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— C'est fini de jouer les détectives.
Assis sur le sol goudronné quelques rues plus loin de la maison de M.Uchiha, Naruto baissa la tête, et permit à l'angoisse et la tension de redescendre, lui aussi. Il avait eu extrêmement peur également.
— Imaginez y'aurait pas la fille avec lui là, on se serait tapé la honte ou même on aurait des problèmes ! On aurait expliqué ça comment à nos parents ? s'exclama Sakura, toute affolée.
Il était vrai, que malgré l'ouverture d'esprit et la tolérance que manifestaient Kushina et Minato, Naruto serait puni jusqu'à la fin de ses jours s'ils apprenaient l'atrocité qu'il venait de commettre. Encore tremblotant et son cœur frappant dans sa poitrine, il décida de prendre une cigarette de sa poche arrière et de l'allumer devant ses amis.
— Naruto-kun, tu fumes ? demanda Hinata, surprise, ne quittant pas la cigarette allumée des yeux.
— Depuis un moment déjà, ça m'aide à me calmer parfois, murmura-t-il, les yeux rivés sur ses pieds, comme pour dissimuler son visage honteux.
Shikamaru et Sakura hochèrent la tête, avant de s'asseoir eux aussi sur le sol, près du blondinet. Ils reprirent leur discussion sur ce qu'il venait de se produire, et pourquoi il fallait cesser de suivre son cœur à soif de justice, malgré la situation injuste à laquelle ils étaient exposés ces derniers temps.
— Ou imagine c'était lui le Carolina Killer, on serait morts ! rajouta Chôji, agité.
— Je vous rappelle que vous avez accepté quand même ! Rejetez pas tout sur moi ! se défendit Naruto en les pointant du doigt.
— Oui... mais vaut mieux abandonner cette histoire et surtout le rayer de ta liste de suspects. De manière générale y'avait quasi rien de bizarre... rétorqua Shikamaru, se tâtant le menton. Et dans tous les cas, même si c'est lui, ce qui m'étonnerait, c'est trop dangereux.
— J'abandonne, souffla Chôji.
Ils acquiescèrent tous d'un mouvement de tête. Ses quatre amis se levèrent du sol, avant d'effectuer quelques pas en direction de leur maison respective. Naruto, lui, demeura là, sur le trottoir devant une maison probablement habitée, or il était perdu dans ses pensées torrentueuses. Cette histoire lui était-elle montée à la tête ? Avait-il vraiment accusé l'ami de ses parents à tord ? Non, il n'était pas fou !
— T-Tu viens Naruto-kun ?
C'est pas fini.
— J'arrive, répondit-il en se relevant.
Je n'abandonnerais pas.
— Allez, on rentre et on oublie cette histoire.
Quelque chose me dit que...
— Je suis désolée Naruto. J'aurais voulu continuer à enquêter pour voir, mais si ça foire, ça pourrait très mal se terminer. On est pas faits pour être détectives, soupira Sakura.
Mais oui, je ne suis pas fou ! Il y avait quelque chose !
— Oui, t'as raison. Je suis désolé les gars pour tout ça, s'excusa timidement Naruto.
