Chapitre.44

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-Je suis désolé, je n'ai pas eu assez de temps pour toi, expliquait-il en lui caressant les cheveux, tandis qu'elle était couchée la tête sur ses genoux, lisant un livre.

Du moins, elle essayait.

-Ce n'est pas grave. Tu avais de bonnes raisons, répliqua la jeune femme avant de se pincer la lèvre, hésitant à lui en parler. Puis elle se redressa en se lançant dans sa confession, Marco ? Débuta Mayline en refermant son livre.

-Hum ?

-L'autre fois, à la plage à Hawaï. Elle se redressa en s'asseyant près de lui, tu m'as dit que tu m'avais menti sur la raison pour laquelle tu me détestais au début. Et tu ne m'as jamais dit pourquoi tu étais si froid avec moi, confessa la jeune femme en tentant de cacher ses rougeurs,  qui apparaissaient lorsqu'elle se souvenait pourquoi il n'avait pas continué sa confession ce soir là...

Entretemps, beaucoup de choses avaient changé depuis leurs retours de Hawaï.
Erveh était finalement resté là-bas, ce qui faisait déprimé Ervan qui, malgré le fait qu'il jouait les durs devant eux, l'impactait beaucoup au fond. Cela se sentait. Et même, ses rires et ses blagues n'étaient plus aussi éclatant qu'avant. Ils savaient tous que son frère lui manquait. Erveh appelait deux jours chaque semaine, et ils pouvaient se parler sur facetime mais Ervan, encore en colère, ne lui parlait pas du tout. Cette situation déteignait également sur Erveh, qui était partagé entre son frère, et l'amour qu'il venait de trouver.

Anna et Elliot s'étaient réconcilié.

Quant à elle, elle avait enfin pu reprendre son travail à Dior, après avoir passé deux longues heures à défendre sa cause auprès des garçons. Il fallait dire que le fait qu'elle y aille avec Anais avait joué de beaucoup.

-Je vois, mademoiselle a besoin que je lui rappelle à quel point je suis fou d'elle, dit-il en agrippant doucement l'arrière de sa tête, ramenant ainsi son visage proche du sien.

Et leur concernant, Marco et elle sortaient officiellement ensemble. Et ce, dès leur retour à Chicago. Les formalités sur l'incendie déclenchée dans l'ancienne villa, la mort de Wagner, les enquêtes menées ainsi que leurs travaux individuels, leur avait un peu éloigné. Mais heureusement, c'était fini tout ça. Même si ils n'avaient pas encore de réponses sur la raison de l'incendie.

Mayline sourit en plaçant ses mains sur son torse.

-Mais non. Sois pas bête, c'est juste que...je voulais juste...

-Je pense que dès le début tu m'intriguais. Dans un sens que je n'arrivais pas à comprendre, admit-il aussitôt, la voix devenant un peu plus sérieuse et par conséquent, grave et rauque, Je pense que tu m'avais plu, il laissa traîner ses mots, en la devisageant d'une façon...très spéciale, avant de poser ses yeux vers ses lèvres qu'il fixa alors qu'il mordit les siennes, puis s'avança vers son oreille pour y chuchoter, oui. Vous m'aviez définitivement plu dès que j'avais reposé les yeux sur vous, mademoiselle Mayline... je vous trouvais mignonne,alors qu'il prenait déjà son visage en coupe, et entre la raison pour laquelle Nate t'avait déposé chez-moi,  et le fait que tu sois sa sœur, j'ai préféré agir comme un connard frustré qui faisait comme si tu n'existais pas.

Il voulu l'embrasser mais on toqua à sa porte. Et à la seconde même, les deux n'eurent pas besoin de communiquer que Mayline vint se cacher sous son lit.

Oui. Elle avait oublié d'apporter une petite précision:

Ils sortaient peut-être ensemble officiellement, mais c'était "officiel " que pour eux deux. Personne ne le savait encore dans toute la maison.

Living With Him Where stories live. Discover now