chap 57, nouvelle demeure

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Pdv Thomas

J'allais rajouter quelques choses quand un souffle familier vint nous balayer. Notre attention se reporta instinctivement sur les portes. Une tension se créa en moins de deux. On retenait tous notre souffle. Les portes se décollèrent enfin petit à petit. La tension était à son comble quand on pu enfin voir de l'autre côté, dans le labyrinthe.

Rien. Le couloir était vide. Allison n'était pas revenue.

Pourtant je savais qu'elle n'était pas morte. Je le sentais.

Mais alors où pouvait-elle bien être ?

Pdv Allison

Je me réveillai le lendemain matin à cause du soleil qui me frappait le visage.

Je mis une main devant mon visage pour y voir un peu mieux et me protéger du soleil.

Je me redressai dans l'herbe.

Soudain, en m'appuyant sur mon bras gauche, une douleur lancinante était apparue. Je braquai mon regard sur mon bras.

J'y vis effectivement une blessure. Ma première réaction fut de paniquée et de me dire que finalement j'avais été piquée par le griffeur cette nuit mais que je ne l'avais pas ressenti.

Ensuite, après avoir bien inspecté ma blessure je ne vis pas de trou où le dard aurait piqué. Ce qui voulait dire que c'était une de ses lames qui m'avait blessée.

J'étais rassurée. Je n'allais pas mourir. Enfin pas d'une piqûre. Parce que si je ne soignais pas ça rapidement ça s'infecterait et j'aurais à ce moment-là de gros problème.

Ça devenait donc vraiment urgent que je retourne au bloc. Mais cette nuit. Je n'allais pas débarquer en pleine journée.

En attendant, je me levai. Je marchai jusqu'à la source et y plongeai mon bras. Je me crispai au contact du froid de l'eau. Puis je nettoyai vite fait mon bras blessé.

Ça servira de désinfectant en attendant d'avoir mieux.

Je déchirai un bout de mon t-shirt et l'enroulai autour de ma blessure.

Ensuite j'explorai le verger sous un nouvel angle. Je réfléchis encore où j'installerai mon camp et où je planterai mes légumes.

Je commençai à rassembler des branches. Je les entreposai pour faire un feu pour me tenir chaud la nuit. Après ça, je recherchai de plus grands bâtons qui pourraient soutenir mon future camp de fortune.

Je mis du temps à en trouver mais y arrivai finalement. Je les croisai pour plus de stabilité mais sans ficelle pour les attacher ensemble c'était compliqué.

Je pris aussi les plus longs bouts de bois et les positionnai horizontalement du poteau que j'avais créé à l'autre à encore la petite cavité dans le mur. Il me restait maintenant plus qu'à trouver d'autre bâtons que je poserai sur ceux que je venais de mettre pour composer le toit. Malheureusement ici il n'y en restait pas beaucoup.

Ceux qui me restaient, je les conservai impérativement pour le feu.

Je décidai que je m'aventurerais dans le bloc. Si je ne sortais pas de la forêt ni même si je ne m'éloignai pas de la source, personne ne me verrait. Tout le monde avait d'autres occupations normalement.

Mon ventre gargouilla. Ça faisait trop longtemps que je n'avais pas mangé.

Je pris le sac de survie que Minho m'a donné et regardai à l'intérieur en quête de nourriture.

J'y dénichai de la viande séchée que je m'empressai d'avaler et une gourde d'eau. Je bus pratiquement toute la bouteille. Je découvris que j'étais également assoiffée.

Après mon pseudo repas, je plongeai dans la source et passai de l'autre côté. Je nageai jusqu'au bord et me relevai.

Je ne traînai pas. Je pris tout le bois que je pouvais et repartis sous l'eau avec.

Lorsque j'arrivai au verger, mes muscles étaient foutus. Ce n'était pas facile de nager vite en transportant du bois. Mais j'y étais arrivée.

Je déposai les bouts de bois où ils pourraient sécher au soleil.

Ensuite je choisis un endroit où je pourrai planter mes légumes et autres. Et je me mis au travail.

Je labourai la terre comme je pouvais, à l'aide d'un bout de bois ou de mes mains.

Puis je traçai des sillons encore à l'aide de mes mains.

Ça me prit tout l'après-midi mais je ne voulais pas faire ça n'importe comment. Je voulais que ça soit parfait. Après tout, c'était ce qui allait me permettre de survivre alors c'était tout naturel.

Mon travail terminé, je me reculai pour l'admirer. D'accord les sillons n'étaient pas toujours très droits mais je trouvais que je m'en étais quand même plutôt bien sorti.

Vu que je n'avais plus rien à faire jusqu'à la tombée de la nuit, je m'étais permie de réfléchir.

Et quand la nuit tomba, j'avais pris une décision. J'avais un plan a exécuté et pour pouvoir le démarrer je devais d'abord finaliser ma nouvelle demeure. Mais j'aurai aussi besoin d'aide pour le mettre pleinement à exécution.

Un soleil au blocWo Geschichten leben. Entdecke jetzt