l'après-midi mais pas grand chose qui puisse réellement satisfaire mon organisme. Il n'en peut plus et pourtant, mon cerveau n'arrête pas de me répéter que si je dors sans personne autour, je risque de mourir.

Ce qui en soit, est vrai.

Je n'ai pas revu Nayam depuis ce jour-là non plus et son père non plus. Ce petit est une vraie boule de bonheur. Il a tellement d'énergie qu'il me fait oublier les circonstances de ma présence ici.

La porte s'ouvre et c'est tel un soulagement qui me prend lorsque je vois l'être vivant le plus détestable de l'univers entrer.

Il éclate de rire en pénétrant dans la cuisine. Je le suis du regard mais incapable de tenir sans la présence d'une chaleur humaine, je me lève pour le suivre. Il se prend un verre d'eau avant de reposer son regard sur moi et de nouveau s'esclaffer.

Je le fusille du regard malgré mon envie de lui sauter dans les bras pour m'octroyer la présence de sa personne, ce qui m'évite de broyer du noir encore plus.

T'as vu ta gueule, Albinos ? On dirait un panda !

C'est ma marque de fabrique le panda, fais-je en m'asseyant sur le plan de travail. Alors tu n'es pas mort ?

Il sourit à ma petite pique, peu impressionné.

Malheureusement pour toi. Mais ne t'inquiètes pas, je vais avoir l'occasion de te proposer une belle mort pour ta stupide vie histoire que ça arrange tout le monde.

Je ne vois pas en quoi ma mort m'arrangerait mais bon...

Je suis tout ouïe !

Tomber du haut d'un immeuble, sourit-il comme le dragon qu'il est.

Intéressant...J'y réfléchirais.

Il s'approche jusqu'à mon niveau et même assise sur le plan de la cuisine, il me dépasse de plusieurs centimètres.

MarchéOn viuen les histories. Descobreix ara