Chapitre.48

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-Tu es un fils de mafieux, l'un des plus grands que la Russie n'est jamais connu, disait son paternel en l'encerclant.

Lorsqu'il alla se placer derrière lui, c'est préparé qu'il reçut un autre fouet sur son dos qui, il en était sûr était meurtri et ensanglanté.

Commençant par s'habituer aux coups, pourtant ceux-ci se faisaient de plus en plus douloureux et prononcés, le jeune garçon se contentait simplement grimacer silencieusement. C'était toute la réaction qu'il montrait. Plus aucun son de douleur, ou de supplication ne sortaient de sa bouche.

-Tu devrais pouvoir apprendre à te libérer d'un nœud !

Il y eut un autre coup sur le dos.

Conscient que tout cela ne s'arrêtera que si jamais il réussissait à défaire le nœud que son propre père avait attaché,  Marco se concentrait donc en se souvenant des conseils que ce dernier lui donnait. Des conseils qu'il essayait d'appliquer. Mais avec ce froid et le ventre vide, le jeune garçon avait l'impression que c'était une mission impossible.

Et bien évidemment, il n'y parcint pas.
Il se battit alors intérieurement pour refouler toute la douleur qui le surmenait depuis le début de cet entraînement,  en entendant un autre bruit de caoutchouc.

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Il serra ses dents en se préparant à recevoir le fouet. Et sans faute, un énième coup s'abattit sous les injures de son paternel.

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Dans cette piece dénuée de fenêtres, et plongé dans une obscurité opprimante depuis un temps indéterminé, Marco était assis sur une chaise, les mains liées derrière son dos.

Il ne pouvait pas clairement estimer le temps durant lequel il avait été laissé ici par ses kidnappeur, mais il pouvait approximer cela à 2 heures.

Deux longues heures durant lesquelles il avait été torturé, blessé et frappé, avant qu'on le place sur cette chaise. Les yeux bandés, il avait prit le temps d'analyser la pièce, les voix, et les échos. Ne comptant que sur son flair incommmensurable et ses sens aiguisés, il avait attendu quelques temps lorsqu'il fut sûre d'être seul, pour entreprendre le déliement de ses mains. La corde était épaisse et bien serrée, mais il n'abandonnait pas, en songeant à un visage qui ne l'avait point quitter depuis son enlèvement :

Mayline.

Tant de questions tourmentaient son esprit, comment allait-elle ? Était-elle trop inquiète ? Allait-il la revoir un jour ?

Mais ces questions, malgré la tourmente lui donnaient une détermination qui l'aidait à persister.

À l'écoute de quelques voix au loin, il s'arrêta et entreprit de garder son calme, comme si de rien n'était.

Il y eut le bruit d'un grincement de porte, un léger son, et malgré le bandage qui le  privait de toute perception visuelle, il avait su que la pièce était désormais éclairée. Il sentit des pas se rapprocher de lui.

Une immense charge se mit devant lui, marquant l'imposante stature de la personne qui se trouvait en face de lui. C'était sûrement Erman.

Sa supposition se confirma lorsque son bandeau lui fut enlever. La lumière vive et éblouissante qui envahit soudainement la pièce contrastant avec les ténèbres qui régnaient il y a peu sous son bandeau, le fit grimacer pendant quelques secondes.

Mais le russe se reprit bien vite et vêtit un masque impassible.

Il jeta un bref coup vers l'arrière de l'homme qui se tenait devant lui:

Living With Him Where stories live. Discover now