Chapitre 3

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Aïe. Ma tête. J'ai mal.

Allongée sur le dos, j'ouvre difficilement les yeux. Lorsqu'ils sont habitués à la lumière je vois le bleu du ciel. Wow deux minutes. Si je m'étais enfin réveillée de mon cauchemar je devrais voir le blanc de mon plafond pas du bleu ?!
En bougeant légèrement j'ai l'impression d'être allongée dans de... l'herbe ?! Dites moi que c'est une blague

Je peine à me relever. Je porte ma main à ma tête qui me fait toujours souffrir.
J'ai un marteau piqueur dans le crâne ce n'est pas possible.

En baissant la tête je remarque que je suis bien sur de l'herbe. Je regarde autour de moi pour essayer de voir où je me trouve mais mise à part une plaine et quelques arbres il n'y a rien. Oh si un château au loin. Un-...un château tout est normal.
En me tournant je tombe nez à nez avec une fille avec... avec des... hum... des ailes. Oh je deviens folle.
-- AHHHHHH !
Je ne peux m'empêcher de crier en la voyant, elle a des ailes putain !!!
Elle se contente de me fixer ce qui la rend encore plus flippante.
Okay je dois partir. Maintenant.
Mon mal de crâne n'est plus que le cadet de mes soucis actuellement. Je me lève et pars en courant sans me retourner. Je n'ai aucune idée de là où je vais mais j'y vais.

Après avoir couru quelques minutes je m'arrête. Il faut que je reprenne mon souffle. La course n'a jamais été le domaine dans lequel j'excelais le plus, comme tout les sports en général en fait.
En levant les yeux au ciel j'aperçois une silhouette plutôt imposante. Pause je rêve où ça ressemble à un... dragon ? Nan ça n'en ai pas un ils n'existent pas.
J'ai besoin de te rappeler que tu t'es fait aspirer dans un livre et que tu as vu une fille avec des ailes ?
C'est vrai que dis comme ça un dragon ce n'est pas choquant.
-- Manquerai plus qu'il y est des lutins. dis-je ironiquement
-- Je suis un farfadet ignorante. Fis une voix derrière moi qui me fis sursauter.
-- Ahhhhh ! m'écriai-je une nouvelle fois en me retournant vers la créature

Ni une ni deux je me remis à courir aussi vite que je pouvais et m'élançais vers un chemin entouré de part et d'autre d'arbres qui me cachaient légèrement.
Essoufflé, je m'arrêtais. Manquerai plus qu'il y est des lutins. Faut vraiment que j'apprenne à la fermer moi.
Une fois avoir repris mon souffle je me remettais à courir avant qu'une autre créature débarque de nulle part.
Ne voyant personne, je ralentissais histoire de ne pas devoir m'arrêter toutes les cinq minutes parce que je n'ai aucun cardio.

Je regardais autour de moi, découvrant le paysage qui m'entoure. Les arbres semblent assez normaux.
Les plantes sont bien les seules choses qui n'ont pas l'air étrange ici.
Déjà il fait beau et chaud il aurait pu pleu- non je ne terminerais pas cette phrase je sais comment ça va se finir sinon. Je n'ai aucune envie que la météo vienne à changer.

Je continue de marcher jusqu'à une petite maison en bois. On dirai un chalet. Arrivée devant l'entrée, les plantes accrochées au mur se mettent à bouger.
Faîtes que ce ne soit pas des plantes carnivores je tiens à ma vie.
Je ne m'éternise pas en attente d'avoir une réponse et rentre dans la maison. J'aurais peut-être du toquer. Au point où j'en suis ce n'est pas si grave.
-- Il y a quelqu'un ? demandais-je en espérant être seule

Je m'avance dans la pièce, à droite on y trouve une cheminée avec une énorme casserole posé à l'intérieur sur le feu. Une marmite je présume.
Sur la gauche sont disposés deux fauteuils et un tabouret en bois en cercle autour d'une petite table en bois elle aussi.
Je m'approche de la cheminée, m'accroupi et me penche pour voir le contenu du chaudron, un liquide vert épais. Beurk. Je n'aimerais pas être celle qui le mange. Sans parler de l'odeur c'est immonde.
En me relevant, mon regard se pose sur les nombreuses fioles sur le rebord de la cheminée. Il y en a bien une dizaine voir plus. Toutes ont des couleurs différentes, je n'ai aucune idée de ce que c'est. La petite voix dans ma tête me dis d'en prendre une et de la boire pour voir. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Au lieu de ça je choisis la sécurité et me contente d'en ouvrir une pour sentir. Celle-ci s'en la rose. C'est beaucoup plus tentant que le truc qui chauffe dans la marmite.
Alors que je bouge la fiole dans mes mains en essayant de trouver à quoi elle peut bien servir une voix me sort de mes pensées.
-- Tu tiens à empoisonner quelqu'un ?
Je la regarde, me remerciant intérieurement de ne pas l'avoir goûté.
-- Repose ça où tu l'as pris veux-tu. me dit-elle d'un ton beaucoup plus autoritaire.

dream or nightmareWhere stories live. Discover now